Loi renseignement : les boîtes noires consacrées en commission sénatoriale

Loi renseignement : les boîtes noires consacrées en commission sénatoriale

Malgré des inquiétudes

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Marc Rees

Publié dans

Droit

18/05/2015 13 minutes
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Loi renseignement : les boîtes noires consacrées en commission sénatoriale

Au Sénat, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées n’a pas bouleversé le chantier du projet de loi renseignement. Quand elle n’a pas touché d’un cheveu à certaines dispositions, elle s’est aussi payé le luxe de faciliter les mesures de surveillance.

La semaine dernière au Sénat, les critiques émises contre le projet de loi laissaient présager quelques modifications de fond. Ce 13 mai, Claude Malhuret a par exemple deviné dans ce projet « des problèmes de principe et des problèmes opérationnels ». En clair ? « Le ministre de l’Intérieur affirme que ce texte est très différent du Patriot Act ». Pourtant, relativise le sénateur UMP, « il comporte – et il y a des aspects techniques que nous ne sommes pas en mesure de comprendre totalement – la possibilité de mettre en place des « boites noires » qui vont faire de la «pêche au chalut» et recueillir des données sur des personnes qui n’auront qu’une proximité géographique avec les véritables cibles des services. Quant aux algorithmes, nous sommes dans l’incapacité de les comprendre et par conséquent de savoir précisément ce qui sera considéré comme un comportement suspect : un parlementaire qui effectue de nombreux déplacements sera-t-il concerné ? ».

Même constat chez la communiste Michelle Demessine : « Plus on tire sur la pelote, plus on s’inquiète ! Il est très difficile pour nous de bien comprendre les techniques de renseignement. Ainsi, je n’ai pu obtenir d’indications sur les volumes de données concernés par les techniques d’interception. Nous ne pouvons pas nous contenter de faire confiance aux ministres. »

Cependant, il n’y a pas eu de suite logique à ces critiques dans les amendements adoptés (p.155 et s) en commission parlementaire, soit l'ébauche de la version débattue en séance publique entre les 2 et 9 juin prochains.

Les sénateurs ont par exemple supprimé le détail donné au « respect de la vie privée », qui dans le texte voté par les députés, égrainait « notamment le secret des correspondances, la protection des données personnelles et l’inviolabilité du domicile ». Certains y verront un recul puisque l’inclusion expresse des « données personnelles » avait le mérite d’être claire, tout en s’imposant aux autorités administratives, mais le Sénat considère cette notion déjà incluse par défaut dans la « vie privée. »

Des finalités parfois resserrées, mais le plus souvent étendues

Surtout, les sénateurs ont revu considérablement la définition des finalités justifiant la mise en œuvre du renseignement. Ces finalités avaient été élargies par les députés. Dans le projet examiné, Les services spécialisés pouvaient, dans l’exercice de leurs missions, recourir en effet aux techniques d’espionnage pour le recueil des renseignements relatifs à la défense et à la promotion des intérêts publics suivants :

  1. L'indépendance nationale, l'intégrité du territoire et la défense nationale
  2. Les intérêts majeurs de la politique étrangère et la prévention de toute forme d'ingérence étrangère
  3. Les intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France
  4. La prévention du terrorisme
  5. La prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions, des violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale ou de la reconstitution ou d'actions tendant au maintien de groupements dissous
  6. La prévention de la criminalité et de la délinquance organisées
  7. La prévention de la prolifération des armes de destruction massive

Dans le projet modifié en commission au Sénat, le mot « majeur » a disparu de cette liste. Plus exactement, les services spécialisés agiront toujours pour recueillir des renseignements relatifs à la défense mais aussi pour la promotion des seuls intérêts « fondamentaux » (et non tous les intérêts). Les finalités ont également été modifiées. Il y a désormais :

  1. L'indépendance nationale, l'intégrité du territoire et la défense nationale ;
  2. Les intérêts de la politique étrangère, l’exécution des engagements européens et internationaux de la France et la prévention de toute forme d'ingérence étrangère
  3. Les intérêts économiques et scientifiques de la France
  4. La prévention du terrorisme
  5. La prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions, des violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale ou de la reconstitution ou d'actions tendant au maintien de groupements dissous
  6. La prévention de la criminalité et de la délinquance organisées

Pourquoi avoir supprimé le mot « majeur » ? Selon le rapport de la commission sénatoriale, « sauf à exposer dans un document de référence émanant de l’exécutif ce que sont les intérêts majeurs de la politique étrangère, il paraît (…) très incertain de laisser à la jurisprudence, fût-elle celle d’une Haute juridiction comme le Conseil d’État, le soin de les définir. » Concrètement, cela laissera donc plus de latitude au gouvernement et au président de la République pour décider du déploiement des mesures de surveillance.

De même, les sénateurs ont faussement enterré la finalité des « armes de destruction massive », tout simplement parce que leur lutte s’incruste déjà dans les engagements internationaux passés par la France, une référence qui fait d’ailleurs ici son retour ( « des engagements européens et internationaux de la France »), comme le prévoyait initialement le texte gouvernemental. C’est donc bien une porte supplémentaire qui s’ouvre ici.

La justice reste dans la boucle

Dans le déroulé des mesures de renseignements, le projet amendé met désormais dans la boucle la délégation parlementaire du renseignement, laquelle sera informée de l'ensemble des services qui seront reconnus aptes à pratiquer l’espionnage.

Remarquons aussi que le ministère de la justice reste listé parmi les services spécialisés du renseignement, contrairement aux recommandations de Christiane Taubira, ministre de la justice. « Force est de constater qu’un nombre élevé de terroristes sont actuellement emprisonnés, se trouvent en capacité de nouer des contacts avec d’autres détenus et de constituer des réseaux ou encore d’activer des réseaux déjà constitués par leur intermédiaire » constate le rapport, avant de juger « paradoxal de soumettre la population dans son ensemble aux dispositions du présent projet de loi et de créer, sur les seuls fondements de la paix publique dans les établissements pénitentiaires, un régime d’exonération au profit de cette catégorie ».

sénat
Crédits : Marc Rees (licence: CC by SA 3.0)

Des procédures d’urgence facilitées…

Autre apport notable, les membres de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées ont amendé les procédures d’urgence qui permettent de déployer le renseignement sans en informer préalablement la Commission de contrôle des techniques de renseignement.

Dans le texte de base, cette faculté était ouverte en cas d’ « urgence absolue ». Désormais, c’est en cas de « menace imminente ». Ce remplacement ouvre sans doute plus grandement les voies de cette procédure exceptionnelle puisque cette menace est expliquée sous le vocable de « risque très élevé » par le rapport, moins anxiogène que l’ « urgence absolue » initiale.

…Mais des renseignements plus rapidement périmés

Grâce à l’amendement 13, les services du renseignement devront cependant exploiter plus rapidement les données glanées. Dans l’actuelle version, celle votée à l’Assemblée nationale, les renseignements collectés lors des écoutes administratives doivent être détruits à l’issue d’une durée de trente jours à compter de la première exploitation, et dans un délai maximal de six mois à compter de leur recueil. Les sénateurs ont modifié l’économie calendaire : la destruction se fera dans les 30 jours après recueil et dans un délai de 60 jours mais pour les seules correspondances en langue étrangère. La sénatrice Nathalie Goulet s’en est félicitée.

La composition de la CNCTR revue à la baisse

C’est une modification qui sera sans doute âprement débattue en séance : la composition de la CNCTR. Après quelques hésitations, les députés avaient porté à 13 le nombre de personnes autour de la table (3 députés, 3 sénateurs, 6 magistrats et un représentant désigné par l’ARCEP). Les sénateurs lui préfèrent une commission restreinte à 9 membres (2 députés, 2 sénateurs, 2 magistrats du Conseil d’État, 2 magistrats de la Cour de cassation, 1 représentant de l’ARCEP). Dans le même temps, ils ont réduit le nombre de personnes exigées pour que les délibérations soient considérées comme valables (de 6 à 4).

Selon le sénateur Alex Türk, ancien président de la CNIL, « je crois que, paradoxalement, les membres de la CNCTR seront plus efficaces à 9 qu’à 13. Il s’agit ici d’une autorité administrative indépendante chargée d’un travail d’analyse de la proportionnalité des atteintes à la liberté, qui s’accommodera fort bien d’un nombre de membres réduit. Elle construira une grille d’analyse qui lui permettra de répondre rapidement aux demandes d’avis. Avec 13 membres, on dilue au contraire les responsabilités et on empêche la commission d’acquérir la compétence nécessaire. »

Que ce soit 13 ou 9, Claude Malhuret s’est interrogé le 13 mai sur la capacité de la CNCTR à pouvoir absorber l’ensemble des demandes d’avis émises par l’exécutif, avant espionnage : « un total de 6 000 autorisations annuelles a été évoqué lors de l’audition des ministres, soit 20 par jour. Comment la CNCTR va-t-elle pouvoir donner autant d’avis ? ». À cette question, le ministre de l’Intérieur a promis des explications en séance publique, d’après Jean-Pierre Raffarin, rapporteur pour avis sur le texte. Un détail d'importance : lorsque la CNCTR n'aura pas rendu d'avis suite à une demande du premier ministre, son avis sera réputé rendu...

