Fort de Vaux

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Fort de Vaux
Image illustrative de l’article Fort de Vaux
Description
Type d'ouvrage Fort à massif central
Dates de construction 1881 à 1884
Ceinture fortifiée Place forte de Verdun
Utilisation Fort de ceinture
Utilisation actuelle Monument visitable
Propriété actuelle État
Garnison 150 hommes (en 1884)
Armement de rempart 8 canons
Armement de flanquement 6 pièces
Organe cuirassé Néant
Modernisation béton spécial 1888 (béton et couche de sable)
Protection Logo monument historique Classé MH (1970)
Programme 1900
Dates de restructuration 1904-1906
Tourelles Une tourelle de 75 mm
Casemate de Bourges Une tirant vers l'est
une autre vers l'ouest
Observatoire Un obs. cuirassé
Garnison 181 hommes en 1914
Programme complémentaire 1908 Non réalisé
Coordonnées 49° 12′ 00″ nord, 5° 28′ 12″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fort de Vaux
Géolocalisation sur la carte : Meuse
(Voir situation sur carte : Meuse)
Fort de Vaux

Le fort de Vaux, appelé brièvement fort Dillon, est situé sur les communes de Damloup et de Vaux-devant-Damloup, près de Verdun, dans la Meuse (France). Il est construit de 1881 à 1884 dans le cadre du système Séré de Rivières et renforcé en 1888. Il est l'un des hauts lieux de la bataille de Verdun en 1916.

Le fort est désarmé en 1915 par un décret qui dégarnit aussi le fort de Douaumont, c'est donc un ouvrage sans armement lourd dont la tourelle de 75 mm a explosé dès à la suite du pilonnage des obusiers allemands. Le , les Allemands attaquent, le village tombe le mais le fort tient. Du 2 au , grâce à l'héroïsme du commandant Raynal et de sa garnison, le fort résiste à la 50e division allemande mais, après de très durs combats, les défenseurs doivent finalement se rendre. Les Allemands échouent cependant à prendre Verdun et, à l'automne, ils abandonnent le fort de Vaux qui est repris par les troupes françaises dans la nuit du 2 au .

Le fort de Vaux devient alors l'un des symboles des combats des poilus de la Première Guerre mondiale animés par le sens du devoir jusqu'à l'ultime sacrifice.

Historique de la construction[modifier | modifier le code]

Le fort est construit de 1881 à 1884 en maçonnerie ordinaire[1]. En 1886, la caserne est renforcée au moyen d'une carapace de béton de ciment de 2,25 m d'épaisseur, séparée des maçonneries par une couche de sable de 1 m.

Par le décret du , le ministre de la Guerre Georges Boulanger renomme tous les forts, batteries et casernes avec les noms d'anciens chefs militaires[N 1]. Pour le fort de Vaux, son nom Boulanger est en référence à un des généraux de la famille Dillon, le général Arthur Dillon. Le nouveau nom est gravé au fronton de l'entrée. Dès le , le successeur de Boulanger au ministère, Théophile Ferron, abroge le décret[N 2]. Le fort reprend officiellement son nom précédent, tout en gardant le nom Boulanger à son fronton.

Canon de 75 mm dans une des deux casemates de Bourges du fort de Vaux.

De 1904 à 1906, sont installés une tourelle de 75 mm avec son observatoire en capitale à droite et à gauche, deux observatoires cuirassés et trois coffres en contrescarpe : un coffre double nord-ouest, un coffre simple nord-est et un coffre simple flanquant la gorge. Les deux premiers coffres sont reliés au massif de l'observatoire voisin au moyen de communications bétonnées passant sous les fossés et recouvertes d'une dalle en béton armé de 1,25 m d'épaisseur. Les observateurs ne sont pas, à ce moment, reliés à la caserne bétonnée. Deux casemates de Bourges sont construites, armées chacune de deux canons de 75 mm : celle de gauche battant les abords du fort de Douaumont, les ravins de la Fausse-Côte, de la Caillette et du Bazil ainsi que le bois de la Caillette ; celle de droite battant les directions de la batterie de Damloup, les villages de Damloup et d'Abaucourt.

Observatoire d'artillerie face à la Woëvre.

De 1910 à 1912, les communications bétonnées sont complétées, de façon à relier la caserne bétonnée à tous les organes du fort. Cette caserne peut abriter 150 hommes. Le fort dispose de deux citernes en sous-sol.

Le fort de Vaux est classé monument historique le [2].

L’attaque du fort de Vaux (2-7 juin 1916)[modifier | modifier le code]

Dispositions de l’armée allemande[modifier | modifier le code]

Morceaux de la tourelle de 75 mm détruite le .
Positions du fort de Vaux et du fort de Douaumont (les lignes noires indiquent les positions allemandes lors de la bataille de Verdun en 1916).

