Concert à la Philharmonie: Anoushka, l'Andalouse venue des Indes

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Concert à la PhilharmonieAnoushka, l'Andalouse venue des Indes

LUXEMBOURG - L'artiste indienne Anoushka Shankar a transporté la Philharmonie à travers les continents, samedi soir.

Les rythmes d'Espagne et d'Inde se sont mélangés samedi soir à la Philharmonie.

Les rythmes d'Espagne et d'Inde se sont mélangés samedi soir à la Philharmonie.

Philharmonie/dr

Un voyage musical. Anoushka Shankar a décliné, samedi, à la Philharmonie, son habituelle musique indienne sur des rythmes andalous. La jeune femme, resplendissante dans sa jupe colorée façon gitane, est installée, tout au long du concert, sur des coussins de toutes les couleurs. En tailleur, pieds nus, elle sourit au public, le salue mains jointe devant le visage, et se lance.

Ses mains virevoltent sur son sitar, ce long instrument indien aux sonorités si reconnaissables. De chaque côté d'Anoushka, deux musiciens indiens. Un percussionniste et un flutiste. Après un morceau 100% indien, les trois artistes asiatiques sont rejoints par autant d'Espagnols. Des joueurs de flamenco.

Musique d'Inde et d'Espagne sont faites pour s'entendre. La guitare espagnole et le sitar indien se répondent, jouent avec les rythmes. À côté, une chanteuse de flamenco donne de la voix. Elle a du coffre et les longues plaintes du flamenco se marient à merveille avec le son long et lui aussi plaintif du sitar. Au final, cette musique métissée transporte le public, enthousiaste et chaleureux.

Sur le dernier morceau, très rythmé, chaque musicien, invité à un solo, a droit à son ovation. Particulièrement le percussionniste espagnol, impressionnant de dextérité. Assis sur son instrument, tapant en rythme entre ses jambes, il a littéralement enflammé la salle. Au final, les presque 2h30 de concert entre morceaux indiens et mélangés ont filé bien vite. Aussi vite qu'un avion entre le Rajasthan et l'Andalousie.

JW/L'essentiel Online

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