Les boîtes noires consacrées, les sondes un peu revues et corrigées

Dans les rapports que la CNCTR publiera chaque année, les sénateurs de la Commission souhaitent plus de transparence. Ils veulent que des statistiques soient présentées « par technique de recueil de renseignements et par finalité ». Le député rapporteur Jean-Jacques Urvoas s’était lui opposé à une telle finesse, soucieux de conserver une part du secret dans les activités de ces services sensibles.

Lorsqu’on aborde le cœur des techniques de renseignement, des modifications ont été apportées sur les sondes. Rappelons-le : elles permettront d’aspirer les données de connexion chez l’ensemble des acteurs (sites, FAI, opérateurs télécoms ou en ligne, hébergeurs, etc.), en temps réel et directement sur leur réseau, sans l'aval des intermédiaires. « Selon les explications fournies par les responsables des services de renseignements, il s’agit de pouvoir vérifier qu’un groupe d’individus inscrits sur une liste et qui ont été, à un moment donné, impliqués dans les agissements d’un groupe terroriste, ne sont pas à nouveau entrés en relation. Une sonde sera ainsi placée sur le réseau afin de pouvoir comparer les métadonnées relatives à ces individus avec les métadonnées circulant sur ce réseau ». Un véritable pipeline à vie privée, donc. L'aveu risque d'avoir l'effet d'une douche froide chez les acteurs du Net qui espéraient pouvoir sortir tête haute de ce texte...

Normalement, le mécanisme doit cibler des personnes « préalablement identifiées comme présentant une menace ». Les sénateurs ont toutefois interdit cette arme préventive dans un cadre exceptionnel, celui de la menace imminente. Passera, passera pas ?

Par contre, ils n’ont pas touché d’un cheveu aux boites noires, alors que plusieurs critiques et inquiétudes s’étaient déjà fait entendre au Sénat à leur encontre, sans compter celles de la société civile. Un fait intéressant a été mis en évidence par Jean-Pierre Raffarin : «  selon les explications fournies à votre rapporteur lors des auditions qu’il a menées, les services n’auront pas directement accès au résultat de la mise en œuvre de l’algorithme (c’est-à-dire au produit du filtrage). Ce n’est que dans le cas où les données recueillies après autorisation du Premier ministre sembleront pertinentes (notamment qu’elles ne sont pas trop nombreuses, révélant ainsi l’inadéquation des critères retenus) et qu’elles révèleront une menace, qu’elles leur seront rendues accessibles ». Ce détail pratique ne ressort cependant pas du projet de loi... Il faudra donc faire confiance aux propos de l'exécutif...

Mêmes consécrations pour les mesures de surveillance internationales, la sonorisation des lieux privés, la possibilité d’effectuer du piratage légal, ou les dispositions relatives aux lanceurs d’alerte : toutes ont été sacralisées.

L’IMSI Catcher fait son retour

Inversement, les sénateurs ont réintroduit techniquement le mécanisme de l’IMSI catcher, ces fausses antennes relai qui permettront d’aspirer tout ce qui passe dans leur spectre (amendement 20). Sans entrer dans les détails techniques du texte (nous l'avons déjà fait ici, notamment), cette substitution va quelque peu raboter la portée de ces mesures d’espionnage, que les députés avaient considérablement étendu.

Ces techniques de renseignement ne pourront en tout cas pas viser une profession sensible (journaliste, avocat, parlementaire, etc.) sauf désormais « s’il existe des raisons sérieuses de croire que la personne visée agit aux ordres d’une puissance étrangère, dans le cadre d’un groupe terroriste ou d’une organisation criminelle ». Les sénateurs ont voulu ici limiter un angle mort, puisque le projet de loi ne permettait pas ces mesures dès lors que la personne ciblée était par exemple un parlementaire.

Cependant, cette possibilité est accompagnée d'une série de garanties. La CNCTR entre par exemple dans la boucle et sera avertie dans les deux heures des suites que le premier ministre entend donner à sa recommandation. En cas de divergence, le Conseil d’État pourra être saisi. Seulement, comment la boite noire, la sonde et la fausse antenne relai sauront éviter d’aspirer des données relatives à ces professions ? Leur principe même repose en effet sur la collecte massive, plus que la frappe chirurgicale...

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Des finalités parfois resserrées, mais le plus souvent étendues

La justice reste dans la boucle

Des procédures d’urgence facilitées…

…Mais des renseignements plus rapidement périmés

La composition de la CNCTR revue à la baisse

Les boîtes noires consacrées, les sondes un peu revues et corrigées

L’IMSI Catcher fait son retour

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Commentaires (93)


Marc … c’est fini, plié … faut arrêter de se débattre

Bonne semaine.


”…de mettre en place des « boites noires » qui vont faire de la «pêche au chalut»…



ça ne dérangera pas, puisqu’ils SE SONT EXCLUS*, par contre NOUS : “on sera les dégâts collatéraux” !

(ils se disent) “bah, on NE fait pas d’omelette,&nbsp; SANS CASSER d’œufs” ! <img data-src=" />



* pas fous, malgré : que les Lib. Ind. seront préservées –&gt; “AUCUN DANGER”, donc ???


C’est malheureusement la bonne analyse…

Ce texte n’est là que pour officialiser ce&nbsp; qui se fait déja…




The governments will use whatever technology is available to combat their primary ennemi - their own population. Noam Chomsky



Maintenant c’est officiel..


Bienvenu en Chine… heu non en france


tu viens de te réveiller ?

je te le concède cela fait drôle ….


pour affiner les écoutes hop boite noir directe dans le FAIBox et comme la France est bien équipé c’est le top pour eux


Ce qui me fait bizarre c’est de demander à Marc d’arrêter alors que c’est un des seuls journaliste à réellement décortiquer ce genre de loi à court, moyen et long terme.



Continue Marc, on a besoin de ce travail de fond.








ledufakademy a écrit :



Marc … c’est fini, plié … faut arrêter de se débattre

Bonne semaine.





Le programme sera lancé, mais jusqu’à son heure de démarrage officielle il reste une chance de modifier les paramètres.



Où en est-on de la saisie du C.C. par le président, par les députés et par les assoc’ ?



Rien à voir, mais j’ai trouvé un truc très cool pour se passer de serveur DNS non neutre (FAI ou autres genre Google) : Unbound

Il suffi de l’installer et de mettre l’IP locale comme DNS. :)

Sur le sujet, vous croyez que les connexions VPNisées en OpenVPN avec de la grosse clef c’est observable par ce genre de boites? Parce-que si non, ça va un peut servir à rien leur truc <img data-src=" />


C’est un combat sur un détail, le mal se situe bien plus haut .. ce n’est plus national : puisque les nations des peuples …. ils n’en veulent plus !


La “bonne nouvelle”, c’est qu’il n’est ni marqué terroriste, ni député ni sénateur sur un flux.

Ils se sont peut être exclus de la liste, ils seront pris dans le même filet que monsieur le monde.








Koxinga22 a écrit :



Le programme sera lancé, mais jusqu’à son heure de démarrage officielle il reste une chance de modifier les paramètres.



Où en est-on de la saisie du C.C. par le président, par les députés et par les assoc’ ?





Vu qu’on est en procédure d’urgence, on a le droit qu’à un tour de table

-&gt; parlement =&gt; Fait

-&gt; Senat =&gt; Fait

Donc maintenant, vu que le texte a été retouché par le Senat il va y avoir une “commission mixte paritaire”, constitué de n parlementairre et n sénateur (n = 7 ).

cette CMP va décider toute seule le contenu du texte final.

Si elle n’arrive pas à se mettre d’accord, le gouvernement va demander au parlement d’avoir le dernier mot.



Voila à ce niveau la loi est votée.

Maintenant, les députés peuvent saisir le conseil constitutionnel par rapport aux points qu’ils considèrent être inconstitutionnel. Il faut qu’il y ait 60 député ou 60 sénateur qui le saisissisent, dans un délai de 15 jours (c’est le délai qu’à le président pour signer la loi).

Le premier ministre, le président, et je crois les présidents des chambres peuvent aussi le saisir en direct.



Le conseil constitutionnel est saisi sur les points qui semblent litigieux (de mémoire il ne regardera pas les points sur lequel il n’est pas saisi)

Il a 8 jours pour répondre car on est en procédure accéléré (1 mois sinon).

Si tout est ok =&gt; le PR a 15 jours pour promulgé la loi.