Fin , les Allemands contiennent et écrasent la contre-attaque française sur la rive droite de la Meuse, tandis que sur la rive gauche leur propre offensive progresse : ils sont enfin parvenus à prendre le contrôle de la cote 304 et du Mort-Homme. L'opération suivante doit leur permettre d'atteindre les positions d'où ils pourront lancer l'assaut final sur la ville de Verdun : les objectifs sont l'ouvrage de Thiaumont, Fleury-devant-Douaumont, ainsi que les forts de Souville et de Vaux.

Cinq divisions — provenant du 1er corps bavarois, du 10e et du 15e corps de réserve — sont désignées pour mener l'offensive qui débute le . L'attaque de Vaux est planifiée pour le quatrième jour de l'offensive mais, le 15e corps de réserve ayant atteint tous ses objectifs dès le , l'assaut sur le front démarre dès le lendemain, .

Le fort de Vaux au début de la bataille[modifier | modifier le code]

Le fort de Vaux est plus petit que celui de Douaumont. Lorsque le , l'ordre est donné de se préparer à l'évacuation de la rive droite de la Meuse, des charges de démolition, placées depuis 1915, sont armées afin de pouvoir faire sauter l'ouvrage à tout moment mais deux jours plus tard, un obus de 420 mm pénètre dans le fort et détruit la pièce où sont entreposés les détonateurs. Un autre obus frappe la tourelle de 75 mm, toujours garnie de ses charges de démolition, provoquant une énorme explosion qui prive le fort de ses derniers canons ; ses quatre autres canons de 75 mm — répartis dans deux casemates de Bourges — ayant été retirés en 1915, la garnison les a remplacés par des mitrailleuses.

En 1916, le fort de Vaux est commandé par le commandant Raynal, âgé de 49 ans, qui a commencé la guerre à la tête du 7e régiment de tirailleurs algériens. Il est blessé à l'épaule par une balle de mitrailleuse en puis grièvement blessé en décembre lorsque son poste de commandement est touché de plein fouet par un obus. Après dix mois d'hospitalisation, le commandant Raynal revient sur le front le pour être à nouveau blessé à la jambe par un shrapnel quelques jours plus tard, ce qui lui vaut d'être promu officier de la Légion d'honneur. Encore convalescent au début de 1916, il ne marche qu'avec difficulté et la guerre semble terminée pour lui. C'est alors que le ministre de la Guerre annonce que les officiers qui ne peuvent pas servir en première ligne du fait de leurs blessures peuvent être nommés au commandement de forteresses. S'étant porté volontaire, le commandant Raynal demande à servir à Verdun où les Allemands viennent de lancer leur offensive.

Le commandant Raynal prend son poste le  ; à ce moment, les fantassins français s'accrochent à une ligne de tranchées situées devant le fort de Vaux mais uniquement pour éviter un assaut surprise de nuit car, de jour, la position est intenable. Le fort lui-même est tenu par une garnison d'environ 250 hommes[3] constituée par :

À partir du , d'autres soldats, chassés de leurs positions par l'offensive allemande, se réfugient dans le fort :

  • la 3e compagnie de mitrailleurs du 53e régiment d'infanterie[4] que le commandant Raynal conserve dans le fort, avec l'accord de son colonel[SER 1], a rejoint le fort dans la journée du [4] ;
  • des éléments du 142e régiment d'infanterie[4], appartenant aux 5e[6], 7e[4],[6] et 8e[4],[6] compagnies[SER 2] ; la 7e compagnie, affectée en première ligne, a rejoint le fort dans la nuit du 1er au [4] ;
  • des éléments du 101e régiment d'infanterie, revenus de l’étang de Vaux dans l'après-midi du et qui « n'étaient plus en état de faire des combattants »[4] ;

Lorsque le fort de Vaux est finalement encerclé, le , le commandant Raynal a, avec lui, plus de 500 hommes, quatre pigeons voyageurs et un cocker répondant au nom de Quiqui qui appartient à l'un des sapeurs. Il n'y a pas beaucoup de vivres mais l'approvisionnement en eau est en principe assuré grâce à une citerne de 5 000 litres.

L’attaque allemande[modifier | modifier le code]

Le fort de Douaumont ayant été pris rapidement — dès le , soit quatre jours après le début de l'offensive allemande sur Verdun — les Allemands concentrent leurs forces pour parvenir à créer une brèche décisive qui leur permettrait de marcher sur la ville de Verdun. Cependant toutes leurs offensives sont stoppées par une armée française qui connaît l'importance de garder cette place forte stratégique et lutte avec acharnement : à l'ouest ils sont contenus au Mort-Homme et ne parviennent pas à prendre la cote 304, à l'est ils s'enlisent du côté du village de Fleury-devant-Douaumont — qui change de mains seize fois durant la bataille — car celui-ci est sous le feu des forts de Souville et de Vaux. Ainsi, les forces allemandes décident de s'emparer dans les plus brefs délais du fort de Vaux qui représente un objectif primordial. Elles se donnent les moyens d'y parvenir en concentrant un maximum de troupes d'infanterie sur la rive droite de la Meuse, si bien que la veille de l'assaut elles se retrouvent dans des proportions de quatre contre un sur un front de six kilomètres. De plus, leur supériorité dans le domaine de l'artillerie est écrasante.

