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Guerre en Ukraine: trois morts, dont une fillette, après le bombardement d'un hôpital

Trois personnes, dont une fillette, ont été tuées dans un bombardement sur l'hôpital pédiatrique de Marioupol. L'Ukraine dénonce un "crime de guerre" de la part de l'armée russe.

Un établissement abritant un hôpital pédiatrique et une maternité a été touché par un bombardement russe, ce mercredi à Marioupol, en Ukraine. Selon les autorités, trois personnes, dont une fillette, ont été tuées.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rapidement réagi, écrivant sur Twitter en postant des vidéos du bâtiment détruit. Il dénonce un crime de guerre, tandis que la Russie continue à nier cette attaque.

Les batîments jaunes et verts de la maternité de Marioupol sont soufflés par l'explosion. Un immense cratère à l'extérieur de l'établissement montre la puissance de la frappe. Sur des images, une femme enceinte, est évacuée sur un brancard. Consciente, la main posée sur son ventre, le pantalon déchiré et en sang.

On voit une autre femme, avec son bébé dans les bras. Un jeune soldat ukrainien tente de la réconforter au milieu des débris et des voitures calcinées.

"Un crime de guerre" selon le chef de la police

Des enfants, des hommes et des femmes perdus, choqués et en sang, évacuent les locaux. A l'intérieur de l'hôpital, des chambres ravagées, tout est détruit.

Le chef de la police de Marioupol, Volodymir Nikulin, dénonce cette attaque.

"Aujourd'hui, les Russes ont commis un crime. Ils ont détruit une maternité en la bombardant. Des femmes et des enfants étaient visés. C'est un crime de guerre sans justification", appuie-t-il.

Sur Twitter, Volodymyr Zelenski, le président ukrainien, a réagi en qualifiant cet acte "d'atrocité" et demande "de fermer le ciel et d'arrêter les morts".

Lena Marjak avec Guillaume Descours