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L'Opéra national de Paris baisse le prix de ses places

L'Opéra Garnier, à Paris. François BOUCHON/Le Figaro

À partir du 6 février, le site Internet de l'Opéra national de Paris permettra de revendre ses tickets au prix maximum de leur valeur faciale.

Nicolas Joel est en homme heureux: en pleine crise, l'Opéra national de Paris a accueilli en 2011, 795.000 spectateurs, soit 1,7% de plus qu'en 2010, avec un taux de fréquentation maintenu à 94%. Dans le seul mois de décembre, la fréquentation des opéras Bastille et Garnier a culminé à près de 130.000 spectateurs, soit, indique le communiqué, «la fréquentation annuelle du Théâtre de l'Odéon, et 1,5 fois celle de l'Opéra de Lyon». Du même coup, les recettes de billetterie progressent de 6%, atteignant 57,14 millions d'euros.

De quoi donner des ailes au directeur, qui n'entend pas se reposer sur ses lauriers: «Ces chiffres confirment le succès de la politique artistique et tarifaire de la maison», explique Nicolas Joel. «Artistiquement, je ne mise pas sur les coups, les effets de mode ou le show off, mais sur les fondamentaux d'une maison d'opéra: à savoir la qualité de la masse artistique, ballet, orchestre et chœurs. J'ai su qu'il fallait donner un directeur musical à l'orchestre: Philippe Jordan, il fallait le trouver.»

Un support pédagogique

Depuis, Philippe Jordan a également pris la tête du Symphonique de Vienne, mais son contrat à Paris court jusqu'en 2018,» poursuit Nicolas Joel. «Le travail qu'il accomplit permet à l'orchestre de l'opéra d'être chaque jour meilleur. Sans que le prix des places augmente!Sur le plan tarifaire, depuis trois ans, les places n'augmentent pas. Elles vont même baisser la saison prochaine: 5 euros de moins à Bastille pour le lyrique dans les catégories 4, 5 et 6, sans augmentation corrélative du prix des places des catégories supérieures.» Dès lors, chaque soir de lyrique à Bastille, 600 places seront vendues à moins de 45 euros.

«L'État a construit l'Opéra Bastille, pourvu de 2745 places qui viennent s'ajouter aux 1800 de Garnier, dans le but de démocratiser l'opéra, ajoute encore Nicolas Joel. Il a soutenu la maison à travers vents et marées. Il n'y a aucune raison qu'elle change de mission.» Il a personnellement tenu à ce que le site Internet de l'Opéra de Paris et le journal servent de support pédagogique pour «présenter un corpus d'œuvres qui représente une des valeurs intellectuelles les plus hautes de la civilisation occidentale. Et c'est un succès! Avec 4 millions et demi de visiteurs, le site de l'Opéra de Paris est le deuxième le plus visité après celui du Met de New York.»

Lutter contre le marché noir

Dans le souci de mieux traiter le spectateur, l'opéra est le premier théâtre national à proposer un contrat avec Zepass de Vivendi. «Ça va nous permettre de lutter contre le marché noir», précise Nicolas Joel. À partir du 6 février, sur le site de l'Opéra de Paris, les titulaires de tickets empêchés par un contretemps pourront les revendre au prix maximum de leur valeur faciale. Ce qui permettra aux acheteurs de trouver des places à de meilleures conditions que celles des vendeurs à la sauvette.

Zepass compte 500.000 utilisateurs, et l'Opéra de Paris 350.000 spectateurs uniques. Signe de la passion qui motive cette union, Jean-Bernard Lévy, président du directoire de Vivendi, s'est déplacé dans le bureau de Nicolas Joel pour la signature de cette convention.

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14 commentaires
  • J-C Solaro

    le

    Cet article n'est pas sérieux, c'est du publi-reportage, pas du journalisme.

  • EricBubu

    le

    Pure propagande que cet article honteux. Le titre (factuellement mensonger) est sans rapport aucun avec l'info qui suit ("À partir du 6 février, le site Internet de l'Opéra national de Paris permettra de revendre ses tickets au prix maximum de leur valeur faciale." donc sans le surcoût du "marché noir"). C'est ça la fameuse "baisse des tarifs" ? On se moque du monde ! Par ailleurs, les organisateurs de ce "combat contre le marché noir" se moquent du monde ! Ca fait belle lurette qu'il n'y a plus de marché noir à l'Opéra de Paris, et dans le monde de l'opéra en général (sauf, peut-être pour quelques très rares salles prestigieuses aux contingents hyper demandés et hyper limités : Bayreuth...).

  • JULIEN7544

    le

    faut pas dire qu'il n'y a pas eu d'augmentation - la decoupe de la salle a été changée et avec Nicolas Joel les prix ont augmenté a l'orchestre et parterre .....

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