Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Hollande et Royal pour la "règle d'or" après la présidentielle

Les deux candidats à la primaire socialiste n'ont pas exclu le principe d'une "règle d'or" sur l'équilibre budgétaire, mais ont réitéré leur refus de la voter avant le scrutin présidentiel de 2012.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 04 septembre 2011 à 20h29, modifié le 04 septembre 2011 à 20h33

Temps de Lecture 1 min.

Les socialistes François Hollande et Ségolène Royal n'ont pas exclu dimanche le principe d'une "règle d'or" constitutionnelle sur l'équilibre budgétaire, mais ont réitéré leur refus de la voter avant le scrutin présidentiel de 2012.

Députés et sénateurs de la majorité ont approuvé cet été le texte inscrivant dans la Constitution l'objectif du retour à l'équilibre des finances publiques. Mais l'adoption définitive du projet suppose un vote aux trois cinquièmes par les parlementaires réunis en Congrès, ce qu'empêche le refus de l'opposition de lui apporter son soutien.

"Il vaut mieux faire ça devant les Français après l'élection présidentielle", a déclaré François Hollande, favori des sondages pour la primaire socialiste, invité dimanche du Grand Jury Le Figaro-RTL-LCI. "Les Français choisiront la trajectoire des finances publiques, les voies et moyens", a-t-il ajouté en évoquant une réforme fiscale s'il est élu président.

ROYAL : "LA RÈGLE D'OR EST UNE TRÈS BONNE RÈGLE"

Une position partagée par Ségolène Royal, elle aussi candidate à l'investiture PS pour le scrutin de l'an prochain, qui ne s'est pas privée de prendre le contre-pied du PS en déclarant que "la règle d'or est une très bonne règle. Je l'inscrirai dans la Constitution, mais en début de mandat, en 2012", a-t-elle dit sur BFM TV.

Elle a jugé que voter un tel texte aujourd'hui serait "totalement immoral". "Vous comprendriez qu'en fin de mandat un président de la République qui a jeté l'argent des Français par les fenêtres en donnant des cadeaux fiscaux aux plus riches (...) puisse se repeindre comme cela en bon gestionnaire ?", a-t-elle dit.

HOLLANDE VEUT MODIFIER LE STATUT PÉNAL DU CHEF DE L'ETAT

Interrogé sur l'absence probable de Jacques Chirac au procès des emplois présumés fictifs de la ville de Paris qui s'ouvrira lundi, François Hollande a par ailleurs déclaré qu'il modifierait le statut pénal du chef de l'Etat s'il était élu président de la République.

M. Hollande suggère de mettre fin à l'immunité actuelle du président de la République et de mettre en place une commission qui filtre les éventuelles plaintes pour éviter des plaintes abusives. "On ne peut pas considérer que le chef de l'Etat puisse être atteint par les procédures venant de n'importe quel plaideur", a-t-il déclaré, en cas de modification du statut pénal du chef de l'Etat.

Le Monde avec AFP et Reuters

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.