Post by bot on Mar 27, 2011 5:52:11 GMT -5
Statement by Liberal Leader Michael Ignatieff / Déclaration du chef libéral Michael Ignatieff
[LE FRANÇAIS SUIT L'ANGLAIS]
For Immediate Release
March 26, 2011
OTTAWA - This election is not just an exercise in democracy, it’s about democracy. So as we begin the campaign, let’s be clear about the rules.
Whoever leads the party that wins the most seats on election day should be called on to form the government.
If that is the Liberal Party, then I will be required to rapidly seek the confidence of the newly-elected Parliament. If our government cannot win the support of the House, then Mr. Harper will be called on to form a government and face the same challenge. That is our Constitution. It is the law of the land.
If, as Leader of the Liberal Party, I am given the privilege of forming the government, these are the rules that will guide me:
• We will face Parliament with exactly the same team, platform and agenda that we bring to Canadians during this election. What Canadians see in this campaign is what Canadians will get if we are asked to form government.
• We will work with ALL parties to make Parliament work, and deliver sound policies - even the Conservative Party in opposition.
• We will not enter a coalition with other federalist parties. In our system, coalitions are a legitimate constitutional option. However, I believe that issue-by-issue collaboration with other parties is the best way for minority Parliaments to function.
• We categorically rule out a coalition or formal arrangement with the Bloc Quebecois.
• If I am facing a minority Parliament, I will work like Liberal Prime Ministers Lester Pearson, Pierre Trudeau and Paul Martin did: to provide progressive government to our country, by building support issue-by-issue, and by tapping into the goodwill, generosity and common sense of Canadians across the political spectrum. These are the governments that gave Canada the Canadian Flag, Medicare, the Canada Pension Plan, the Kelowna Accord and a National Daycare Plan. With the right kind of leadership another minority Parliament could strive for such heights.
That is my position. Now I have a few questions for Mr. Harper:
• Does he agree with how I have described the workings of our democratic system?
• Why does he insist on fabricating lies about an impending coalition, something he knows is false?
• Will he tell Canadians the truth about his secret hotel room meetings in 2004 with the Bloc Quebecois which resulted in a signed letter of agreement to the Governor General, proposing a Conservative-NDP-Bloc coalition?
• Will he finally acknowledge the unprecedented finding of contempt against his government yesterday in the House of Commons?
-30-
Contact:
Liberal Party of Canada
613-783-8888
media@liberal.ca
________________________________________
Pour diffusion immédiate
Le 26 mars 2011
OTTAWA - Ces élections ne sont pas juste un exercice démocratique, mais une affaire de démocratie. Donc, au moment où nous entreprenons la campagne, que les règles soient claires.
C’est le chef du parti qui a remporté le plus de sièges le jour des élections qui doit être chargé de former le gouvernement.
Si c’est le Parti libéral, je devrais donc tenter d’obtenir rapidement la confiance du nouveau Parlement. Si notre gouvernement ne réussit pas à avoir l’appui de la Chambre, M. Harper sera alors appelé à former un gouvernement et devra relever le même défi. C’est ce qu’exige notre Constitution. C’est la loi de notre pays.
Si, à titre de chef du Parti libéral, j’ai le privilège de former le gouvernement, voici les règles qui guideront :
• Nous nous présenterons devant le Parlement avec exactement la même équipe, la même plateforme et le même programme que nous aurons soumis aux Canadiens au cours de cette campagne électorale. Ce que nous aurons promis aux Canadiens pendant cette campagne sera ce qu’ils obtiendront si nous sommes appelés à former le gouvernement.
• Nous collaborerons avec TOUS les partis afin que le Parlement puisse faire son travail et produire des politiques éclairées – y compris avec le Parti conservateur s’il est l’Opposition.
• Nous ne formerons pas une coalition avec d’autres partis fédéralistes. Dans notre système, les coalitions constituent une option constitutionnelle légitime. Toutefois, je considère qu’une collaboration au coup par coup avec d’autres partis est la meilleure façon de fonctionner pour les gouvernements minoritaires.
• Nous excluons catégoriquement toute forme de coalition ou d’entente formelle avec le Bloc Québécois.
• Si mon gouvernement est minoritaire au Parlement, je m’efforcerai – comme l’ont fait en leur temps les premiers ministres libéraux Lester Pearson, Pierre Trudeau et Paul Martin – de donner à notre pays un gouvernement progressiste, de rallier les soutiens au gouvernement dossier par dossier, et de faire appel à la bonne volonté, à la générosité et au bon sens des Canadiens, quelles que soient leurs convictions politiques. Les gouvernements que j’évoque sont ceux qui ont doté le Canada de son drapeau, de son régime d’assurance maladie, de son régime de pensions, de l’Accord de Kelowna et du programme national de garderies. Avec le leadership voulu, un autre gouvernement minoritaire pourrait envisager d’atteindre des objectifs aussi ambitieu.