Le , sous le couvert d'un feu très intense, quatre compagnies du 39e régiment allemand progressent vers l'ouvrage fortifié. Les Français se retranchent dans les coffres de contre-escarpe et une âpre lutte s'engage dans les fossés du fort. Le , dans le coffre double situé au nord, les Allemands utilisent des lance-flammes à travers les créneaux, forçant les soldats français à se replier vers la caserne, tandis qu'au nord-est, à la suite de très violents combats au corps à corps, les Allemands parviennent à s'emparer du coffre simple et à pénétrer dans les galeries de liaison souterraines. Aussitôt, les défenseurs s'organisent et construisent des barrages de fortune avec tout ce qui leur tombe sous la main. Le chaos s'installe rapidement du fait de l'étroitesse des galeries (1,70 m en hauteur sur 1,20 m de large) qui empêche de manœuvrer correctement mais également à cause de l'obscurité. On se bat à la grenade, au lance-flammes, à la baïonnette ou encore à la pelle de tranchée. Plus de 600 Français s'entassent dans la caserne souterraine. La chaleur devient étouffante ; la situation qui est déjà très préoccupante devient catastrophique lorsque les citernes d'eau sont percées par des explosions souterraines. Dès lors, la soif tenaille les défenseurs du fort. Les 4 et , les Allemands attaquent par la gaine ouest à partir du coffre de contre-escarpe simple (nord-est) et parviennent à repousser les défenseurs dans les tréfonds des tunnels mais n'arrivent cependant pas à s'emparer définitivement du bastion. Certains soldats français parviennent à s'échapper par une ouverture dans le béton mais la plupart des défenseurs poursuivent la résistance. Le , une expédition de secours est finalement montée par les Français mais elle est très rapidement anéantie et les soldats assiégés comprennent qu'ils ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes. Finalement, le à h 30, c'est un groupe de 250 survivants éreintés, meurtris, assoiffés et à bout de forces qui finit par déposer les armes, au terme de six jours de combats effroyables. Les honneurs militaires leur sont rendus par leurs ennemis pour leur résistance héroïque.

Reddition[modifier | modifier le code]

Le à h 30 du matin, Raynal remet la reddition du fort de Vaux. Attaqués depuis des jours aux lance-flammes, épuisés, blessés, assoiffés, ce sont de véritables fantômes à qui les Allemands rendent les honneurs.

Raynal et ses hommes partent en captivité. Le commandant est conduit au quartier général du Kronprinz où on le complimente pour sa vaillante résistance. Le Kronprinz, n'ayant pas pu faire retrouver le sabre du commandant Raynal — qu'il ne pouvait avoir rendu lors de sa reddition : étant blessé il l'avait simplement laissé chez lui pour ne pas être gêné avec sa canne — lui remet d'abord un poignard de pionnier allemand en signe de respect et 10 min plus tard, il lui remet une épée d'officier français[SER 3].

Tentative de reprise du fort (8-17 juin 1916)[modifier | modifier le code]

Le lendemain, le général Nivelle dilapide en pure perte la vie de ses hommes du 2e zouaves et du régiment d'infanterie coloniale du Maroc dans une vaine tentative pour reprendre le fort, tentative menée en dépit des avis de son état-major. À peine les troupes ont-elles gagné leur position de départ, sous une pluie battante qui remplit d'eau les trous d'obus, qu'elles se retrouvent sous le feu des obusiers de 210 mm ; ce barrage préliminaire précède l'attaque de la 50e division allemande. Une poignée de soldats parvient à atteindre le fossé du fort et à jeter quelques grenades avant d'être fauchés par les mitrailleuses qui tirent depuis les superstructures du fort. Après dix jours de combats terribles, le 2e zouaves est relevé le après avoir perdu 19 officiers et 846 hommes dans cette attaque[7],[8].

Reprise du fort par l'armée française[modifier | modifier le code]

À la suite de l'offensive de grande envergure planifiée en septembre par le général Mangin, pour reprendre le secteur Douaumont-Vaux et ses deux forts, après 10 jours de combats et de bombardements, le fort de Vaux est évacué par les allemands. Dans la nuit du 2 au deux patrouilles du 118e régiment d'infanterie sont envoyées [9] pour vérifier : adjudant Lelay, direction corne ouest du fort et sergent Cheylan direction corne sud du fort. Elles arrivent sans incident dans les fossés du fort ; sur renseignements reçu de ces patrouilles, la 3e compagnie du 118e se porte en avant sur le fort de Vaux. Le sergent Cheylan trouve, à droite de la porte d'entrée, à la gorge du fort, un éboulement qui permet au capitaine Fouache, au lieutenant Mathelier et à une dizaine d'hommes du 118e d'escalader le fort. Ils parcourent la superstructure, notamment vers la tourelle de 75, sans trouver d'issue. En revenant près de l'éboulement qui leur avait permis l'escalade, le capitaine Fouache tombe du haut du fort dans le fossé et se contusionne gravement. Le lieutenant Mathelier, continuant les recherches, trouve près de la porte de la gorge un trou bouché par des sacs de terre. Il est ouvert à coups de pioche et le détachement du 118e pénètre dans le fort par ce trou. Le détachement du 298e y pénètre également. Le lieutenant Mathelier, continuant sa progression, pousse sa compagnie à l'extérieur dans les fossés nord-est du fort. Il envoie des patrouilles en avant du fort et assure toute la journée sa surveillance. Vers 3 heures, l’avis de l'occupation du fort parvient à Vaux-Régnier au poste de commandement du colonel du 118e RI[10].

