The dancer

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Avec
Jeff Mills
Jeff Mills
- Baert

Sur un plateau, c’est grande figure contre grande figure. Joue contre joue. Le corps de Josephine Baker, comme projeté dans le futur, désarticulé presque, et dansant sur la musique de Jeff Mills. Josephine, ses deux amours, les revues nègres des années 30, les folies Bergère, et la découverte du corps de l’autre. Le noir, atrocement montré dans les zoos humains, c’était pas si longtemps avant finalement, que les surréalistes s’extasient devant la vie animant les muscles et les yeux d’une danseuse hors pair. Et aux manettes, aux platines, à l’admiration, Jeff Mills. Autre mythe, directement né de la ville de Détroit, qui avant d’être le fantôme d’elle même, est d’abord le berceau d’une musique techno d’avant garde. Comment dépasser le mythe Baker, et trouver dans ce corps animé, l’autre chose, le something else toutes ces autres choses dont elle est la révélation entre les lignes. Le remix, musical et vidéo, c’est une façon comme une autre de déconstruire le récit. Jeff Mills expose The Dancer , un mix visuel et sonore réalisé en tant réel à partir d’image de Joséphine Baker au Centre Pompidou, dans le cadre de l’exposition Danser sa vie. Comme en prolongement, une autre série d’œuvres dans l’exposition Josephine Baker, Something else , à la Galerie Vallois à Paris à partir du 1er décembre. (traduction simultanée est assurée par Odile Lacoste).

Joséphine Baker
Joséphine Baker

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