L'opéra de Monaco ouvre l'année Massenet

Le monde de la musique vit au rythme des célébrations. L'année 2011 a été celle des deux cents ans de la naissance du grand compositeur Franz Liszt. Exit, à présent, l'illustre pianiste romantique et ses « Rhapsodies hongroises » !

Propos recueillis par André PEYREGNE Publié le 14/01/2012 à 07:20, mis à jour le 14/01/2012 à 12:20
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Jean-Louis Grinda, devant le buste de Massenet dans les jardins du Casino. Eric Dulière

Le monde de la musique vit au rythme des célébrations. L'année 2011 a été celle des deux cents ans de la naissance du grand compositeur Franz Liszt. Exit, à présent, l'illustre pianiste romantique et ses « Rhapsodies hongroises » !

Voici, en 2012, la célébration des cent ans de la mort de Massenet. On entre dans l' « année Massenet ». On va assez nous l'asséner, l'« année Massenet » !

Ce célèbre compositeur d'opéras, dont les ouvrages les plus connus sont « Manon » et « Werther », était un fervent monégasque. Il fit de nombreux séjours en Principauté.

Son buste en marbre, érigé au sommet d'une colonne devant l'entrée de l'opéra, côté jardins, en témoigne encore aujourd'hui.

Il a composé pas moins de huit ouvrages pour l'opéra de Monaco, dont le « Jongleur de Notre-Dame », qui fut créé Salle Garnier par l'illustre Chaliapine.

Massenet était souvent reçu par le Prince au Palais. On apercevait sa silhouette coiffée d'un chapeau dans les jardins du Casino ; pour marcher, il s'aidait d'une canne à pommeau d'argent.

Sur ses vieux jours, il rentrait tôt chez lui. « Je me couche avec le soleil », disait-il. Et il ajoutait : « A mon âge, avec qui d'autre voulez-vous que je couche ?... »

« Œuvre que l'on montre rarement »

La Principauté va ouvrir son année Massenet avec une représentation de la « Navarraise ».

« J'ai choisi de présenter cette œuvre magnifique que l'on monte rarement, explique Jean-Louis Grinda, directeur de l'opéra, afin de ne pas programmer une œuvre célèbre que vous pourrez voir dans tous les théâtres du monde ».

La « Navarraise » est une histoire amoureuse sur fond de guerre civile espagnole que, dans sa mise en scène, Jean-Louis Grinda a située en 1936.

L'ouvrage étant assez court, la soirée sera complétée par une autre œuvre qui appartient à l'histoire musicale de la Principauté, l'« Enfant et les Sortilèges » de Ravel, dont la création mondiale a eu lieu à l'opéra de Monaco en 1925. (Voir ci-contre). Jean-Louis Grinda nous en promet une mise en scène classique, rehaussée d'effets spéciaux.

La carrière de metteur en scène du directeur de l'opéra de Monte-Carlo se poursuit à travers le monde : sa « Tosca », présentée le mois dernier à Turin, sera donnée à Torre del Lago et Macao prochainement, sa « Traviata » ira à Tenerife et Hong-Kong dans l'année à venir, son « Mefisto » est attendu à Buenos Aires.

Quant à sa « Navarraise », on lui souhaite un succès au-delà des frontières de France et de Navarre...

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