Fort de ces succès, le , les troupes françaises arrivent à pousser leur offensive encore un peu plus, jusqu’au village de Bezonvaux marquant la fin de la 1re offensive de Verdun.

Le fort est alors réaménagé en observatoire et réarmé de mitrailleuses. D'importants travaux de remise en état sont entrepris durant l'année 1917 : on aménage des casemates, on creuse un puits à eau et près de 1 500 mètres de galeries souterraines profondes permettant, d'une part, de mettre les occupants à l'abri des bombardements de gros calibre et servant, d'autre part, de communications protégées entre les principaux points défense du fort. On installe également l'électricité destinée à l'éclairage et à la ventilation des locaux souterrains[11].

Liste de quelques combattants au fort de Vaux[modifier | modifier le code]

La liste ci-dessous, non exhaustive, recense seulement quelques noms parmi ceux de plusieurs centaines de poilus tombés au fort de Vaux ou dans ses environs immédiats pendant la première Guerre mondiale[12].

Combattants tués ou blessés avant le [modifier | modifier le code]

  • Jean Aubrerie, né le à Saint-Privat, soldat de 2e classe au 5e régiment d'infanterie, mort pour la France au cours d'un combat au fort de Vaux le [FI 1] ;
  • Auguste Pierre Constant Baby, né le à Lorris, médecin auxiliaire au 97e régiment d'infanterie, matricule 14385, classe 1911, tué à l'ennemi le à Vaux[FI 2] ;
  • Albert Besson, né le à Lorcy, canonnier au 114e régiment d'artillerie lourde, tué à l'ennemi le lors de la bataille de Verdun[FI 3] ;
  • Georges Émile Edmond Braquehays, né le à Mont-Saint-Aignan, soldat de 2e classe au 119e régiment d'infanterie, matricule 3241 au recrutement de Rouen, mort pour la France le sous le feu de l'ennemi au Fort de Vaux[FI 4] ;
  • Jacques Chêle, né le à Banyuls-sur-Mer, sergent au 53e régiment d'infanterie, matricule 305 au centre de recrutement de Perpignan, tué à l'ennemi le au Fort-de Vaux[FI 5]. Croix de Guerre. Déclaré mort pour la France le [13]. « Vieux serviteur d'un calme résolu, d'une bravoure à toute épreuve. Le 22 mai, étant aux tranchées de première ligne, s'est découvert pour suivre le mouvement de l'ennemi qui nous contre-attaquait. A été tué d'une balle à la tête »[14]. Un secours de 200 francs a été payé à sa veuve, Françoise Chêle (née Draper) résidant à Cerbère (66), le  ;
  • Alfred Auguste Chitel, né le à Caen, soldat au 5e régiment d'infanterie, matricule 9389, tué le au fort de Vaux[FI 6], son corps n'a jamais été retrouvé ;
Extrait du livret militaire de Charles Artur Demangeon.
  • Charles Arthur Demangeon, né le à Grandvillers et mort le à Bruyères, blessé par arme à feu à l'avant-bras gauche, lors d'une offensive allemande, le à Vaux, fait prisonnier lors de cette attaque et soigné en hôpital militaire allemand, titulaire de la croix de guerre 1914-1918, de la médaille commémorative de la bataille de Verdun et de la médaille militaire des blessés de guerre[réf. nécessaire] ;
  • Benoît Désarbre, né le à Roanne, soldat au 158e régiment d'infanterie, matricule 10912, mort pour la France le au fort de Vaux[FI 7] ;
  • Hébert Fernand Ernest Guibal, né le à Montpellier, sous-Lieutenant au 158e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Vaux[FI 8] ;
  • François Narcisse Eugène Lavallée, né le à Tourny, soldat de 2e classe au 28e régiment d'infanterie, mort pour la France le région de Vaux[FI 9] ;
  • Jean Marie Mahé, né le à Quessoy, diacre, sous-lieutenant au 24e régiment d'infanterie, mort pour la France le au fort de Tavannes près de Vaux[FI 10] ;
  • Louis Émile Maillet, né à Montluçon le , 53e régiment d'infanterie, disparu au combat le , déclaré mort pour la France le [FI 11] ;
  • Jean Marie Pierre Moraux, né le à Pleine-Fougères, soldat au 35e régiment d'infanterie, matricule 1232, tué à l'ennemi le au fort de Vaux[FI 12] ;
  • Émile Pierre Morin, né le à Saint-Arnoult-en-Yvelines, caporal au 101e régiment d'infanterie, 3e compagnie, disparu le près de la redoute no 3 du fort de Vaux, son corps n'a jamais été retrouvé. Déclaré mort pour La France le [FI 13] ;
  • Joseph Victor Pelissolo, né le à Nice, soldat de 2e classe au 24e régiment d'infanterie, mort pour la France le [FI 14] ;
  • Pierre Nicolle, né le à Issoudun, soldat au 408e régiment d'infanterie, 9e compagnie, matricule 1420, tué d'une balle à la tête sur les hauts du fort de Vaux, le [FI 15] ;
  • Alexis Antoine Picard, né à Désertines le , 53e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi au fort de Vaux le [FI 16] ;
  • Auguste Rey (surnom Lisan), né le à Reyvroz, soldat de 2e classe, matricule 07052, 158e Régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Vaux-devant-Damloup[FI 17]. Son corps n'a jamais été retrouvé. Médaille militaire à titre posthume (JO du 14 mars 1922)[15].
  • Émile-Marius Vincent, né le à Sévérac-le-Château, soldat au 10e bataillon de chasseurs à pied, blessé très grièvement le au combat du fort de Vaux, amputé du bras gauche (éclats d'obus articulation épaule gauche), chasseur remarqué pour son courage alors qu'il a contribué à repousser une attaque ennemie. Il se retire à Séverac-le-Château où, malgré son handicap, il a exercé le métier de facteur à bicyclette[16]. Titulaire de la croix de guerre avec palme il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1934.

