Dans un futur proche où les foyers disposeront d'androïdes domestiques pour les travaux du ménage, un pianiste, dont un rival en amour et en art a cassé la main, apprend à son robot à jouer du piano en virtuose. Celui-ci ne se contente pas néanmoins d'interpréter Brahms mais se transforme en bombe qui menace d'exploser si les deux rivaux ne parviennent pas à jouer du Bach aussi bien que Glenn Gould.
Le film de Mark Goldstein a le charme de ces productions improbables qui témoignent d'une volonté un peu mégalomane (le réalisateur est à la fois producteur, scénariste et responsable du design des robots) d'échapper aux catégories existantes et de s'adresser à... on ne sait qui, un spectateur peut-être introuvable (les amateurs de science-fiction mélomanes ?).
Des créatures numériques côtoient donc des humains en chair et en os pour un mélange pour le moins bizarre de drame psychologique, d'anticipation inquiète et d'exaltation de la musique classique.
Entre autres incongruités, on aura noté la présence furtive de Gérard Depardieu en reporter de la télévision. Deux plans.
Film belge de Mark Goldstein avec Billy Boyd, Dominic Gould, Smadi Wolfman. (1 h 22.)
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