(J’ignore si la saisine suspend le délai de promulgation, ou le “reset”, mais ce n’est pas très important).



&nbsp;Si le conseil estime que toute la loi n’est pas conforme =&gt; on reprend les mêmes et on recommence.

Si le conseil estime que seul une partie de la loi n’est pas conforme =&gt; le PR peut promulgé la loi en en supprimant les points litigieux.

Le PR peut aussi demander une nouvelle délibération de la loi… (et rien l’oblige à le refaire passer devant le CC cette fois…)









Ishan a écrit :



Rien à voir, mais j’ai trouvé un truc très cool pour se passer de serveur DNS non neutre (FAI ou autres genre Google) : Unbound

Il suffi de l’installer et de mettre l’IP locale comme DNS. :)

Sur le sujet, vous croyez que les connexions VPNisées en OpenVPN avec de la grosse clef c’est observable par ce genre de boites? Parce-que si non, ça va un peut servir à rien leur truc <img data-src=" />





Pour Unbound je crois cette solution permet d’interroger à chaque fois les serveurs racines pour la résolution de noms.&nbsp; Mais à terme si tout le monde fais cela ca risque de surcharger ces mêmes serveurs.

Pour Openvpn je pense pas que ca soit possible de déchiffrer les communications. Mais grâce au DPI on identifie que c’est bien une “session” openvpn. Donc VPN= louche pour les boites noires.



Ca c’est du détail chiffré <img data-src=" />

Mais, plus que sur des options législatives, je m’interrogeais sur l’actualité : il me semble que Laure de la raudiere avait réuni les 60 parlementaires nécessaires à la saisie.

De son coté, Hollande à lui aussi annoncé qu’il allait s’y mettre.



On n’entend plus les intéressés communiquer sur ce sujet, maintenant qu’il devient pertinent.


Ah tiens, la maison de retraite des politiques a validé une loi ? Quelle surprise…








briaeros007 a écrit :



-&gt; Senat =&gt; Fait









Obidoub a écrit :



Ah tiens, la maison de retraite des politiques a validé une loi ? Quelle surprise…





Vous allez un peu vite, cela n’a pas encore été voté au Sénat !

Le titre indique :



les boîtes noires consacrées en commission sénatoriale



La commission sénatoriale étudie le texte et le modifie avant le vote.



Tout à fait y’a 15 ans j’avais un prof qui bossait déjà sur ce type d’équipement, ils avaient presque le proto au point, alors j’imagine qu’ils n’ont pas attendu aujourd’hui pour s’en servir…….








illidanPowa a écrit :



Tout à fait y’a 15 ans j’avais un prof qui bossait déjà sur ce type d’équipement, ils avaient presque le proto au point, alors j’imagine qu’ils n’ont pas attendu aujourd’hui pour s’en servir…….





Le hasard de la vie a faire que j’ai rencontré un mec qui bossait pour la défense… la suite c’est d’officialiser ce qui se fait en video surveillance…



l’objectif à l’époque était clairement de faire ce qu’ils souhaitent faire aujourd’hui…. donc bon, pour moi ils légalisent une pratique existente….



C’est comme la bombe nucléaire, on l’a fait péter pour voir si ça marche pis après on dit, bon ben en fait non on va plus en faire péter car ça tue trop de civiles……


… un rêveur !


Si je ne dis pas de bêtise, la loi doit être définitivement adoptée avant que la saisine ne puisse se faire. Enfin, vu qu’on est en procédure accélérée, c’est pour bientôt.



&nbsp;C’est le seul espoir qui reste selon moi… la mobilisation ayant été minable par rapport à l’enjeu.


D’accord … je croyais que cela ne concernait que les citoyens, et qu’il existait des recours pour les lois non promulguées.



Du coup, j’ai fureté un peu et trouvé ça.



“Jusqu’à la loi constitutionnelle du 29 octobre 1974, seules les quatre plus hautes autorités de l’Etat avaient le droit de déférer au Conseil, avant sa promulgation, une loi définitivement adoptée par le Parlement : le Président de la République, le Premier ministre, le Président de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat.



La révision de l’article 61 de la Constitution a étendu cette prérogative à 60 députés ou 60 sénateurs. Le Conseil constitutionnel doit statuer dans le délai d’un mois.



À ce jour, les citoyens ne peuvent donc saisir, ni directement ni indirectement, le Conseil constitutionnel de la constitutionnalité d’une loi avant sa promulgation.”



De son coté, Wikipedia m’indique :

“Pour vérifier de la constitutionnalité d’une loi, le Conseil constitutionnel doit être saisi après le vote de la loi par le Parlement mais avant la promulgation par le Président de la République. Pour connaître de la constitutionnalité des traités, le Conseil est saisi après la signature du traité, mais avant la ratification de celui-ci.”



Il faut donc attendre le vote des sénateurs avant de balancer la sauce, si j’ai bien compris.


Mis à part la conservation des données plus limitée, et des gardes-fou en moins avec des finalités plus élargies, aucune critique, même celles de la ministre de la Justice n’a été prise en compte.



Mais bon, fallait s’y attendre, le Sénat est majoritairement à droite, et celle-ci approuve ce projet de loi.








ActionFighter a écrit :



Mis à part la conservation des données plus limitée, et des gardes-fou en moins avec des finalités plus élargies, aucune critique, même celles de la ministre de la Justice n’a été prise en compte.



Mais bon, fallait s’y attendre, le Sénat est majoritairement à droite, et celle-ci approuve ce projet de loi.





Comme la gaugauche aussi&nbsp;<img data-src=" />









otto a écrit :



Comme la gaugauche aussi <img data-src=" />





Le PS, qui n’est plus de gauche <img data-src=" />



Le Front de Gauche, d’autres mouvements de gauche, et l’extrême-droite sont opposés au texte.



Pour être clair, je n’ai pas dit ça pour démarrer une guéguerre gauche/droite, mais pour dire qu’avec une majorité favorable au projet de loi, il ne faut pas s’attendre à grand chose de la part des sénateurs.



Si le texte doit bouger, ce sera au CC s’il y est soumis.









otto a écrit :



Le hasard de la vie a faire que j’ai rencontré un mec qui bossait pour la défense… la suite c’est d’officialiser ce qui se fait en video surveillance…





La vidéo-surveillance est légale. Il y a même des panneaux quand tu rentres dans Paris qui disent qu’il y a des caméras sur la voie publique et qui citent un article de loi.



Ha tiens, je viens de tomber sur ça, ça me parait une bonne illustration.<img data-src=" />



Pour ceux qui aurait des doutes sur la finalité de ces lois :http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/20-000-manifestants-reclament-la-dem…





Ces écoutes révèlent un contrôle étroit exercé par les autorités sur des journalistes, des magistrats et des procédures électorales.


La video surveillance peut être… par contre le tracking temps réel avec détection des comportement, le tout couplé avec diverses bases de données, c’est autre chose… et c’est déjà en place dans certain quartier parisien (en 2005 en l’occurrence)…








maestro321 a écrit :



Ha tiens, je viens de tomber sur ça, ça me parait une bonne illustration.<img data-src=" />



Pour ceux qui aurait des doutes sur la finalité de ces lois :http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/20-000-manifestants-reclament-la-dem…





Cette loi sur le renseignement n’a jamais visé les terroristes… seulement le peuple…



Oui, tout à fait! Courage Marc, on suit avec attention ton travail et tes analyses sur le sujet. Merci de tout le temps consacré!!








otto a écrit :



La

video surveillance peut être… par contre le tracking temps réel avec

détection des comportement, le tout couplé avec diverses bases de

données, c’est autre chose… et c’est déjà en place dans certain

quartier parisien (en 2005 en l’occurrence)…





Jusqu’à présent, la loi oblige d’indiquer la présence de caméras, c’est déjà ça.

De quel quartier parisien parles-tu ? Détection de quels comportements ? Concernant des piétons ?







otto a écrit :



Cette loi sur le renseignement n’a jamais visé les terroristes… seulement le peuple…





Mouais, faut pas délirer non plus. Une bonne partie de la loi légalise des pratiques existantes. Le gros problème c’est en particulier certaines nouveautés dont les boîtes noires.









maestro321 a écrit :



Ce

qui me fait bizarre c’est de demander à Marc d’arrêter alors que c’est

un des seuls journaliste à réellement décortiquer ce genre de loi à

court, moyen et long terme.



Continue Marc, on a besoin de ce travail de fond.





&nbsp;





Arnaud3013 a écrit :



Oui, tout à fait! Courage Marc, on suit avec attention ton travail et tes analyses sur le sujet. Merci de tout le temps consacré!!





Je plussoie <img data-src=" />



Je pense qu’on aura droit aussi à un billet de blog d’Eolas quand la loi sera votée pour de bon.









