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Les archets sont de sortie ! Le 3 avril, à 20 h 30, le violoniste de légende Ivry Gitlis fera la nouba entouré de ses amis, salle Gaveau. Un lieu mythique où il avait joué pour la première fois en 1951. L'affiche est rare : Martha Argerich, Jean Babilée, Isabelle Carré, Per Arne Glorvigen, Itamar Golan, Masayuki Kino, Frédéric Lodéon, Vahan Mardirossian, Priya Mitchell, Sergei Nakariakov, Akiko Suwanai ou encore Maxim Vengerov. Autant de pointures qui se produisent rarement en France et dont chaque prestation est un événement.
Pour joindre l'utile à l'agréable, le concert, dirigé par le violoniste Emmanuel Emerich, est organisé au profit de l'association inspiration(s), dont Ivry Gitlis est le parrain (www.inspirations-site.fr). Cette dernière propose des concerts de musique classique aux publics les plus fragiles ou défavorisés. En trois ans, les musiciens, recrutés sur concours, se sont déjà produits près de 70 fois dans les écoles, les hôpitaux, les centres psychiatriques, les maisons de retraite et les antennes des Restos du coeur.
La soirée sera l'occasion idéale pour présenter en avant-première le livre de Philippe Clément Ivry Gitlis, l'homme du violon. Écrit sur une période de vingt ans, il retrace avec précision la carrière époustouflante du grand violoniste.
Renseignements et réservations au 01 49 53 05 07 ou www.sallegaveau.com.
REGARDEZ Ivry Gitlis interprétant le Concerto pour violon de Tchaïkovski, en 1965 :
Devant la réunion de tels talents, on reste sans voix et on est juste heureux d'avoir partagé ce moment unique. Pour moi le concert du siècle. J'ai juste éprouvé une grande tristesse de quitter la salle à 1h30 du matin alors que les talents continuaient leur représentation... Je le répète, un instant de quelques heures dans une ambiance de légèreté, d'infini et de bonheur total !
Je n'ai pas pu y assister, mais que de grands noms réunis pour une belle cause. Bravo à l'organisateur et à l'auteur de l'article de nous faire partager ce moment, ça donne envie d'y participer. Peut-être en maison de retraite aurais-je le plaisir de le vivre en partie.