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Quarante pianos à votre disposition dans Paris

Après Sydney et San Jose, le projet Play Me, I'm Yours met à disposition, gratuitement, des instruments en libre service dans les rues de la capitale, du 22 juin au 8 juillet.

Seul dans votre chambre, derrière votre synthétiseur les yeux fermés, vous imaginez la foule en délire vous acclamer. Play Me, I'm Yours ne vous promet pas l'Olympia mais au moins un public. Créé en 2008, par l'artiste britannique Luke Jerram, le succès de ce projet a conquis le monde entier. Le principe? Des dizaines de pianos customisés sont installés dans les rues d'une ville, et mis à disposition des passants. Après Sydney, Barcelone, Londres, entre autres, les instruments envahissent les rues parisiennes. Un air de Mozart ou de Ray Charles vous vient en tête, installez-vous, c'est gratuit.

Play Me, I'm Yours dans les rues de Londres, en juillet 2010:

À Paris, Play Me, I'm Yours (littéralement «Joue-moi, je suis à toi») débute le 13 juin, au Forum des Halles par l'atelier customisation. À la manière d'un Relooking Extrême, pendant trois jours, des plasticiens (de la peinture au street art) vont s'armer d'imagination et donner une seconde vie à quarante pianos. Que les curieux se rassurent, cet espace de travail est ouvert au public. Le 21 juin, jour de la Fête de la musique, le Palais-Royal accueillera cet «orchestre» pour une soirée colorée.

Ne soyez pas timides

Puis, du 22 juin au 8 juillet, l'artiste, c'est vous. Les quarante instruments seront disposés dans les rues, lieux touristiques ou quartiers populaires, parcs ou jardins, pour laisser s'exprimer le musicien qui est en vous. Les lieux exacts seront dévoilés le 20 juin sur le site: streetpianos.com/paris2012. Ne soyez pas timides, c'est en s'asseyant derrière un piano des rues de Londres que le musicien Paul Gbegbaje s'est fait remarquer par le Festival de la ville de Londres qui lui a offert le fameux piano. Mais pas seulement. Le jeune homme est arrivé deuxième lors de l'émission Britain's Got Talent. Le créateur du projet, Luke Jerram, en est intimement persuadé: «Il semble qu'il existe beaucoup de musiciens qui n'ont pas accès à un piano. Ceci est une toile pour leur créativité.»

À Sydney, l'anecdote relève de la romance. Deux journalistes envoyés pour couvrir l'événement sont tombés fous amoureux autour de l'un de ces pianos. Depuis, le couple s'est marié.

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3 commentaires
  • Alain Navarro

    le

    Ah oui j'oubliais, j'espère que Christophe Girard ne va pas faire comme pour Nuit Blanche, c'est à dire faire croire que c'est lui qui a eut cette idée avant tous les autres...Je rappelle juste que la Nuit Blanche a vu le jour à Bruxelles avant Paris...

  • Alain Navarro

    le

    J'ai découvert cela à Tel-Aviv. Les gens jouent, d'autres chantent c'est vraiment bien. Mais à Paris, à mon avis ils vont être détériorés en moins de trois jours...

  • Fanchon LE DOZE

    le

    Ca, c'est une idée sympa.