Unités et combattants ayant participé à la défense du fort du Vaux entre le 2 et le [modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive, ayant vocation à être complétée au fur et à mesure des recherches.

  • Sylvain Eugène Raynal, commandant du fort[17].

142e régiment d'infanterie[modifier | modifier le code]

Le 142e régiment d'infanterie (colonel Tahon) a fourni au fort sa garnison.

Bataillon Chevassu[modifier | modifier le code]

Ce bataillon composé des 5e, 6e, 7e, 8e compagnies et de la 3e compagnie de mitrailleuses[6] n'est pas tout entier à l'intérieur du fort de Vaux ; il occupe, devant et à l'est, la tranchée de Belfort avec les 7e et 8 compagnies, les deux autres étant en soutien au sud-est[6].

3e compagnie de mitrailleuses[modifier | modifier le code]

Elle fait partie de la garnison du fort au et comprend :

  • le lieutenant Bazy[SER 4], commandant la section de mitrailleuses, blessé à l'épaule par un éclat d'obus au fort de Vaux qui garde toutefois son poste de commandement[18],[6],[4] en étant affecté à la casemate de Bourges de gauche et aux barrages des chemins couverts voisins à partir du [4]. Le il y repousse, avec le lieutenant Girard, une attaque au lance-flammes[4] ;
  • Lurato, mitrailleur dans la section de mitrailleuse du lieutenant Bazy, blessé à la main droite[SER 5].
6e compagnie[modifier | modifier le code]

Elle fait partie de la garnison du fort au et comprend :

  • le sous-lieutenant Albagnac[SER 4], blessé au fort de Vaux[18],[6], de la compagnie Alirol qui défend le barrage du chemin de gaine conduisant au coffre Nord-Est et le barrage de l'observatoire à partir du [4] ;
  • le lieutenant Alirol[SER 4] (ou Alerol[6]), commandant la 6e compagnie dite « de garnison »[4], « bras droit du commandant Raynal »[4],[18] qui « garde un rôle de surveillance générale »[4]. Il est le dernier à quitter le fort avec le commandant Raynal[SER 6] ;
  • le caporal Bonnin[SER 4],[4] ,[6], qui commande les grenadiers de la 6e compagnie du lieutenant Alirol[4] ;
  • le sous lieutenant Fargues[SER 4] (ou Largues[18],[6]), de la compagnie Alirol qui défend le barrage du balcon et la grille donnant sur le fossé de gorge à partir du . Comme beaucoup, il est atteint de fièvre pendant la défense du fort[4].
7e compagnie[modifier | modifier le code]

La 7e compagnie a défendu, avec la 8e, les tranchées de Belfort et Montbéliard avant de rejoindre le fort. Elle comprend :

  • l'aspirant Léon Buffet[SER 7], classe 1916[18],[6],originaire de Bourgogne[4], il conduit la 7e compagnie après le décès du capitaine Tabourot[4]. Le , il est chargé de mener le mouvement visant à évacuer une partie des "bouches inutiles" après le constat de l'épuisement de la citerne d'eau[4]. Après avoir rapporté l'état de la situation du fort aux généraux, il réussit, accompagné de son sergent blessé et resté en chemin, à rejoindre depuis le fort de Tavannes le fort de Vaux en entrant par le coffre simple sud-ouest le [4] ;
  • le capitaine Georges Tabourot, né le à Spoy[FI 18], commandant la 7e compagnie[4], mort le au fort de Vaux des suites de ses blessures infligées par une grenade alors qu'il défend la brèche nord-est[SER 4],[18],[6].
Compagnie à identifier au sein du bataillon Chevassu[modifier | modifier le code]
  • adjudant Brun[SER 4] (ou Brune[18],[6]) ;
  • sous-lieutenant Charles, blessé au combat le [19], combat avec Tabourot et Buffet[4] ;
  • Cuas[SER 4] ;
  • sous-lieutenant Huguenin[6], fait un prisonnier allemand le [19] ;
  • sous-lieutenant Pataut, blessé au combat le avec le sous lieutenant Charles[19] ;
  • aspirant Salva[SER 4] (ou Tuzel[18],[6]), blessé par une attaque au lance-flamme avec une quinzaine d'homme et des mitrailleurs du lieutenant Bazy[4] ;