OlivierJ a écrit :



Jusqu’à présent, la loi oblige d’indiquer la présence de caméras, c’est déjà ça.

De quel quartier parisien parles-tu ? Détection de quels comportements ? Concernant des piétons ?





Concernant les piétons, en effet, quartier champ Élysées…









OlivierJ a écrit :



Mouais, faut pas délirer non plus. Une bonne partie de la loi légalise des pratiques existantes. Le gros problème c’est en particulier certaines nouveautés dont les boîtes noires.





On peut tout de même se poser la question, étant donné que la justification des attentats du 11 janvier ne tient pas, des manquements des services de renseignements ayant été observés, et aucun artifice supplémentaire de ce projet de loi n’aurait aidé.



Quant à légaliser des pratiques illégales, c’est tout de même assez cocasse de voir cette justification émaner de l’organe sensé veiller à l’exécution de la législation en vigueur.



C’est nous demander de faire confiance à des élus qui prouvent par-eux même qu’ils ne font pas bien leur travail.









ActionFighter a écrit :



On peut tout de même se poser la question, étant donné que la justification des attentats du 11 janvier ne tient pas, des manquements des services de renseignements ayant été observé, et aucun artifice supplémentaire de ce projet de loi n’aurait aidé.



Quant à légaliser des pratiques illégales, c’est tout de même assez cocasse de voir cette justification émaner de l’organe sensé veiller à l’exécution de la législation en vigueur.





Je suis assez d’accord avec ton commentaire, mais je trouve inepte d’avoir des propos du genre “on veut brimer le peuple”, “on va entrer en dictature”, et autres âneries de gens qui ne savent pas franchement de quoi ils parlent (je ne dis pas ça pour toi).



Concernant ton ajout (dernière phrase), ça serait intéressant de menacer de ne pas ré-élire les parlementaires ayant voté pour la loi. Mais vu que ça a l’air de plus passionner les citoyens de défiler contre le mariage pour tous ou le travail le dimanche (oui je sais, il ne s’agit pas des mêmes :) ), mon idée est déjà mort-née.









OlivierJ a écrit :





Mouais, faut pas délirer non plus. Une bonne partie de la loi légalise des pratiques existantes. Le gros problème c’est en particulier certaines nouveautés dont les boîtes noires.







Ce qui signifie qu’en France, l’état se moque des lois. Et au lieu de sanctionner les pratiques illégales et scandaleuses, on les légalise.



Et après, on nous fait croire que tout cela sera bien encadré…



La seule conclusion qu’on peut tirer de tout ça, c’est que la France est une république bananière, pas un état de droit…




<img data-src=" />&nbsp;&nbsp;&nbsp; <img data-src=" /> !!!








Obidoub a écrit :



Ah tiens, la maison de retraite des politiques a validé une loi ? Quelle surprise…





Homme suit homme (tout à fait normal)<img data-src=" />

<img data-src=" />



Exactement. Merci Marc, on a besoin de toi et du travail de qualité que tu fournis (qui est la raison pour laquelle je me suis abonné :-)



–Tristan


je suis, AUSSI, pour !

je suis curieux de savoir COMMENT “tout cela” va se terminer ?

vu, qu’il-y-a de + en + de gens CONTRE (du moins : en l’état de la L.R.) !<img data-src=" />&nbsp; <img data-src=" />

&nbsp;








OlivierJ a écrit :



Je suis assez d’accord avec ton commentaire, mais je trouve inepte d’avoir des propos du genre “on veut brimer le peuple”, “on va entrer en dictature”, et autres âneries de gens qui ne savent pas franchement de quoi ils parlent (je ne dis pas ça pour toi).





C’est très schématique, mais c’est clairement le risque sur ce genre de projet de loi. Et pour suivre un peu Maestro123, je pense qu’il sait un minimum de quoi il parle.



Alors, ça reste un risque qui tient du procès d’intention, certes, mais au vu de l’actualité récente concernant l’espionnage au niveau mondial et le peu de réaction qu’elles génère, la question du contrôle de la population, ou du moins, d’une partie spécifique de la population, notamment les professions sensibles et l’industrie, se pose clairement. Et le peu de considération pour les critiques de tous bords confondus sur les points obscurs du projet n’est pas très rassurant sur ce point.







OlivierJ a écrit :



Concernant ton ajout (dernière phrase), ça serait intéressant de menacer de ne pas ré-élire les parlementaires ayant voté pour la loi. Mais vu que ça a l’air de plus passionner les citoyens de défiler contre le mariage pour tous ou le travail le dimanche (oui je sais, il ne s’agit pas des mêmes :) ), mon idée est déjà mort-née.





Déjà fait pour ma part, et tous mes messages sont restés sans réponse ^^









sr17 a écrit :



Ce qui signifie qu’en France, l’état se moque des lois. Et au lieu de sanctionner les pratiques illégales et scandaleuses, on les légalise.



Et après, on nous fait croire que tout cela sera bien encadré…



La seule conclusion qu’on peut tirer de tout ça, c’est que la France est une république bananière, pas un état de droit…





On parle des services secrets, qui font des choses illégales de toutes façons, à une petite échelle (on a peu d’agents). Je ne pense pas qu’un service secret dans aucun pays même très avancé peut réellement respecter le droit à 100 %.

&nbsp;

La police ou de la justice, elles, sont soumises à des règles de droit, tout comme l’État ou les institutions, contre lesquels existent des recours (tribunal administratif, Conseil d’État).



Menacer de non réelection un parlementaire, pour voter pour son voisin qui aurait adopter le même vote… pas très efficace… surtout quand tu sais que les députés ont une prime de chômage qui dure le temps d’un mandat d’une alternance…



Pour ce qui est de la dictature, je te dirais ce que me dit un amis chinois :

[moi] êtes vous en dictature?

[lui] Absolument pas.



Le poison est dés fois mal placé pour juger de l’état de l’eau de son bocal…








otto a écrit :



Menacer de non réelection un parlementaire, pour voter pour son voisin qui aurait adopter le même vote…



Pour ce qui est de la dictature, je te dirais ce que me dit un amis chinois :

[moi] êtes vous en dictature?

[lui] Absolument pas.



Le poison est dés fois mal placé pour juger de l’état de l’eau de son bocal…





Je ne sais pas qui est ton ami chinois, mais généralement, la plupart des gens vivant en dictature le savent bien. On a même connu ça en France lors de la dernière guerre.









OlivierJ a écrit :



Je ne sais pas qui est ton ami chinois, mais généralement, la plupart des gens vivant en dictature le savent bien. On a même connu ça en France lors de la dernière guerre.





«

La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de

la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient

pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude … » Aldous Huxley, Le Meilleur Des Mondes



Nous y sommes!!!









OlivierJ a écrit :



Je ne sais pas qui est ton ami chinois, mais généralement, la plupart des gens vivant en dictature le savent bien. On a même connu ça en France lors de la dernière guerre.





http://izquotes.com/quotes-pictures/quote-if-we-choose-we-can-live-in-a-world-of…









otto a écrit :



«

La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de

la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient

pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude … » Aldous Huxley, Le Meilleur Des Mondes



Nous y sommes!!!





J’ai lu ce romain plusieurs fois, il est génial, mais nous n’y sommes pas du tout. Quant à “Du pain et des jeux”, on disait déjà ça du temps de Rome, et on le dit parfois de nos sociétés modernes.







maestro321 a écrit :



http://izquotes.com/quotes-pictures/quote-if-we-choose-we-can-live-in-a-world-of…





C’est bien gentil de citer ce cher Chomsky, mais comme pour toutes les citations, il faut que ça s’applique.









ActionFighter a écrit :



C’est très schématique, mais c’est clairement le risque sur ce genre de projet de loi. Et pour suivre un peu Maestro123, je pense qu’il sait un minimum de quoi il parle





Je ne parlais pas de Maestro123 mais d’un autre, à qui j’avais aussi répondu.







ActionFighter a écrit :



Alors, ça reste un risque qui

tient du procès d’intention, certes, mais au vu de l’actualité récente

concernant l’espionnage au niveau mondial et le peu de réaction qu’elles

génère, la question du contrôle de la population, ou du moins, d’une

partie spécifique de la population, notamment les professions sensibles

et l’industrie, se pose clairement. Et le peu de considération pour les

critiques de tous bords confondus sur les points obscurs du projet n’est

pas très rassurant sur ce point.





On peut penser ce qu’on veut de la NSA et de son programme, mais il ne s’agit pas de contrôle (pas au sens de prendre le contrôle). Et ici à part une minorité de parlementaires (à la Ciotti et compagnie), ils ne souhaitent pas une société de surveillance au sens fort.

Concernant les critiques, elles ont été entendues, Cazeneuve y a répondu (en séance ou via presse), on a lu ici l’avis de Christian Paul et les raisons de son abstention ; elles sont été entendues mais apparemment pas jugées convaincantes par nos parlementaires… Ce que je déplore.







