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Nice : La bohème à l’Opéra !

"La Bohème" de Giacomo Puccini, à l’Opéra de Nice, c’est quatre dates en mars ! Notez-les bien dans vos agendas !

La Bohème à l’Opéra de Nice c’est : le dimanche 11 mars à 15h, le mardi 13 mars à 20h, le jeudi 15 mars à 20h et le samedi 17 mars à 20h

- Direction Musicale : Derrick Inouye
- Mise en scène : Maurizio Scaparro
- Décors et costumes : Jean-Michel Folon
- Lumières : Davide Ronchieri

- Mimi : Amarilli Nizza
- Rodolfo : Lorenzo Decaro
- Musetta : Paula Almerares
- Marcello : Jean-Luc Ballestra
- Schaunard : Zoltan Nagy
- Colline : Thomas Dear
- Benoît et Alcindoro : Rémy Corazza
- Parpignol : Diego Saavedra
- Le Sergent : Igor Binello
- Le Douanier : Andréa Ferrini

- Orchestre Philharmonique de Nice
- Chœur de l’Opéra de Nice, direction Giulio Magnanini
- Chœur d’enfants de l’Opéra de Nice, direction Philippe Négrel

Acte 1

Une mansarde dans le Quartier Latin où vit l‘inséparable quatuor –Rodolphe le poète, Marcel le peintre, Colline le philosophe et Shaunard le musicien. Ils luttent contre la faim avec gaîté et jouent des tours au propriétaire de leur logement quand il insiste pour toucher son loyer. Rodolphe écrit à as a table pendant Marcel peint. Lors de leur duo Rodolphe décide de sacrifier son manuscrit pour alimenter le poêle. Ils déchirent le premier acte et le jettent au feu. Colline revient avec une pile de livres qu’il n’a pas réussi à engager au mont-de-piété. Un deuxième acte de la tragédie va au feu. C’est la nuit de Noel, Shaunard les rejoint et leur propose d’aller dîner dans au café Momus, leur repaire favori. On frappe à la porte, c’est Benoît, le propriétaire. Ils l’invitent à boire avec eux cela le rend bavard : il se vante des femmes qu’il a conquise. Les quatre amis feignent l’indignation. Lui, un homme marié, commettre des actes aussi peu honorables ! Ils le jettent dehors. Tous se mettent en route pour le café Momus sauf Rodolphe qui doit terminer un article. Il s’assied à sa table. Soudain on frappe timidement à la porte. Rodolphe se précipite pour ouvrir la porte. Une frêle et séduisante jeune femme se tient sur le seuil avec une bougie dans sa main et une clé dans l’autre. Elle entre. Elle rallume sa bougie puis au moment de repartir, s’effondre sur une
chaise, prise d’un accès de toux. Elle se remet et le courant d’air éteint sa bougie, puis celle de Rodolphe. Elle laisse tomber sa clé. C’est Rodolphe qui la retrouve, il la glisse dans sa poche. Guidé par la voix de Mimi, il se rapproche d’elle, et le saisit par la main.

Acte 2

Une place, quelques boutiques et le café Momus. Colline se tient près d’un magasin de vêtements. Shaunard marchande le prix d’un cor avec un ferblantier. Marcel taquine les filles qui le bousculent dans la foule. Des marchants ambulants vantent leurs marchandises ; des bourgeois, des étudiants et des ouvrières s’interpellent ; les clients du café passent commande. Rodolphe achète à Mimi un chapeau. Ses amis sont assis à la terrasse du café. Il les rejoint avec Mimi, et la leur présente. Parpignol, le marchand de jouet, traverse la salle et s’éloigne,
suivi des enfants. Le quatuor, devenu quintette, commande à boire et à manger. Des boutiquières regardent une jeune femme qui s’approche et s’exclament : « C’est Musetta ! Ce qu’elle est belle ! Un vieux gâteux l’accompagne ! » Musetta et Marcel se sont aimés, querellés et séparés. Elle est maintenant la maîtresse d’Alcindoro, un riche vieillard. Quand elle arrive sur la place, il la suit difficilement hors d’haleine. Bien que Musetta et Marcel fassent de leur mieux pour paraître indifférents, ils sont encore très émus l’un par l’autre. Elle chante une valse, Marcel se joint à la reprise. Puis elle prétend que sa chaussure la blesse et
oblige le pauvre Alcindoro à la lui ôter pour la porter chez le cordonnier. Elle embrasse aussitôt Marcel et se joint aux autres. On entend se rapprocher les tambours du régiment. Une grande confusion règne sur la place. Musetta est toujours sans chaussure, aussi Marcel et Colline la prennent-ils sur les épaules. Ils traversent ainsi la foule qui leur faire une ovation avant de s’en prendre à Alcindoro dont la grotesque apparition, une paire de chaussure à la main, est accueillie par des quolibets.

Acte 3

C’est l’aube, et les quintes de l’orchestre illustrent à merveille le froid qui règne. Des balayeurs des rues, des livreuses de lait, des paysans portant les produits de leur ferme, attendent de pouvoir pénétrer dans la ville. Mimi arrive, elle semble épuisée, un accès de toux la saisit. Elle fait parvenir un message à Marcel qui sort de la taverne. Il lui confie qu’il gagne mieux sa vie en peignant des enseignes que des tableaux et que Musetta donne des leçons de musique. Rodolphe est avec eux. Mimi veut-elle se joindre à eux. Elle pleure et lui avoue que la jalousie de Rodolphe est telle qu’elle craint qu’ils ne doivent se séparer. Rodolphe sort de la taverne pour chercher son ami. Mimi se cache derrière un arbre et l’entend déclarer qu’il veut se séparer d’elle à cause de leurs fréquentes disputes. Une toux
violente révèle la présence de Mimi. Ils décident de se séparer. Entre-temps, Marcel est retourné à l’auberge où il a trouvé Musetta en conversation galante avec un étranger. Cela provoque une dispute. L’adieu des amants devient ainsi un quatuor.

Acte 4

Dans la mansarde, Rodolphe se languit de Mimi dont il n’a aucune nouvelle, et Marcel de Musetta qui l’a une fois de plus quitté pour un de ses riches protecteurs. Les quatre amis essaient de parer à la pauvreté et à la tristesse en jouant la dignité, puis se livrent à toutes sortes de gambades dans leur grenier. La fête bat son plein quand la porte s’ouvre. Musetta entre et leur annonce que Mimi est mourante. Son dernier souhait est de pouvoir retourner dans cette mansarde où elle à été si heureuse avec Rodolphe. Il se précipite au-devant
d’elle et guide ses pas chancelants jusqu’au lit, où il l’allonge avec précaution. Elle tousse, ses mains sont glacées. Musetta Tend ses boucles d’oreille à Marcel pour qu’il aille les vendre et acheter des provisions ? Colline ôte son manteau et, après ‘avoir salué par « la chanson du Manteau », va le vendre pour remplir e garde-manger. Musetta court chercher un manchon pour Mimi dont les mains sont toujours glacées. Rodolphe reste seul avec la mourante. Mimi évoque leur passé. Musetta revient avec les autres, ils réalisent, avant Rodolphe, que leurs secours sont superflus. Il lit sur leurs visages ce qui vient d’arriver, pousse
un cri et s’effondre en sanglotant sur le corps inanimé.

Opéra de Nice - 4&6 rue saint-François-de-Paule - 06300 Nice - Tél : 04.92.17.40.79

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