L'Académie suédoise exclut de retirer le Nobel à Günter Grass

L'Académie suédoise, qui décerne chaque année le prix Nobel de littérature, ne voit aucune raison de retirer celui attribué à l'Allemand Günter Grass dont un récent poème critiquant Israël a suscité un tollé, a annoncé mardi son Secrétaire permanent Peter Englund.
L'Académie suédoise, qui décerne chaque année le prix Nobel de littérature, ne voit aucune raison de retirer celui attribué à l'Allemand Günter Grass dont un récent poème critiquant Israël a suscité un tollé, a annoncé mardi son Secrétaire permanent Peter Englund.

Temps de lecture : 1 min

L'Académie suédoise, qui décerne chaque année le prix Nobel de littérature, ne voit aucune raison de retirer celui attribué à l'Allemand Günter Grass dont un récent poème critiquant Israël a suscité un tollé, a annoncé mardi son Secrétaire permanent Peter Englund.

La newsletter culture

Tous les mercredis à 16h

Recevez l’actualité culturelle de la semaine à ne pas manquer ainsi que les Enquêtes, décryptages, portraits, tendances…

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

"Il n'y a pas, et il n'y aura pas, de discussions à l'Académie suédoise pour lui retirer son prix", écrit M. Englund sur son blog (akademiblogg.wordpress.com/).

"En ce qui concerne le débat provoqué par le poème de Günter Grass +Was gesagt werden muss+ (Ce qui doit être dit, ndlr), je voudrais souligner que M. Grass a reçu le prix Nobel en 1999 pour son mérite littéraire et son mérite littéraire uniquement, ce qui est le cas de tous les lauréats", explique M. Englund.

Dans "Ce qui doit être dit", poème en prose paru le 4 avril dans le journal allemand Süddeutsche Zeitung, Günter Grass, 84 ans, accuse Israël et son arsenal atomique de menacer la paix mondiale en faisant planer la possibilité de frappes préventives contre les sites nucléaires de l'Iran.

En réaction, Israël a décidé de considérer Günter Grass comme persona non grata.

Lundi, le président de l'association israélienne des écrivains de langue hébraïque, Herzl Hakak, a déclaré qu'il entendait demander au Comité Nobel de s'exprimer sur l'affaire. "Il ne s'agit pas de politique, mais de morale, car Grass est complice d'une opération de blanchiment des déclarations génocidaires des dirigeants iraniens", a-t-il dit.

En 2006, l'écrivain connu pour ses positions de gauche, avait reconnu avoir fait partie dans sa jeunesse des Waffen SS, unité d'élite du régime d'Adolf Hitler, lui qui avait pourtant souvent renvoyé l'Allemagne à son passé nazi.