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Billet de blog 2 janvier 2012

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Perceval, ce jeune chevalier que l’on dit un brin niais

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Il y a eu Rohmer pour donner au cinéma une figure décalée du héros arthurien, puis les cours de langue et civilisation médiévale en fac où Jean Dufournet décortiquait pour ses étudiants le sens du texte de Chrétien de Troyes : Perceval, celui qui passe à côté de toutes les chances de salut. C’est aussi que, seul à voir le Graal, il en ignorait même la nature de la merveille capable de l’enchanter.

Pour lui, rien de sacré : tout est à atteindre et à toucher !...

Les années passent et c'est la musique de Wagner qui s'impose, toujours à travers le cinéma, avec l'admirable New World de Terence Malik.

On finit par apprendre que Parsifal sera représenté à l'opéra de Lyon, on ne sait par qui, mais, rensignement pris... ce peut être un point de répit dans cette actualité déjà pleine des médiocrités de notre vie politique et économique. J'ai besoin de naïfs héros et de gueux capables d’errer, tournant le dos aux idéaux, poursuivant leur chemin en quête de bonheurs concrets à construire. Simplement concrets : partager du pain, un peu de chants et quelques danses. De l’amour. C’est tout.

Jean-Jacques M’µ

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Festival scénique sacré (Bühnenweihfestspiel) en trois actes, 1882.

Parsifal n’a pas été représenté à Lyon depuis 35 ans… Cette nouvelle production sera l’occasion pour toute une génération de découvrir sur scène l’ultime chef-d’oeuvre de Wagner.
L’histoire : Montsalvat : c’est le domaine des chevaliers qui veillent sur deux reliques sacrées du Christ : le Graal, coupe qu’il a utilisée pour son dernier repas avec les apôtres ; la Lance sacrée, celle de l’officier romain qui transperça son flanc.
Amfortas, roi-prêtre de Montsalvat, souffre d’une inguérissable blessure depuis qu’il a perdu la Lance en défiant le magicien Klingsor. Tant que le Graal et la Lance ne seront pas réunis, Montsalvat vivra dans l’incomplétude, Amfortas dans la souffrance, sa blessure ne s’arrêtera pas de saigner. Or une prophétie céleste a annoncé que la Lance ne serait reprise que par un innocent, un pur. Ce sera Parsifal l’ignorant, Parsifal, le « pur si fou » – un enfant presque. Il surmonte les épreuves et les sortilèges du jardin de Klingsor. Il résiste au désir et aux séductions de Kundry, celle qui a ri en voyant jadis le Christ sur son chemin de croix dans les rues de Jérusalem ; Kundry condamnée mais pas damnée, qui trouvera, comme Amfortas, l’apaisement au bout de la quête qui fait de Parsifal le nouveau roi.
Nouvelle production : l'Orchestre et Chœurs de l'Opéra de Lyon, en coproduction avec le Metropolitan Opera de New York et la Canadian Opera Company.

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