Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Quelque 200 catholiques intégristes se sont de nouveau rassemblés dimanche devant le Théâtre de la Ville à Paris où se joue une pièce qu'ils jugent "blasphématoire" et contre laquelle ils protestent depuis le 20 octobre. Encadrés par un important dispositif policier, les croyants, jeunes et vieux, arborant crucifix, chapelets et bannières du Sacré coeur se sont regroupés à quelques pas du théâtre, place du Châtelet, en début d'après-midi, au moment où les spectateurs, après avoir été fouillés, entraient pour assister à la représentation.
"Messieurs les spectateurs, vous allez voir aujourd'hui un blasphème et nous sommes ici pour réparer les péchés que vous commettez", leur a lancé l'abbé Xavier Beauvais, de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, paroisse parisienne des intégristes fidèles à Mgr Lefebvre. "Nous ne sommes pas des méchants fondamentalistes, intégristes", "nous sommes des catholiques, fidèles à la foi catholique qui venons manifester contre le blasphème", a-t-il martelé au micro, entre des prières chantées par la foule agenouillée.
Le Christ souillé par des excréments
Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France, a condamné samedi les agissements d'"un groupuscule qui se réclame de l'Église catholique sans aucun mandat" et qui "fait de la foi un argument de violence". À la fin du spectacle, les manifestants ont copieusement hué les spectateurs qui quittaient le théâtre, puis ils se sont dispersés dans le calme vers 16h45 en se donnant rendez-vous pour une manifestation le 2 novembre au 104, un autre lieu culturel parisien où la pièce sera jouée.
Depuis le 20 octobre, des catholiques traditionalistes, dont des membres de Civitas, proche de la Fraternité Saint-Pie X fondée en 1970 par Mgr Marcel Lefebvre, et des jeunes catholiques du Renouveau français, protestent chaque jour devant le Théâtre de la Ville pour perturber le spectacle de l'Italien Romeo Castellucci intitulé "Sur le concept du visage du fils de Dieu". Ils étaient 1 500 à 5 000 samedi à manifester dans le Ier arrondissement. Ils crient à la "christianophobie" à cause des dernières minutes de la pièce où un visage géant du Christ semble souillé par des excréments, écho de la souffrance des deux personnages, un vieillard incontinent et son fils qui le lave et le change.
"Rien ne nous fera fléchir", a assuré Alain Escada, secrétaire général de Civitas, qui revendique un millier de membres. "Un automne catholique commence et il ne se terminera pas tant que le blasphème ne sera pas chassé de nos théâtres", a-t-il lancé.
Dans la société Française il suffit de peu de chose pour être taxé de fondamentaliste, d'extrémiste ou autre, la gauche et une partie de la droite a gagné est a su culpabiliser tous ceux qui veulent dire la vérité, que se soi pour la religion, les immigrés, l'insécurité, l'Europe. Heureusement grâce a cette attitude les protestataires ne font que monter en puissance puisque c'est injuste.
Les donneurs de leçons disant défendre la liberté d'expression s'en donnent à cœur joie, continuez car là vous ne risquez rien ce n'est pas l'islam.
Une chose est sure monsieur je crois avoir bien compris que ce n'est pas à vous que DIEU s'adresserait au cas où... Et pourtant !
De toute évidence vous n'êtes pas concerné non plus par l'offense faite aux catholiques ! Alors pourquoi nous faire la leçon ? Ce ne sont pas vos propos érudits qui vont nous faire apprécier cette m... ! Chacun ses convictions monsieur, nous n'essayons en aucun cas de vous convertir aux nôtres. Laissez-nous dans l'ignorance des vôtres. [...]
Nul besoin d'être intégriste pour être révolté. Ras le bol du racisme anti-chrétien, et notamment, anti-catholique. Que tous les nouveaux intégrismes athée, matérialiste et anti-humaniste nous montrent au moins leur courage : qu'ils s'attaquent donc au Judaïsme ou à l'Islam s'ils l'osent. Mais ils n'en auront pas le courage. Du reste, ils n'ont pas à s'attaquer au Judaïsme ni à l'Islam, pas plus qu'au Christianisme : que ces fondamentalistes athées intolérants laissent donc en paix ceux qui croient paisiblement. Cela les dépasse sans doute que des gens aient d'autres aspirations dans la vie que d'être des oisifs de passage, pardon, des "hédonistes" comme ils s'autoproclament complaisamment.