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Le cinéaste roumain Cristian Mungiu est un inconnu sur la scène internationale en 2007, année où il obtient une palme d'or surprise avec son formidable drame de l'avortement, 4 mois, 3 semaines, 2 jours. On est d'autant plus déçu de le retrouver empesé par un symbolisme inutile et pris au piège d'un scénario maladroit avec cet Au-delà des collines. Une jeune fille, venue retrouver son ex-amante dans le couvent où elle a pris le voile, se fait crucifier - au sens propre - par des nonnes déchaînées, dignes d'un film d'horreur... La démonstration est claire : la religion fait le mal au nom du bien, d'autant plus qu'on ne peut pas compter sur les services sociaux roumains (hôpital, police). 2 h 30 pour nous marteler ce message, c'est trop.