Le 19e Festival du film fantastique de Gérardmer promet "diversification" et "renouveau"

La sélection officielle du 19e Festival du film fantastique de Gérardmer, du 25 au 29 janvier, est marquée par
La sélection officielle du 19e Festival du film fantastique de Gérardmer, du 25 au 29 janvier, est marquée par "le renouveau, la diversification du genre avec des nouveaux pays représentés", ont assuré les organisateurs mercredi lors d'une conférence de presse.

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La sélection officielle du 19e Festival du film fantastique de Gérardmer, du 25 au 29 janvier, est marquée par "le renouveau, la diversification du genre avec des nouveaux pays représentés", ont assuré les organisateurs mercredi lors d'une conférence de presse.

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Le nouveau film du réalisateur américain Francis Ford Coppola, "Twixt", ouvrira cette 19e édition, présidée cette année par l'auteur et metteur en scène français Enki Bilal.

Ce dernier sera entouré de la réalisatrice Tonie Marshall, du dessinateur et metteur en scène Joann Sfar, ainsi que des comédiens Tomer Sisley, Vincent Desagnat ou Christine Citti.

Parmi les 25 films présentés, huit concourent dans la sélection officielle, marquée cette année par "un véritable renouveau, avec beaucoup de premiers films", a souligné le nouveau programmateur du festival, Hedi Zardi.

Aux côtés des réalisateurs américains, espagnols et asiatiques, qui tiennent depuis plusieurs années le haut de l'affiche dans le fantastique, des oeuvres de metteurs en scène sud-américains ou nord-européens seront représentées lors de cette édition, "dont certaines sont de véritables pépites", ont assuré les organisateurs.

"Le genre ne s'essouffle pas, contrairement à ce qui a pu être dit", a insisté Hedi Zardi.

Parmi les films les plus attendus, "Pastorela", du Mexicain Emilio Portes, ou "Babycall", du réalisateur norvégien Pal Sletaune, font figure de favoris.

Les courts-métrages seront également représentés lors du festival avec sept oeuvres en compétition officielle, et dont le jury sera présidé par le directeur de la programmation de la Cinémathèque française, Jean-François Rauger.

Gérardmer rendra par ailleurs hommage au comédien américain Ron Perlman ("La guerre du feu", "Le nom de la rose", "Drive") et dont le réalisateur fétiche, Jean-Jacques Annaud, viendra lui remettre un prix.

En proie à de sérieuses difficultés financières, le festival de Gérardmer, qui a succédé à celui d'Avoriaz en 1994, a réussi à financer son budget (environ 800.000 euros) in extremis au début du mois de janvier.

"Le fait que les financements du festival s'émiettent au bout de la dix-neuvième année, ça me fait de la peine. Nous croyons toutefois qu'un festival de genre est quelque chose d'important, nous avons toujours envie de le défendre", a insisté le directeur délégué du festival, Lionel Chouchan.