Fin de la grève à la Comédie-Française

Le personnel en grève à la Comédie-Française s'est prononcé majoritairement en faveur de la reprise du travail lundi, à l'occasion d'une assemblée générale, mettant fin au conflit entamé mercredi, a-t-on appris auprès de la direction et du syndicat Synptac-CGT.
Le personnel en grève à la Comédie-Française s'est prononcé majoritairement en faveur de la reprise du travail lundi, à l'occasion d'une assemblée générale, mettant fin au conflit entamé mercredi, a-t-on appris auprès de la direction et du syndicat Synptac-CGT.

Temps de lecture : 2 min

Le personnel en grève à la Comédie-Française s'est prononcé majoritairement en faveur de la reprise du travail lundi, à l'occasion d'une assemblée générale, mettant fin au conflit entamé mercredi, a-t-on appris auprès de la direction et du syndicat Synptac-CGT.

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Le personnel a voté à 75% pour la fin de la grève, a précisé le secrétaire général de la Comédie-Française, Patrick Belaubre.

Les deux parties sont parvenues à un accord concernant des négociations sur la rénovation de la grille salariale, une revendication du personnel qui remonte à 2008, selon le délégué du Synptac-CGT, Zouhair Smaoui.

Des négociations sont également menées entre les syndicats, la direction de la Comédie-Française et les ministères de tutelles sur le montant de la prime exceptionnelle réclamée par les salariés.

Les grévistes "ont fait énormément de concessions", a estimé Zouhair Smaoui. Ils réclamaient une prime de 1.600 euros, contre une offre de la direction de 200 à 400 euros, selon les syndicats.

"On va laisser une chance pour que les négociations commencent dans de bonnes conditions", a ajouté le délégué syndical.

Faute de négociations sur une nouvelle grille salariale, les trois syndicats de la Comédie-Française, le Synptac-CGT, la Snapac-CFDT et la SADPCF-UNSA, demandaient un partage plus équitable entre les différentes catégories de salariés des excédents de l'établissement public.

Les excédents sont partagés chaque année à raison de 76,5% au profit des 37 sociétaires, 16,5% à celui des 360 salariés et pensionnaires, 7% étant mis en réserve.

"La Trilogie de la villégiature" de Goldoni devait faire son entrée au répertoire de la Comédie-Française mercredi dernier, à l'occasion de l'ouverture du Théâtre éphémère, une salle en bois construite au Palais-Royal pour permettre la poursuite des activités durant des travaux dans le bâtiment principal.

Les premières représentations avaient été remplacées par "Le Malade imaginaire" de Molière, joué jusqu'au 15 janvier. Les représentations prévues lundi et mardi ont également été annulées.

Les représentations devraient vraisemblablement reprendre jeudi, a précisé la direction.