ActionFighter a écrit :



Déjà fait pour ma part, et tous mes messages sont restés sans réponse ^^





Il faut dire qu’il faudrait des centaines de lettres (de personnes différentes) au minimum pour que ça commence à jouer, et puis là c’est pas sûr qu’il soit encore temps. Ou alors il faut mentionner la saisine du Conseil Constitutionnel à tous les députés avec la même “menace”.









OlivierJ a écrit :



Je ne parlais pas de Maestro123 mais d’un autre, à qui j’avais aussi répondu.





Ah effectivement, autant pour moi* <img data-src=" />



* j’assume pleinement la responsabilité orthographique de la formule.







OlivierJ a écrit :



On peut penser ce qu’on veut de la NSA et de son programme, mais il ne s’agit pas de contrôle (pas au sens de prendre le contrôle). Et ici à part une minorité de parlementaires (à la Ciotti et compagnie), ils ne souhaitent pas une société de surveillance au sens fort.





Oui et non.



Ce n’est pas un contrôle dans le sens où chaque citoyen ne fait pas l’objet d’une surveillance particulière, néanmoins, l’espionnage de certaines catégories, notamment politiques et industriels, tel que racontée par Snowden, est clairement destiné à assoir le contrôle mondial économique et politique des USA.







OlivierJ a écrit :



Concernant les critiques, elles ont été entendues, Cazeneuve y a répondu (en séance ou via presse), on a lu ici l’avis de Christian Paul et les raisons de son abstention ; elles sont été entendues mais apparemment pas jugées convaincantes par nos parlementaires… Ce que je déplore.





<img data-src=" />



Par “entendues”, j’entendais “écoutées et intégrées dans le projet de loi”.







OlivierJ a écrit :



Il faut dire qu’il faudrait des centaines de lettres (de personnes différentes) au minimum pour que ça commence à jouer, et puis là c’est pas sûr qu’il soit encore temps. Ou alors il faut mentionner la saisine du Conseil Constitutionnel à tous les députés avec la même “menace”.





Oui, c’est un mouvement de masse dont on a besoin, malheureusement, le sujet passionne très peu, car trop technique.



Le traitement médiatique laisse à désirer au vu des enjeux, certains se bornant à la communication officielle. Après comme toujours, ça dépend des médias.



y a pas comme un problème la? On demande au députer de voter une loi de surveillance généralise, mais on leur dit qu’eux, ils seront exonérer de surveillance… Comment un députer peut se sentir concerné si on l’exonère ? La loi n’est elle pas la même pour tout le monde? Les députer on le droit d’être des terroriste ?



Sur le plan technique :

Heureusement que http/2 et l’adoption massive du ssl/certificat pinning arrive.








Alesk a écrit :



y a pas comme un problème la? On demande au députer de voter une loi de surveillance généralise, mais on leur dit qu’eux, ils seront exonérer de surveillance… Comment un députer peut se sentir concerné si on l’exonère ? La loi n’est elle pas la même pour tout le monde? Les députer on le droit d’être des terroriste&nbsp;





C’est pas vraiment la question (pour ta dernière phrase). Un député est soumis à un régime spécial, comme pour la liberté de parole au sein de l’Assemblée, et pour l’immunité, ces dernières concernent la fonction et pas l’homme ; c’est pareil pour la surveillance, une fois que quelqu’un n’est plus député, il redevient “surveillable” comme tout le monde. Et les députés ont des parents, des enfants, des amis, qui eux ne sont pas exonérés, donc je ne pense pas que ce soit un argument pour dire que les députés s’en fichent de voter oui.









OlivierJ a écrit :



On parle des services secrets, qui font des choses illégales de toutes façons, à une petite échelle (on a peu d’agents). Je ne pense pas qu’un service secret dans aucun pays même très avancé peut réellement respecter le droit à 100 %.

 

La police ou de la justice, elles, sont soumises à des règles de droit, tout comme l’État ou les institutions, contre lesquels existent des recours (tribunal administratif, Conseil d’État).







Il est évident que les services secrets travaillent par nature dans l’ombre.



Mais nous parlons d’un dispositif qui est techniquement capable de surveiller massivement des citoyens français, opposants politiques compris. Et qui peut être assez facilement détourné à de mauvaises fin.



Cela rappelle la stasie de l’allemagne de l’est.



Cela sans compter que l’humanité manque encore de recul quand aux dangers potentiels et conséquences d’un tel système.



A la lumière de l’histoire, il est quand même évident que nous jouons aux apprentis sorciers.



Imaginez par exemple Hitler ou Staline avec de tels moyens de surveillance à leur disposition.



Aujourd’hui, la France est un pays démocratique, mais l’histoire nous apprends qu’il faut toujours se méfier car l’on ne sait jamais qui pourrait prendre le pouvoir demain.









sr17 a écrit :



A la lumière de l’histoire, il est quand même évident que nous jouons aux apprentis sorciers.



Imaginez par exemple Hitler ou Staline avec de tels moyens de surveillance à leur disposition.



Aujourd’hui, la France est un pays démocratique, mais l’histoire nous apprends qu’il faut toujours se méfier car l’on ne sait jamais qui pourrait prendre le pouvoir demain.





Je suis plutôt d’accord avec toi, avec la réserve que, si un pouvoir autoritaire s’installait en France, il ne se gênerait pas pour bafouer l’état de droit et pour surveiller comme il veut. Quand un Hitler ou un Staline arrive au pouvoir, il a les mains libres pour faire des saloperies, à commencer par arrêter les gens arbitrairement (comme on dit, l’avantage d’être dans un état de droit et en démocratie, c’est que quand on sonne à 6 h du matin chez toi, tu n’es pas sûr que c’est le laitier, mais tu es sûr que ce n’est pas la police).



Mais je pense néanmoins, et là je te rejoins sans doute, qu’il vaut mieux ne pas mettre en place des outils puissants qui faciliteraient le sale boulot à un pouvoir autoritaire.



Les terroristes ont bon dos, sans eux, pas sûr que la loi serait si bien vue par les français qui semblent se sentir protégés par leurs politiques.

Ces terroristes sont tellement utiles au gouvernement que si ils n’existaient pas, il faudrait les inventer. A moins que ce ne soit déjà le cas.

En effet, cette vidéo semble montrer une scène surréaliste où les terroristes en fuite tirent avec des balles en caoutchouc après l’attentat de CH:https://vid.me/XlEJ

Le policier abattu n’a aucun dommage corporel malgré un tir de AK47 à une distance de 1 mètre en pleine tête. Une trace de poussière qui se soulève sur le trottoir lors du tir montre que le terroriste a volontairement tiré à coté du policier sans même égratigner le trottoir.

On comprend pourquoi cette vidéo a été coupée dans les médias sous prétexte de scènes violentes à cacher.

Cette république bananière a de beaux jours devant elle !

&nbsp;

&nbsp;


Là tu devrais comprendre que les réalisateurs de séries américaines se moquent de toi. <img data-src=" />








OlivierJ a écrit :



Mais je pense néanmoins, et là je te rejoins sans doute, qu’il vaut mieux ne pas mettre en place des outils puissants qui faciliteraient le sale boulot à un pouvoir autoritaire.





Cela limite les capacités de nuisance d’un trublion sans majorité aux assemblées.

Une fois une loi passée, il peut dans certains cas suffire de modifier les décrets d’application pour en modifier la portée… <img data-src=" />









OlivierJ a écrit :



C’est bien gentil de citer ce cher Chomsky, mais comme pour toutes les citations, il faut que ça s’applique.





Je suis pour la vision de Brassens : “mourir pour des idée d’accord, mais de mort lente”.

Je prend le temps de bien comprendre où je me situ, et où je veux aller avant pour prendre une direction.



PS:https://www.youtube.com/watch?v=p-ZI28nbSDQ



A moins que ce ne soit l’État français qui se moque du monde ! Vous travaillez pour quelle officine déjà ? rigolo !








Ernesto12 a écrit :



Les terroristes ont bon dos, sans eux, pas sûr que la loi serait si bien vue par les français qui semblent se sentir protégés par leurs politiques.

Ces terroristes sont tellement utiles au gouvernement que si ils n’existaient pas, il faudrait les inventer. A moins que ce ne soit déjà le cas.

En effet, cette vidéo semble montrer une scène surréaliste où les terroristes en fuite tirent avec des balles en caoutchouc après l’attentat de CH:https://vid.me/XlEJ

Le policier abattu n’a aucun dommage corporel malgré un tir de AK47 à une distance de 1 mètre en pleine tête. Une trace de poussière qui se soulève sur le trottoir lors du tir montre que le terroriste a volontairement tiré à coté du policier sans même égratigner le trottoir.

