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La symphonie de Julien Clerc



Julien Clerc poursuit une grande tournée en France, accompagné de 80 personnes, dont 40 musiciens d’un orchestre symphonique, un spectacle qu’il viendra présenter un soir seulement à Montréal, accompagné par l’Orchestre symphonique de Montréal.

Mais avant, le chanteur français lance au Québec son nouvel album, Julien Clerc – Fou, peut-être, qui connaît déjà le succès en France. Cet album, il l’a concocté avec toute une ribambelle de prestigieux paroliers, pour la plupart eux-mêmes des chanteurs, dont ces précieux collaborateurs de longue date : Maxime Le Forestier et Jean-Loup Dabadie, des auteurs de renom tels que Charles Aznavour et des jeunes, comme Philippe Uminski, qui a réalisé l’album.

« Depuis que je chante, explique Julien Clerc, je travaille avec des auteurs différents. Je conserve ceux avec qui je travaille depuis longtemps et pour chaque nouvel album j’essaie de trouver de nouveaux auteurs. Ça me permet d’aller puiser en moi des idées nouvelles pour faire de la musique. »

Pour la star de la chanson, la langue française et la façon de l’écrire sont des éléments primordiaux. Et quand il reçoit un texte inspirant, la musique émerge aussitôt. Ç’a été le cas pour la chanson titre de son nouvel album, Fou, peut-être, paroles de Maxime Le Forestier.

Le parolier et le chanteur avaient fait un voyage ensemble. Julien Clerc lui avait commandé une chanson qui aurait pour thème la paternité tardive. Voyant son ami Julien nager dans la mer, Le Forestier a écrit des mots superbes : « Avant que le jour ne décline. Je nage, je nage. (...) Fou, peut-être, et fier de l’être. Ils sont si doux ces bras de mer, que je m’y love, que je m’y perds (...) »

« Il me voyait faire des kilomètres sur les côtes turques et tous ces efforts pour rester en forme, de raconter le chanteur. Finalement, le texte ne répondait pas tout à fait à mes attentes, mais je l’ai trouvé très beau. Il n’aborde pas le sujet de la paternité tardive au premier degré et c’est mieux ainsi. »

À Montréal avec l’OSM

Cet album, Julien Clerc l’a enregistré en studio, live, entouré des musiciens, sur une courte période. Une idée du réalisateur.

« Généralement, quand je choisis quelqu’un pour un album, explique-t-il, c’est que j’aime son travail, donc je lui fais confiance. Du moment que la musique est respectée, le producteur apporte sa patte personnelle. »

Cette façon de faire en studio, qui n’était pas étrangère à Julien Clerc, lui a plu. Elle lui a d’ailleurs rappelé des souvenirs. « Ça m’a rappelé comment on faisait avant (rires) dans les années 1970, indique le chanteur de 63 ans. C’est comme ça qu’on enregistrait.

« Moi, je suis tout terrain. Je n’ai pas de problème. Quand il faut chanter, je chante. C’est mon métier de chanter et j’y prends un grand plaisir, quelle que soit la situation. »

Philippe Uminski a réalisé l’album avec grande une variété de couleurs, grands arrangements pour Hôtel des caravelles ou Fou, peut-être, piano-voix pour L’amour prend tout, notamment.

Quelques-unes de ses nouvelles – et très belles – chansons, Julien Clerc les interprète sur scène au cours de sa grande tournée Julien Clerc symphonique, qu’il viendra présenter à Montréal le 16 juin dans le cadre des FrancoFolies, à Place des Arts, accompagné de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM). (Philippe Uminski sera en première partie.)

« Nous allons faire très peu de concerts avec un autre orchestre que notre propre orchestre de 40 musiciens, dit-il, avec qui on se balade partout. Montréal sera le deuxième. »

Grosse machine

Sur les routes de France, l’équipe de Julien Clerc, musiciens inclus, compte 80 personnes, « une grosse machine passionnante à fréquenter », dit-il, mais aussi à... rémunérer.

« Ce spectacle me donne beaucoup de plaisir. Ce n’est pas un spectacle où on va faire beaucoup d’argent, d’ajouter le chanteur pince-sans-rire, mais ce n’est pas grave, on en gagnera un autre jour. »

Pour le chanteur, l’idée de cette tournée était de faire sonner un orchestre symphonique comme un orchestre pop, en respectant les règles du jeu de l’orchestre, sans instruments électriques ajoutés.

« On a essayé de recréer, au niveau de la rythmique, le son de la basse et de la batterie et, ma foi, se réjouit-il, à mon grand plaisir, ça a fonctionné. »

Julien Clerc arrivera à Montréal la veille du spectacle, le temps de répéter son show avec l’OSM et d’ajuster la sonorité. Il sera accompagné d’un pianiste et d’un batteur qui s’ajouteront aux musiciens de l’OSM. Outre une demi-douzaine de nouvelles chansons tirées de Fou, peut-être, le chanteur interprétera ses grands succès.

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