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La grève lancée mardi par les salariés de la Comédie-Française se poursuivait jeudi après des discussions sans résultat avec la direction, entraînant des changements de programme. Selon Claude Michel, secrétaire général adjoint de la CGT-spectacles, les salariés - personnel technique, ouvriers de plateau... - réclament l'augmentation d'une prime, dont le montant total est, selon eux, partagé très inéquitablement avec les sociétaires. Héritage d'une très vieille histoire, "les 37 sociétaires de la Comédie-Française touchent 76,5 % du total des primes et les 360 salariés 16,5 %", a-t-il déclaré. Autrement dit, "les sociétaires ont tout et les autres pas grand-chose". Les salariés demandent une part plus importante de cette prime, alors que la direction, selon la CGT, se refuse à aller au-delà de 150 euros.
"On est toujours dans une situation de blocage", confirmait, jeudi soir, Jérôme Lamy, directeur général de la Comédie-Française. Il a dit que la direction devait revoir les représentants syndicaux vendredi matin pour "essayer de trouver une solution". La Direction générale de la création artistique (DGCA) s'est refusée à intervenir dans le conflit, comme le demandaient les syndicats, mais, selon Claude Michel, elle pourrait être favorable à la remise à plat du système salarial. Les syndicats veulent cependant que la direction réponde d'abord aux demandes des salariés sur la distribution des primes. Le préavis de grève court jusqu'au 31 décembre.
Traditionnellement, les pièces sont jouées en alternance à la Comédie-Française, où le décor en place, au moment de la grève, était celui du Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux. Jeudi après-midi la représentation prévue de L'école des femmes a été annulée. Vendredi et samedi en matinée, les spectacles prévus seront remplacés par des lectures des Fables de la Fontaine. Les spectateurs pourront aussi se faire rembourser. Spectacle sans changement jeudi soir, puisqu'on jouait le Jeu de l'amour et du hasard, pièce qui remplace aussi le spectacle de vendredi soir, et qui était déjà normalement au programme pour samedi soir.
La justice dans le monde du travail est comme cela il y en a qui touchent beaucoup de crème et les autres lèchent la cuillère. Mais quand on entend certaines personnes elles pensent que de protester pour ses droits est une honte moi je dis c'est un honte de ne pas payer les gens correctement. Allez 16, 5 pour 360 et 76. 5 pour 37 hum ! Pas très normal. Alors oui faire la grève est normal dans cette histoire.
Il faudrait, pour bien faire, rendre plus équitable la répartition de la prime car, même si elle augmente, elle sera toujours plus importante pour certains que pour d'autres. Pourquoi les 2/3 vont-ils aux 37 sociétaires ? Que les enfants de Molière acceptent de couper la poire en deux, et le spectacle reprendra pour le bonheur de tous !
Si ils sont en grève il y aura forcement une baisse de mes impôts, "non" ? !