53e régiment d'infanterie[modifier | modifier le code]

Le 53e régiment d'infanterie est constitué d'une cinquantaine de mitrailleurs[4] — au moins la 3e compagnie de mitrailleuses[4], peut-être la 11e compagnie[6] — parmi lesquels :

  • Joseph Jean Balluais, né le à Placé (Mayenne), mort pour la France le au fort de Vaux ;
  • le lieutenant Chald, commandant la compagnie de mitrailleuse[4], probablement la 3e ;
  • André Curan, caporal à la 11e compagnie, tué à l'ennemi le au fort de Vaux ;
  • Henri Émile Jules Dupuis, soldat matricule 2993, classe 1913, né le à Paris 6e, tué le au fort de Vaux[FI 19] ;
  • le lieutenant Girard[SER 4], blessé au fort de Vaux, il défend le coffre double avec le sous-lieutenant Denizet, puis le barrage de la gaine conduisant au coffre double à partir du [4]. Le , il fait preuve de bravoure en repoussant une attaque dans les gaz et l'obscurité complète, puis le avec le lieutenant Bazy, une autre attaque au lance flamme[4] ;
  • Émile Laneury, né le à Vallon-en-Sully (Allier), soldat mort pour la France le au fort de Vaux[FI 20] ;
  • le lieutenant de Roquette[SER 4], dit aussi sous-lieutenant, grièvement blessé à la cuisse et à l'œil pendant les combats qui coutèrent la vie au lieutenant Tabourot[4].

Régiments d'artillerie[modifier | modifier le code]

  • le lieutenant Denizet[SER 4] (ou De Nizet[18],[6]), défend le coffre de gorge et la gaine qui y conduit dans la journée du [4] ;
  • le lieutenant Rabatel[SER 4],[18] (ou Rabuttel[4] ou Rebattet[6]), dit aussi sous-lieutenant, défend la casemate de Bourges de droite et la gaine y conduisant à partir du , où il repousse une attaque allemande le [4].

2e régiment du génie[modifier | modifier le code]

  • aspirant Bérard[SER 4],[18],[4],[6] ;
  • Louis Huvet, soldat mort pour la France le au fort de Vaux[FI 21] ;
  • lieutenant Roy[SER 4],[18],[6], dit aussi sous-lieutenant, il commande les sapeurs[4].

101e régiment d'infanterie[modifier | modifier le code]

  • Barame, médecin[18],[6] ;
  • Conte, médecin auxiliaire[6], blessé au fort de Vaux[SER 4], il soigne le commandant Raynal lorsque celui-ci est atteint d'un accès de fièvre[4],[SER 8] ;
  • Gaillard, médecin auxiliaire[18],[6], blessé au fort de Vaux[SER 4] ;
  • lieutenant Tournery, tué le au fort de Vaux, la tête traversée d'une balle[SER 4],[18],[6] ;
  • Roger Vanier, brancardier, classe 1916, né à Montfort l'Amaury (Yvelines), il est nommé caporal après avoir réussi à sortir du fort avec une trentaine de soldats le [18],[6].

Régiment non identifié[modifier | modifier le code]

  • sergent Narcisse, mitrailleur, tué au fort de Vaux le d'une balle en plein front[6] ;
  • caporal Réveille, (remplace le sergent Narcisse à la mitrailleuse)[6] ;
  • soldat Sénécal, combat avec Tabourot et Buffet[4] ;
  • sapeur Traxler, télégraphiste, qui a atteint le fort sans matériel, avec un autre sapeur mais avec son chien Marquis (ou Quiqui), le reste du groupe étant « resté en route avec l'appareil détruit »[SER 9].

321e régiment d'infanterie[modifier | modifier le code]

Ce régiment participe à l'attaque du destinée à libérer le fort et y subit de lourdes pertes dans son encadrement[4],[6] :

  • trois tués :
    • le sous-lieutenant Billaud,
    • le commandant Henri Isaïe Favre, né le à Baix (Ardèche), chef de bataillon au 321e régiment d'infanterie, tué d'une balle dans la tête alors qu'il menait une attaque en direction du fort de Vaux, chevalier de la Légion d'honneur (1907), croix de guerre avec palmes, médaille coloniale avec agrafes " Algérie et Sahara", citation à l'ordre du régiment et à l'ordre de l'armée, mort pour la France[FI 22],
    • le sous-lieutenant Morel ;
  • cinq blessés :
    • le lieutenant Aymé,
    • le sous-lieutenant Bellot,
    • le sous-lieutenant Desfougère,
    • le lieutenant Ray,
    • le sous-lieutenant Rives.

