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La Côte d’Ivoire adopte une nouvelle Constitution par référendum

Le texte voulu par le président Alassane Ouattara a recueilli 93,42 % de suffrages favorables pour un taux de participation de 42,42 %.

Le Monde avec AFP

Publié le 01 novembre 2016 à 22h11, modifié le 01 novembre 2016 à 23h30

Temps de Lecture 1 min.

Près de 6,3 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes, hier, afin de se prononcer sur ce texte que le président, Alassane Ouattara, a porté à bras-le-corps en espérant tourner définitivement la page des troubles politiques ouverte en 2002.

Le « oui » à la nouvelle Constitution ivoirienne a obtenu 93,42 % des suffrages au référendum boycotté par l’opposition, a annoncé, mardi 1er novembre, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko. La participation n’a atteint que 42,42 % des près de 6,3 millions d’électeurs qui étaient appelés aux urnes. L’adoption du texte voulu par le président Alassane Ouattara ne faisait aucun doute, le taux de participation étant le principal enjeu de ce scrutin.

Selon le pouvoir, la nouvelle Constitution prévoit notamment la création d’un poste de vice-président et d’un Sénat. Elle évacue notamment le concept d’« ivoirité » en clarifiant les conditions d’éligibilité du président. Cette dernière disposition, gravée dans le marbre de la Constitution du 23 juillet 2000, a été à l’origine de moult déchirements. Elle prévoit que le président de la République « doit être ivoirien d’origine, né de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d’origine » – article 35 de l’actuelle loi fondamentale.

Appel au boycottage par l’opposition

Pour l’opposition, qui avait appelé au boycottage du scrutin, la faible participation signifie le succès de leur mot d’ordre, et est le signe que le texte doit être retiré. Ils reprochent au pouvoir de n’avoir pas consulté l’opposition ni la société civile. « En décidant de nous retirer, nous vidons cette Constitution de toute sa substance démocratique. Nous sonnons son échec en termes de procédure pour réconcilier les Ivoiriens, pour fonder des institutions démocratiques », confiait dimanche au Monde Pascal Afffi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), principal parti d’opposition et partisan d’un boycott « pacifique ».

Le 30 octobre, jour du scrutin, les bureaux de vote transpiraient d’un certain ennui, notait le contributeur du Monde Afrique, Rémi Carlier. « C’est dimanche, donc on attend que les gens sortent de l’église », entendait-on dans un bureau de Yopougon, commune la plus peuplée de Côte d’Ivoire. « Il n’y a pas eu une dizaine de personnes depuis ce matin. On s’attendait à beaucoup plus… », lançait en milieu de journée Kouadio Kobenan, agent de la CEI à l’école Sicorex 2, au centre de la ville.

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Le Monde avec AFP

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