On comprend pourquoi cette vidéo a été coupée dans les médias sous prétexte de scènes violentes à cacher.

Cette république bananière a de beaux jours devant elle !







En même temps, même a une distance de 1 mètre, il est parfaitement possible de tirer à côté.



Dans une image en 2D, il manque de fait certaines informations…



Donc, moi je dirais, attention avant de poser des conclusions.



Pour moi, le problème, c’est plutôt que s’il suffit de deux terroristes et de quelques morts pour faire passer des lois dangereuses en profitant de la peur, c’est très préoccupant.



Le jour ou le terrorisme représentera des milliers de morts, on pourra discuter du bien fondé de lois d’exceptions.



En attendant, occupons nous plutôt de bien s’équiper en détecteurs de fumée. Il y a bien plus de vies à gagner…









ActionFighter a écrit :



Quant à légaliser des pratiques illégales, c’est tout de même assez cocasse de voir cette justification émaner de l’organe sensé veiller à l’exécution de la législation en vigueur.





J’ai hâte de pouvoir leur ressortir le même argument lors des débats sur le cannabis, ou le partage d’œuvres non marchand : “on ne fait que légaliser des pratiques largement établies”.

Mais bon, ça marcherait aussi pour la suppression des priorités à droite, la discrimination à l’embauche ou l’évasion fiscale chez les ministres, je sais pas si c’est une bonne idée.









OlivierJ a écrit :



Je suis plutôt d’accord avec toi, avec la réserve que, si un pouvoir autoritaire s’installait en France, il ne se gênerait pas pour bafouer l’état de droit et pour surveiller comme il veut. Quand un Hitler ou un Staline arrive au pouvoir, il a les mains libres pour faire des saloperies, à commencer par arrêter les gens arbitrairement (comme on dit, l’avantage d’être dans un état de droit et en démocratie, c’est que quand on sonne à 6 h du matin chez toi, tu n’es pas sûr que c’est le laitier, mais tu es sûr que ce n’est pas la police).



Mais je pense néanmoins, et là je te rejoins sans doute, qu’il vaut mieux ne pas mettre en place des outils puissants qui faciliteraient le sale boulot à un pouvoir autoritaire.







Certes, mais la mise en place de tels outils demande du temps. S’ils sont déjà en place et opérationnels, ça réduit d’autant les chances d’une éventuelle résistance.



Mais le vrai danger, c’est le risque de prise de pouvoir rampant.



Par exemple, un dirigeant mal intentionné peut commencer sont mandat de manière (en apparence) normale. Et pendant quelques temps, utiliser ces systèmes pour repérer ses éventuels opposants et leurs réseaux politiques.



Il peut commencer par tester quelques petites mesures autoritaire et voir quels opposants vont réagir sans se méfier.



Ensuite, il a tout ce qu’il faut pour réussir sa prise de pouvoir totalitaire et l’instauration de la terreur.



Euh, prestation en informatique de gestion. Rien à voir avec la choucroute, M’dame.


En informatique de gestion du monde.<img data-src=" />

AVOUE !!!


Côté technos, Google peut aller se cacher <img data-src=" />








Z-os a écrit :



Côté technos, Google peut aller se cacher <img data-src=" />







SUPER ! ! ! Pas moins de 19 mouchards sur le lien …&nbsp; <img data-src=" />









Ernesto12 a écrit :



Les terroristes ont bon dos, sans eux, pas sûr que la loi serait si bien vue par les français qui semblent se sentir protégés par leurs politiques.







Et encore, quand tu dis que “les Français” se sentent protégés, on parle bien de l’unique sondage micro trotoir à 2 balles la? Celui ou les questions sont déjà orientées, celui ou des vieux qui ne savent d’Internet que ce que TF1 leur montrent! Tous ces vieux racistes des campagnes qui n’ont jamais vu un Arabe de leur vie, à part à travers le le dieu/messie oh grand gourou TF1? Vivement que cette génération ne puisse plus voter, afin que la majorité des gens qui réfléchissent un peu reprennent un peu le dessus.



Les “Francais”, les Français veulent ceci, les Français disent cela, … Le mot que tout ces politicards de merde emploi en pensant s’intégrer au véritable Français, ceux qui bossent, ceux qui créent de la richesses. Nous on est pas des politicards qui s’engraissent en ponctionnant allègrement des impots, en se faisant corompre, en se votant des lois protectrices, en s’alouant une LARGE retraite au bout de 10 ans de figuration.



Pour revenir à cette loi de merde, c’est le premier pas vers la prise de pouvoir du futur hitler. Les états se gangrènent jusqu’au RESET causé par une guerre ou un soulèvement, puis on recommence…



Quel monde de merde serieux.









Ernesto12 a écrit :



Les terroristes ont bon dos, sans eux, pas sûr que la loi serait si bien vue par les français qui semblent se sentir protégés par leurs politiques.

Ces terroristes sont tellement utiles au gouvernement que si ils n’existaient pas, il faudrait les inventer. A moins que ce ne soit déjà le cas.

En effet, cette vidéo semble montrer une scène surréaliste où les terroristes en fuite tirent avec des balles en caoutchouc après l’attentat de CH:https://vid.me/XlEJ

Le policier abattu n’a aucun dommage corporel malgré un tir de AK47 à une distance de 1 mètre en pleine tête. Une trace de poussière qui se soulève sur le trottoir lors du tir montre que le terroriste a volontairement tiré à coté du policier sans même égratigner le trottoir.

On comprend pourquoi cette vidéo a été coupée dans les médias sous prétexte de scènes violentes à cacher.

Cette république bananière a de beaux jours devant elle !





Quel ramassis de conneries, franchement. Tu ne connais absolument rien à ce qui se passe quand on se prend une balle dans la tête.

Une “vidéo coupée dans les médias”, juste “LOL”.

La famille du policier tuée serait ravie de t’avoir en face d’elle pour te dire à quel point tu racontes des âneries.

Arrête de lire des sources douteuses et reviens sur terre, loin du complotisme.









Koxinga22 a écrit :



Le programme sera lancé, mais jusqu’à son heure de démarrage officielle il reste une chance de modifier les paramètres.



Où en est-on de la saisie du C.C. par le président, par les députés et par les assoc’ ?





de la poudre aux yeux









Koxinga22 a écrit :



D’accord … je croyais que cela ne concernait que les citoyens, et qu’il existait des recours pour les lois non promulguées.



Du coup, j’ai fureté un peu et trouvé ça.



“Jusqu’à la loi constitutionnelle du 29 octobre 1974, seules les quatre plus hautes autorités de l’Etat avaient le droit de déférer au Conseil, avant sa promulgation, une loi définitivement adoptée par le Parlement : le Président de la République, le Premier ministre, le Président de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat.



La révision de l’article 61 de la Constitution a étendu cette prérogative à 60 députés ou 60 sénateurs. Le Conseil constitutionnel doit statuer dans le délai d’un mois.



À ce jour, les citoyens ne peuvent donc saisir, ni directement ni indirectement, le Conseil constitutionnel de la constitutionnalité d’une loi avant sa promulgation.”



De son coté, Wikipedia m’indique :

“Pour vérifier de la constitutionnalité d’une loi, le Conseil constitutionnel doit être saisi après le vote de la loi par le Parlement mais avant la promulgation par le Président de la République. Pour connaître de la constitutionnalité des traités, le Conseil est saisi après la signature du traité, mais avant la ratification de celui-ci.”



Il faut donc attendre le vote des sénateurs avant de balancer la sauce, si j'ai bien compris.







Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen

du 26 août 1789

&nbsp;



Article 2

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression





Article 6

La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.





Article 16

Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.





“Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation.”



C’est le “ou” qui est de trop



Pourquoi avoir supprimé le mot « majeur » ? Selon le rapport de la commission sénatoriale, « sauf

à exposer dans un document de référence émanant de l’exécutif ce que

sont les intérêts majeurs de la politique étrangère, il paraît (…) très

incertain de laisser à la jurisprudence, fût-elle celle d’une Haute

juridiction comme le Conseil d’État, le soin de les définir. »

Concrètement, cela laissera donc plus de latitude au gouvernement et au

président de la République pour décider du déploiement des mesures de

surveillance.



&nbsp;Article 16

Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.