Combattants tués ou blessés après le [modifier | modifier le code]

2e zouaves et infanterie générale du Maroc[modifier | modifier le code]

Ces compagnies, qui ont participé le à une attaque visant à libérer le fort, ont perdu :

  • Georges Gallion, né le à Koné (Nouvelle-Calédonie), soldat au 1er régiment d'infanterie coloniale (du Maroc), matricule 7314, tué au combat le , au Bois Constant, à l'âge de 19 ans, aucune sépulture n'a pu être retrouvée. Citation à la médaille militaire (croix de guerre étoile de bronze, médaille de Verdun) ;
  • Georges Garing, né le à Paris, sous-lieutenant au 2e zouaves, tué à l'ennemi le  ;
  • le commandant Gilbert[6] tué le  ;
  • le commandant Henri Jérôme de Mouy tué le [6] ;
  • Pierre Marie Lepipec, soldat au régiment d'infanterie coloniale du Maroc tué le au fort de Vaux ;
  • Louis Marie Métayer, né le à Maël-Carhaix (Côtes-d'Armor), 2e régiment de zouaves, matricule 498, mort pour la France le au fort de Vaux ;
  • Marcel de Peindray d'Ambelle, né le à La Plaine-des-Palmistes (La Réunion), sergent au régiment d'infanterie coloniale du Maroc, tué le au fort de Vaux ;
  • Antonin Auguste Petit, né le à Oris-en-Rattier (Isère), soldat au 2e régiment de marche de zouaves, classe 1916, tué à l'ennemi le au fort de Vaux, titulaire de la médaille militaire, croix de guerre avec étoile d'argent, médaille de Verdun ;
  • Joseph Tressens, né le à Fitou (Aude), matricule 1093 au recrutement de Béziers, soldat au régiment d'infanterie coloniale du Maroc, tué à l'ennemi le au fort de Vaux[FI 23] ;
  • Louis Viala, né le à Lautrec (Tarn), soldat au 7e régiment d'infanterie coloniale du Maroc, tué à l'ennemi le au fort de Vaux.

Autres régiments[modifier | modifier le code]

  • Eugène Jean Arrachart, né le à Albert, soldat au 305e régiment d'infanterie, matricule 12544, tué à l'ennemi le au fort de Vaux[FI 24] ;
  • Albert Calixte Besson, né le à Moûtiers, soldat de 2e classe au 114e bataillon de chasseurs, tué à l'ennemi le à Froide Terre devant Verdun[FI 25] ;
  • Albert Charles Besson, aspirant de la 2e compagnie du 119e régiment d'infanterie (matricule 6222 - active), grièvement blessé le à Bezonvaux ;
  • Emmanuel Félix Marie Droumaguet, né le à Plouëc-du-Trieux, soldat de 2e classe au 132e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le région de Vaux[FI 26] ;
  • Charles Louis Lannuzel, né le à Saint-Marc, soldat de 2e classe au 62e régiment d'infanterie, blessé le par des éclats d'obus dans la région lombaire au fort de Vaux, mort à Landrecourt le des suites de ses blessures[FI 27] ;
  • Aristide Liger, né le à Gy-en-Sologne, voltigeur à la 6e compagnie du 82e régiment d'infanterie, matricule 773, tué à l'ennemi le [FI 28] ;
  • Leu Gilles Peindray d'Ambelle, né le à Saint-Louis (La Réunion), soldat de 2e classe au 41e régiment d'infanterie coloniale, tué à l'ennemi le au bois de Chenais, près du fort de Vaux[FI 29], son corps n'a jamais été retrouvé ;
  • Auguste Rochelet, né le à Saint-Angel, 216e régiment d'infanterie, mort au fort de Vaux le des suites de ses blessures[FI 30].
  • Gabriel Régis Soubeyre, né le à Monlet, 298e régiment d'infanterie, blessé le par des éclats d'obus au fort de Vaux, mort à Landrecourt le des suites de ses blessures[FI 31].

Tourisme[modifier | modifier le code]

En 2017, 61 358 personnes ont visité le fort de Vaux[20], un effet du centenaire, à comparer aux 40 808 visiteurs de l'année 2013[21].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Note no 5285 du du ministre de la guerre Boulanger aux généraux commandant les régions militaires ; décret présidentiel du pour les nouvelles dénominations des forts, batteries et casernes sur proposition du ministre de la guerre, M. le général Boulanger.
  2. Lettre no 14980 bis du de M. le ministre de la Guerre, M. le général Ferron, abrogeant le décret présidentiel du .

