Sonia: «J'ai ma place dans cette émission»

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«The Voice»Sonia: «J'ai ma place dans cette émission»

La jeune femme, habitante de Genève, a fait craquer les 4 jurés de l'émission de TF1. Elle avait connu le succès avant de s'éclipser pendant 10 ans.

Ana Cardoso/GuideTVLoisirs
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Ana Cardoso/GuideTVLoisirs

Avec votre expérience musicale, pourquoi participer à «The Voice»?

J'ai quitté la France il y a des années. Je trouvais normal de revenir en toute humilité, de repartir en bas de l'échelle.

Vous auriez pu proposer vos titres directement à une maison de disques...

Je n'avais pas de plan d'action tout prêt. J'ai préparé des morceaux au cours ces années. Mon but était de faire un album et de le vendre. Après, on m'a téléphoné pour me proposer l'émission: cela tombait à un super moment.

Pourquoi cette longue absence?

J'avais un travail d'éducation musicale à poursuivre et je ne pouvais pas le faire en France avec le statut que j'avais. Donc j'ai dû partir. J'ai eu un parcours un petit peu à l'envers. J'ai eu besoin de me mettre en danger et de m'en aller pour grandir.

Vous habitez à Genève depuis 5 ans et vous êtes hôtesse de l'air. Comment avez-vous pris cette voie?

J'étais juste venue en week-end pour visiter mon cousin, et je ne suis plus repartie. Quand j'ai vu les superbes écoles qu'il y avait, je me suis dit qu'il fallait en profiter pour me mettre un diplôme en poche. Et j'ai donc suivi une formation d'hôtesse de l'air, métier que j'exerce depuis un an.

Vous changerez de vie si vous gagnez «The Voice»?

Non. Ce n'est pas qu'une question matérielle, j'aime vraiment le monde de l'aviation. Et j'apprécie beaucoup la stabilité que cette vie m'apporte.

On a lu aussi dans la presse que vous vouliez devenir pilote.

Déjà, je ne me pensais pas capable d'être hôtesse de l'air parce que j'ai quitté l'école très tôt, à 12 ans, pour ma musique. Et finalement, en exerçant ce métier et en discutant avec les pilotes qui venaient d'horizons très différents et qui n'avaient pas forcément fait de grandes études, je me suis rendu compte que je pouvais aussi y arriver. Donc, je me suis inscrite dans une école d'aéronautique avec un ami pour passer la licence de pilote privé. Alors que j'étais dans ces démarches, j'ai été contactée pour «The Voice». Après j'ai mis la licence en stand by, je préfère me concentrer sur un projet à fois. Mais j'adorerais être pilote.

Qu'est-ce qui vous a poussée à choisir Jenifer comme coach?

Je voulais choisir celui qui serait le plus touché, le plus enclin à se battre pour moi. Jenifer s'est mise à pleurer, elle était toute émue. J'ai fait un choix de cœur: j'ai été touchée par sa réaction, sa réceptivité.

Donc vous ne vous connaissiez pas déjà, comme il a été dit dans la presse?

Je l'ai forcément croisée, après si on a envie de croire que je suis copine avec elle, soit. Mais ce n'est pas le problème. Je trouve qu'on est à côté du débat. Les quatre coaches se sont retournés, je pense que j'ai une voix quand même pas mal. S'il n'y avait eu que Jenifer qui s'était retournée, je pourrais comprendre qu'on polémique sur le fait qu'on soit copines ou pas. Mais je n'ai pas une voix d'asthmatique, j'ai ma place dans cette émission. J'ai envie qu'on parle de moi pour mon talent, ma voix.

Comment appréhendez-vous la phase des battles?

J'appréhende beaucoup plus cette étape que celle des auditions. Je ne suis plus dans mon élément. Devoir se départager sur un duo, cela me fait un peu peur car normalement un duo se fait dans l'échange, le partage. Là, ce sera chacun pour soi, je trouve ça dur.

Regardez Sonia dans un clip de la comédie musicale «Ali Baba»:

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