“Il est très difficile pour nous de bien comprendre les techniques de renseignement”



“Quant aux algorithmes, nous sommes dans l’incapacité de les comprendre et par conséquent de savoir précisément ce qui sera considéré comme un comportement suspect”



ils n’y comprennent rien mais signent tout de même





“une autorité administrative indépendante chargée d’un travail d’analyse de la proportionnalité des atteintes à la liberté, qui s’accommodera fort bien d’un nombre de membres réduit.”



libertés de plus en plus restreintes - nombre de membres aussi


Le Conseil Constitutionnel ne peut aps être saisi tant que la loi n’a pas été adoptée définitivement par les 2 chambres du Parlement en des termes identiques. Il faut donc attendre (i) l’adoption du texte par le Sénat (9 juin prochain) puis (ii) si le texte des deux chambres n’est pas identique, la Commission Mixte paritaire et éventuellement (iii) un re-passage à l’Assemblée Nationale si la Commission Mixte Paritaire ne permet pas de trouver un accord entre les deux chambres.&nbsp;



Alors, et alors seulement, le texte peut être soumis au Conseil Constitutionnel. Ce qui devrait arriver pendant le mois de juillet. Ou le mois d’aout…








thibsert a écrit :



J’ai hâte de pouvoir leur ressortir le même argument lors des débats sur le cannabis, ou le partage d’œuvres non marchand : “on ne fait que légaliser des pratiques largement établies”.





J’ai pensé à la même chose, mais bizarrement, je ne pense pas que l’argument soit aussi bien accepté par nos politiciens <img data-src=" />







thibsert a écrit :



Mais bon, ça marcherait aussi pour la suppression des priorités à droite, la discrimination à l’embauche ou l’évasion fiscale chez les ministres, je sais pas si c’est une bonne idée.





Et le meurtre, le viol, le vol, etc… on fait la loi pour supprimer la loi, en somme <img data-src=" />







Ernesto12 a écrit :



En effet, cette vidéo semble montrer une scène surréaliste où les terroristes en fuite tirent avec des balles en caoutchouc après l’attentat de CH:https://vid.me/XlEJ

Le policier abattu n’a aucun dommage corporel malgré un tir de AK47 à une distance de 1 mètre en pleine tête. Une trace de poussière qui se soulève sur le trottoir lors du tir montre que le terroriste a volontairement tiré à coté du policier sans même égratigner le trottoir.

On comprend pourquoi cette vidéo a été coupée dans les médias sous prétexte de scènes violentes à cacher.

Cette république bananière a de beaux jours devant elle !





C’est clair, on nous ment, aucune giclée de sang comme dans les films américains, et normalement le mec qui meurt doit faire un discours poussif avant de rendre son dernier souffle <img data-src=" />



Tout à fait, j’y ai bossé à cette époque


Merci, j’espère qu’ils ne partent trop loin pendant leurs vacances, les 60 députés :/








Ledieu-Avocats a écrit :



Le Conseil Constitutionnel ne peut aps être saisi tant que la loi n’a pas été adoptée définitivement par les 2 chambres du Parlement en des termes identiques. Il faut donc attendre (i) l’adoption du texte par le Sénat (9 juin prochain) puis (ii) si le texte des deux chambres n’est pas identique, la Commission Mixte paritaire et éventuellement (iii) un re-passage à l’Assemblée Nationale si la Commission Mixte Paritaire ne permet pas de trouver un accord entre les deux chambres.&nbsp;



Alors, et alors seulement, le texte peut être soumis au Conseil Constitutionnel. Ce qui devrait arriver pendant le mois de juillet. Ou le mois d’aout…





“mois de juillet. Ou le mois d’aout…”



comme d’habitude quoi









OlivierJ a écrit :



Quel ramassis de conneries, franchement. Tu ne connais absolument rien à ce qui se passe quand on se prend une balle dans la tête.

Une “vidéo coupée dans les médias”, juste “LOL”.

La famille du policier tuée serait ravie de t’avoir en face d’elle pour te dire à quel point tu racontes des âneries.

Arrête de lire des sources douteuses et reviens sur terre, loin du complotisme.





En effet, je ne suis pas du tout un spécialiste des armes. En revanche, j’ai pu parler avec un ancien de la légion étrangère qui m’a expliqué les dégâts causés par un tir de AK47. Selon lui, la moitié de la tête serait partie en fumée avec un tir à cette distance …

&nbsp;Après 10 années passées dans la LE, je pense qu’il sait mieux que toi et moi ce que peuvent produire de telles armes. La vidéo l’a beaucoup fait rire !

Concernant cette vidéo censurée, tu peux la voir ici : Archives le Monde, les 22 premières secondes ont été coupées.

Cette vidéo complète n’existe plus sur Internet, la censure est passée par là !

Es-tu revenu sur terre ou dois-je te contacter via un message intergalactique ?









Ernesto12 a écrit :



En effet, je ne suis pas du tout un spécialiste des armes. En revanche,

j’ai pu parler avec un ancien de la légion étrangère qui m’a expliqué

les dégâts causés par un tir de AK47. Selon lui, la moitié de la tête

serait partie en fumée avec un tir à cette distance …

&nbsp;Après 10

années passées dans la LE, je pense qu’il sait mieux que toi et moi ce

que peuvent produire de telles armes. La vidéo l’a beaucoup fait rire !





En effet, c’est super drôle.



L’agent Ahmed Merabet est pourtant bel et bien mort dans l’exercice de ses fonctions. Ses collègues et des milliers de personnes lui ont rendu hommage.



Tiré d’un article après les évènements :

&nbsp;“Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’effusion de sang que ce n’est pas vrai”, soupire de son côté Paolo, répondant à ceux qui doutent sur un post Facebook qui relaye la vidéo. “On n’est pas dans un film…”, d’autant que la mauvaise qualité de la vidéo -que nous avons choisi de ne pas diffuser ici- ne permet pas de distinguer les détails. Par ailleurs, des photos montrant des traces de sang sur le trottoir circulent largement sur Internet. Là encore, nous avons choisi de ne pas les diffuser.&nbsp;







Ernesto12 a écrit :



Concernant cette vidéo censurée, tu peux la voir ici : Archives le Monde, les 22 premières secondes ont été coupées.

Cette vidéo complète n’existe plus sur Internet, la censure est passée par là !





Hahaha, une vidéo censurée sur le Net, tu rêves complètement. Déjà qu’Hollywood ni l’équivalent français n’arrivent à le faire malgré leurs millions concernant les films… Je parie que si je cherche, je trouve en 20 secondes.









OlivierJ a écrit :



Hahaha, une vidéo censurée sur le Net, tu rêves complètement. Déjà qu’Hollywood ni l’équivalent français n’arrivent à le faire malgré leurs millions concernant les films… Je parie que si je cherche, je trouve en 20 secondes.





La connerie et l’intelligence ont une différence notoire, l’une des deux est sans limite. Trouve laquelle tu as 20 secondes …

Tu fais semblant d’ignorer la censure en France: La censure pour les nuls<img data-src=" />









Ernesto12 a écrit :



La connerie et l’intelligence ont une différence notoire, l’une des deux est sans limite. Trouve laquelle tu as 20 secondes …

Tu fais semblant d’ignorer la censure en France: La censure pour les nuls<img data-src=" />





Il faudrait que tu apprennes à lire, au lieu d’imaginer une censure façon Chine ou autre :



“On travaille toujours avec les forces

publiques concernant la sécurité, et un dispositif (spécial, ndlr) a été

mis en place pour les aider la semaine dernière. Nous avons notre

propre politique de contrôle des contenus”, mais, ce weekend, “on a reçu

des demandes précises sur des vidéos qui sont illégales, et lorsqu’on

reçoit ce genre de demandes, on supprime”, a-t-il expliqué.



Nick Leeder a rappelé que, selon les règles propres au site,

“lorsqu’il y a des choses qui ne correspondent pas à (sa) politique,

comme de l’incitation au terrorisme, (ses) équipes les suppriment

automatiquement”.

Il y a des cas tout à fait légitimes de faire retirer des vidéos, ça n’a rien à voir avec la censure. De toutes façons à l’heure du Web la censure est impossible dans des pays comme le nôtre (sauf à avoir des réseaux complètement fermés comme en Corée du Nord), tout est dupliqué tout de suite.









OlivierJ a écrit :



Il faudrait que tu apprennes à lire, au lieu d’imaginer une censure façon Chine ou autre :

Il y a des cas tout à fait légitimes de faire retirer des vidéos, ça n’a rien à voir avec la censure. De toutes façons à l’heure du Web la censure est impossible dans des pays comme le nôtre (sauf à avoir des réseaux complètement fermés comme en Corée du Nord), tout est dupliqué tout de suite.





En supprimant les vidéos de l’attentat de Charlie Hebdo, l’État français poursuit un objectif clair : Masquer son escobarderie.

En finançant à hauteur de plus de 20 milions d’euros de subventions par an des journaux comme le figaro et bien d’autres, l’État français entend contrôler l’information.

A tel point que quand les chinois se plaignent de la censure en Chine, le pouvoir central leur répond : “Arretez, on n’est pas en France non plus …”.









OlivierJ a écrit :



En effet, c’est super drôle.





Le plus drôle, c’est un débat sur les médias français en citant le site de Morandini <img data-src=" />









Ernesto12 a écrit :



En supprimant les vidéos de l’attentat de Charlie Hebdo, l’État français poursuit un objectif clair : Masquer son escobarderie.