Références[modifier | modifier le code]

  • Sylvain Eugène Raynal 1919 :
  • Fiches individuelles sur le site "Mémoire des hommes" :
  1. « Jean Aubrerie », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Auguste Pierre Constant Baby », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Albert Besson », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Georges Émile Edmond Braquehays », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Jacques Chêle », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Alfred Auguste Chitel », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Benoît Désarbre », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Hébert Fernand Ernest Guibal », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  9. « François Narcisse Eugène Lavallée » (consulté le ).
  10. « Jean Marie Mahé », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Louis Émile Maillet », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Jean Marie Pierre Moraux », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Émile Pierre Morin », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  14. « Joseph Pelissolo », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Pierre Nicolle », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Alexis Antoine Picard », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Auguste Rey », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Georges Marie Albert Tabourot », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Henri Émile Jules Dupuis », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Émile Laneury » (consulté le ).
  21. « Huvet Louis Alphonse », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Henri Isaïe Favre », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  23. « Joseph Tressens », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Eugène Jean Arrachart », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Albert Calixte Besson », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Emmanuel Félix Droumaguet », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Charles Louis Lannuzel » (consulté le ).
  28. « Aristide Liger », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Leu Gilles Peindray d'Ambelle », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Auguste Rochelet », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Gabriel Régis Soubeyre », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  • Autres références :
  1. Collectif 1932, p. 1-2.
  2. « Fort de Vaux », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  3. a b et c Plaque commémorative de l'association "Les défenseurs du fort de Vaux" située au fort de Vaux.
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am et an Journal du commandant Raynal : le fort de Vaux, A. Michel (Paris), (lire en ligne).
  5. Ouvrage militaire, Historique du 5e Régiment d'artillerie à pied pendant la guerre 1914 - 1918, Imprimerie Berger Levrault, , 72 p. (lire en ligne), p33.
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac et ad Henry Bordeaux, La revue des deux mondes 1916 : Parution du 15 octobre 1916 (lire en ligne), p. 752 à 786.
  7. « Historique du 2e régiment de marche de zouaves. Du 2 août 1914 au 11 novembre 1918 : Fort de Vaux » [PDF], sur free.fr (consulté le ).
  8. Martial Lopez 1921, p. 19.
  9. Yveline Le Grand, « Yves Le Baut (1882 – 1916) – la reprise du fort de Vaux », sur quemeneven1418.org, (consulté le ).
  10. « J.M.O. du 118e R. I. 25 septembre 1915-31 décembre 1916 (26 N 682/13) », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Le fort de Vaux ou fort Dillon », sur fortiffsere.fr (consulté le ).
  12. « Fichier des morts pour la France de la guerre 1914-1918, Ministère de la Défense », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Jacques Chêle », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  14. « blamont.info - Textes - 1916 - Un prêtre dans les tranchées : Augustin Limagne (1872-1919) », sur www.blamont.info (consulté le ).
  15. « 1 R 771 - REY, Auguste-Marius - 1907 », sur archives.hautesavoie.fr (consulté le ).
  16. « Verdun :Il y a 100 ans, la mère des batailles : Au cœur des combats acharnés, les forts français », sur ladepeche.fr, La Dépèche, (consulté le ).
  17. « Journal du commandant Raynal », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  18. a b c d e f g h i j k l m n o et p collectif, La Grande guerre du XXe siècle, Paris, Maison de la Bonne presse, , p. 693.
  19. a b et c 142e régiment d'infanterie. Journal des Marches et Opérations du 20 janvier 1916 au 1er novembre 1917 - 26N693.
  20. « Les chiffres clés économiques du tourisme en Lorraine (2017) », sur observatoire-lorraine.fr (consulté le ).
  21. « Les chiffres clés économiques du tourisme en Lorraine (2013) », sur observatoire-lorraine.fr (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Laurent Binois et Jean-Luc Kaluzko, Vaux, histoire d'un fort : la construction du fort de Vaux et les événements de 1916, Louviers, Ysec, , 80 p. (ISBN 2-84673-028-8, BNF 38993647) . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Henry Bordeaux, Les derniers jours du Fort de Vaux (9 Mars - 7 Juin 1916), Paris, Plon, , 366 p. (ISBN 978-1293672594), p. 366.
  • Martial Lopez, Historique du 2e régiment de marche de zouaves : Du 2 août 1914 au 11 novembre 1918, Paris, Henri Charles-Lavauzelle, , 41 p.
  • Sylvain Eugène Raynal (préf. Eugène Étienne), Le drame du fort de Vaux : journal du commandant Raynal, Verdun, Éditions lorraines Frémont, , 256 p. (ASIN B003UAJPJO) . Document utilisé pour la rédaction de l’article Réédition en 1949 par les éditions Albin Michel, Paris, sous le titre Journal du commandant Raynal : le fort de Vaux . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Collectif, Notice sur le Fort de Vaux et son rôle pendant la bataille de Verdun, Verdun, Éditions Lorraines Frémont, coll. « La bataille de Verdun dans l’Histoire », , 24 p. (ASIN B0000DTBDH) (Fascicule décrivant le fort, sa prise par les Allemands, sa reprise par les Français et comportant un guide de visite du fort) . Document utilisé pour la rédaction de l’article

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]