Musiques de Cherubini, Liszt, Paganini, Schumann avec le conservatoire de Paris

Par Karima Romdane

Musicien européen par excellence, infatigable voyageur puisant son inspiration aussi bien dans l’opéra italien que dans les danses allemandes ou hongroises, Franz Liszt connut pourtant une mésaventure liée à ses origines géographiques dans sa plus tendre enfance. En effet, alors qu’il désirait intégrer le Conservatoire de Paris en 1823, il se vit refuser l’accès à cette intention par son directeur, le compositeur Luigi Cherubini (qui pourtant était …italien!).

188 ans après cette mésaventure, et avec un brin de culpabilité rétrospective, le Conservatoire ouvre pleinement ses portes au génial interprète-compositeur en s’associant à l’hommage international qui lui est rendu en cette année du bicentenaire de sa naissance.
Du 7 au 10 novembre 2011 à la Villette, mais aussi en novembre et en décembre au musée d’Orsay, les professeurs et élèves du Conservatoire interprèteront Liszt, ses contemporains et ses successeurs dans une série de concerts placés sous le signe du partage et de la fête.

Au programme :
Luigi Cherubini « Fugue à 3 » , tirée du Traité de contrepoint et fugue, pour violon, alto et violoncelle
Franz Liszt Étude d’exécution transcendante d’après Paganini nº 5 « La Chasse », Yedam Kim, piano
Niccolò Paganini Caprice op. 1 nº 9, Tatsuki Narita, violon
Robert Schumann Étude d’après les Caprices de Paganini, op. 3 nº 2 « La Chasse », Josquin Otal, piano
Niccolò Paganini Caprice op. 1 nº 5, David Castro-Balbi, piano
Robert Schumann Étude d’après les Caprices de Paganini, op. 3 nº 1, Victor Métral, piano
Niccolò Paganini Caprice op. 1 nº 6, Pavel Guerchovitch, violon
Robert Schumann Étude d’après les Caprices de Paganini, op. 10 nº 2, Lise Charrin, piano
Franz Liszt Étude d’exécution transcendante d’après Paganini, nº 1, Yedam Kim, piano
Franz Liszt Mazeppa, version à deux pianos du poème symphonique, Yun-Ho Chen et Delphine Armand, pianos