En finançant à hauteur de plus de 20 milions d’euros de subventions par an des journaux comme le figaro et bien d’autres, l’État français entend contrôler l’information.

A tel point que quand les chinois se plaignent de la censure en Chine, le pouvoir central leur répond : “Arretez, on n’est pas en France non plus …”.





On y croit vachement à ta citation.

Tu sais très bien qu’on trouve facilement des vidéos sur l’attentat de Charlie Hebdo. Quant à l’État qui voudrait masquer quelque chose, faut aller te faire soigner mon vieux.

La presse est subventionnée et ce depuis bien longtemps, et n’est pas pour autant partiale dans le sens que tu sembles imaginer, je t’invite à lire un peu le Figaro pour voir ce que le gouvernement actuel se prend dans les dents. Comme contrôle de l’information, c’est raté, et ton hypothèse est risible et ridicule.



Bon, ça suffit pour moi, va troller ailleurs. Le complotisme, c’est vite saoulant.









ActionFighter a écrit :



Le plus drôle, c’est un débat sur les médias français en citant le site de Morandini <img data-src=" />





Oui, je n’avais même pas relevé&nbsp;<img data-src=" /> . Le complotisme, c’est vraiment une maladie, j’ai un pote qui est touché, c’est presque impossible de le faire revenir à un peu de raison. Il te sortira toujours un énième truc partiel pris quelque part pour prétendument prouver son point de vue. C’est sans fin.



PS : en plus, quand tu tiens des propos comme ça sur le gouvernement dans un pays dictatorial, tu te retrouves assez vite embêté par la police. Le mec qui ne réalise même pas qu’il peut délirer tant qu’il veut (sauf incitation à la haine et encore), et que personne ne viendra l’arrêter.



Voir des complots partout est devenu une mode en France, pour ne pas dire une maladie. Quiconque dénonce un problème devient de fait un complotiste. Il est vrai que c’est la solution la plus simple pour éviter le débat. L’accusation de complot sert aussi à mettre un terme au débat faute d’arguments. C’est également le moyen pour les simples d’esprit de participer au débat, en l’étouffant, faute de mieux.



Il n’en reste pas moins que les lois liberticides gangrènent de nombreux pays, dont la France, n’en déplaise aux simples d’esprit.








popolski a écrit :



Article 16

Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.&nbsp;





le Gouv. DEVAIT méditer CE passage, AVANT “de faire des …… !!!









OlivierJ a écrit :



Oui, je n’avais même pas relevé <img data-src=" /> . Le complotisme, c’est vraiment une maladie, j’ai un pote qui est touché, c’est presque impossible de le faire revenir à un peu de raison. Il te sortira toujours un énième truc partiel pris quelque part pour prétendument prouver son point de vue. C’est sans fin.





J’ai mon beau-père qui est comme ça. Ça a commencé par les extra-terrestres, ensuite ça a été les Juifs, il s’est mit à suivre Dieudo et Soral, ensuite il s’est mis à les détester carrément, et maintenant c’est satanistes et illuminatis. Et il est tellement à fond dans sa connerie qu’en placer une entre ses diatribes tient de l’exploit….







Ernesto12 a écrit :



Voir des complots partout est devenu une mode en France, pour ne pas dire une maladie. Quiconque dénonce un problème devient de fait un complotiste. Il est vrai que c’est la solution la plus simple pour éviter le débat. L’accusation de complot sert aussi à mettre un terme au débat faute d’arguments. C’est également le moyen pour les simples d’esprit de participer au débat, en l’étouffant, faute de mieux.



Il n’en reste pas moins que les lois liberticides gangrènent de nombreux pays, dont la France, n’en déplaise aux simples d’esprit.





Il y a complot et complot.



Personnellement, au vu des informations qui sont sorties après l’attentat, notamment les manquements de la DGSI qui eux ont bien été cachés par l’état, il est totalement improbable que la France soit impliquée dans l’affaire.









ActionFighter a écrit :



J’ai mon beau-père qui est comme ça. Ça a commencé par les extra-terrestres, ensuite ça a été les Juifs, il s’est mit à suivre Dieudo et Soral, ensuite il s’est mis à les détester carrément, et maintenant c’est satanistes et illuminatis. Et il est tellement à fond dans sa connerie qu’en placer une entre ses diatribes tient de l’exploit….





Condoléances…







ActionFighter a écrit :



Personnellement, au vu des informations qui sont sorties après

l’attentat, notamment les manquements de la DGSI qui eux ont bien été

cachés par l’état, il est totalement improbable que la France soit

impliquée dans l’affaire.





Je ne pense même pas que les manquements de la DGSI ont été cachés (ce n’est pas le bon terme), car on est en train d’en parler, et on a su pour la surveillance des frères K (et on a critiqué sa fin). Comme ça concerne un service secret, c’est normal que la DGSI ne raconte pas (ou de loin) ses actions ni sa façon de repérer les éléments potentiellement dangereux, son efficacité est liée à sa discrétion. Je parle surtout pour l’autre zigoto, ne pas confondre discrétion et dissimulation.



En plus, quand tu penses aux efforts que font des centaines de fonctionnaires des services pour repérer les gens radicalisés (quelque soit l’idéologie), il faut faire de gros efforts d’imagination pour supposer que certains d’entre eux bosseraient à l’effet inverse (et ça finirait par se savoir, tout le monde finit par parler). Je veux bien qu’il existe des brebis galeuses partout, mais tout de même ; quand tu rentres à la DGSI, c’est pas pour foutre la mouise dans ton pays.









OlivierJ a écrit :



Je ne pense même pas que les manquements de la DGSI ont été cachés (ce n’est pas le bon terme)





Alors, peut-être pas cachés par l’état, mais par la DGSI, oui clairement.



http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/04/03/charlie-hebdo-quand-la-d…







OlivierJ a écrit :



car on est en train d’en parler, et on a su pour la surveillance des frères K (et on a critiqué sa fin). Comme ça concerne un service secret, c’est normal que la DGSI ne raconte pas (ou de loin) ses actions ni sa façon de repérer les éléments potentiellement dangereux, son efficacité est liée à sa discrétion. Je parle surtout pour l’autre zigoto, ne pas confondre discrétion et dissimulation.





Elle l’a pourtant fait en off à certains journalistes suite à la polémique sur les attentats. Peut-être pas de manière détaillée, mais le but était bien de diffuser une version “officielle” afin de couvrir certains manquements.







OlivierJ a écrit :



En plus, quand tu penses aux efforts que font des centaines de fonctionnaires des services pour repérer les gens radicalisés (quelque soit l’idéologie), il faut faire de gros efforts d’imagination pour supposer que certains d’entre eux bosseraient à l’effet inverse (et ça finirait par se savoir, tout le monde finit par parler). Je veux bien qu’il existe des brebis galeuses partout, mais tout de même ; quand tu rentres à la DGSI, c’est pas pour foutre la mouise dans ton pays.





<img data-src=" />



Surtout que c’est sur la DGSI que ce sont tournées les critiques à la suite des attentats, donc vraiment aucun intérêt pour eux.



De plus, un complot qui toucherait jusqu’au collègues du flic tué, il va falloir un peu plus qu’une vidéo pour que ça devienne un tant soi peu crédible.



À quoi sert de disserter encore et toujours, alors que ce débat a déjà eu lieu maintes et maintes fois ? Sans résultat …



Je suis sûr d’une chose. Si Barack Obama en personne venait annoncer sur toutes les télés du monde que les États-Unis ont créé, armé et financé les Talibans, Al Qaïda, Boko Haram et Daesh, il y aurait encore des personnes venant nous expliquer que BO a fait une mauvaise chute dans sa salle de bain et a perdu la tête …



Si François Hollande venait à reconnaitre que l’attentat de Charlie Hebdo a été fomenté par les services secrets israéliens,&nbsp; américains et français, il y aurait encore des personnes pour nous expliquer que ce dernier a fait cette déclaration sous la menace de terroristes cachés derrière les rideaux du plateau télé …

&nbsp;

Si Goeoge W. Bush venait nous confier que les attentats du 1109 sont l’œuvre de la NSA et de la CIA, on nous expliquerait que ce pauvre homme a sombré dans la drogue et l’alccol quand il a quitté la Maison blanche.



Si une vidéo venait à nous montrer un policier abattu d’une balle de AK47 en pleine tête sans aucune trace de sang ni aucun recul de la tête sous l’impact de la balle, d’aucun viendrait nous expliquer que c’est normal car la balle était chauffée à blanc.



Force est de constater que la vérité est toujours dissimulée derrière un maquillage grotesque. C’est peut-être à cela que l’on reconnait la vérité.

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Ernesto12 a écrit :



Et si… peut-être….et si….





On ne bâtit pas une idéologie, un programme ou une instruction judiciaire sur des “si”.