Telle est ma position. Maintenant, j’ai quelques questions à poser à M. Harper :
• Est-il d’accord avec ma description du fonctionnement de notre système démocratique ?
• Pourquoi persiste t il à mentir en agitant le spectre d’une coalition prête à se former, alors qu’il sait pertinemment que c’est faux ?
• Va t il dire la vérité aux Canadiens et admettre qu’en 2004, il a rencontré en secret le Bloc Québécois, dans une chambre d’hôtel, et qu’à la suite de cette rencontre, une lettre signée envoyée au gouverneur général, proposant une coalition entre le Parti conservateur, le NPD et le Bloc, a été signée ?
• Va t il enfin reconnaître l’outrage au Parlement que son gouvernement a essuyé hier à la Chambre des communes, une première dans l’histoire de notre pays ?
-30-
Renseignements :
Parti libéral du Canada
613-783-8888
media@liberal.ca
[LE FRANÇAIS SUIT L'ANGLAIS]
For Immediate Release
March 26, 2011
OTTAWA - This election is not just an exercise in democracy, it’s about democracy. So as we begin the campaign, let’s be clear about the rules.
Whoever leads the party that wins the most seats on election day should be called on to form the government.
If that is the Liberal Party, then I will be required to rapidly seek the confidence of the newly-elected Parliament. If our government cannot win the support of the House, then Mr. Harper will be called on to form a government and face the same challenge. That is our Constitution. It is the law of the land.
If, as Leader of the Liberal Party, I am given the privilege of forming the government, these are the rules that will guide me:
• We will face Parliament with exactly the same team, platform and agenda that we bring to Canadians during this election. What Canadians see in this campaign is what Canadians will get if we are asked to form government.
• We will work with ALL parties to make Parliament work, and deliver sound policies - even the Conservative Party in opposition.
• We will not enter a coalition with other federalist parties. In our system, coalitions are a legitimate constitutional option. However, I believe that issue-by-issue collaboration with other parties is the best way for minority Parliaments to function.
• We categorically rule out a coalition or formal arrangement with the Bloc Quebecois.
• If I am facing a minority Parliament, I will work like Liberal Prime Ministers Lester Pearson, Pierre Trudeau and Paul Martin did: to provide progressive government to our country, by building support issue-by-issue, and by tapping into the goodwill, generosity and common sense of Canadians across the political spectrum. These are the governments that gave Canada the Canadian Flag, Medicare, the Canada Pension Plan, the Kelowna Accord and a National Daycare Plan. With the right kind of leadership another minority Parliament could strive for such heights.
That is my position. Now I have a few questions for Mr. Harper:
• Does he agree with how I have described the workings of our democratic system?
• Why does he insist on fabricating lies about an impending coalition, something he knows is false?
• Will he tell Canadians the truth about his secret hotel room meetings in 2004 with the Bloc Quebecois which resulted in a signed letter of agreement to the Governor General, proposing a Conservative-NDP-Bloc coalition?
• Will he finally acknowledge the unprecedented finding of contempt against his government yesterday in the House of Commons?
-30-
Contact:
Liberal Party of Canada
613-783-8888
media@liberal.ca
________________________________________
Pour diffusion immédiate
Le 26 mars 2011
OTTAWA - Ces élections ne sont pas juste un exercice démocratique, mais une affaire de démocratie. Donc, au moment où nous entreprenons la campagne, que les règles soient claires.
C’est le chef du parti qui a remporté le plus de sièges le jour des élections qui doit être chargé de former le gouvernement.
Si c’est le Parti libéral, je devrais donc tenter d’obtenir rapidement la confiance du nouveau Parlement. Si notre gouvernement ne réussit pas à avoir l’appui de la Chambre, M. Harper sera alors appelé à former un gouvernement et devra relever le même défi. C’est ce qu’exige notre Constitution. C’est la loi de notre pays.
Si, à titre de chef du Parti libéral, j’ai le privilège de former le gouvernement, voici les règles qui guideront :
• Nous nous présenterons devant le Parlement avec exactement la même équipe, la même plateforme et le même programme que nous aurons soumis aux Canadiens au cours de cette campagne électorale. Ce que nous aurons promis aux Canadiens pendant cette campagne sera ce qu’ils obtiendront si nous sommes appelés à former le gouvernement.
• Nous collaborerons avec TOUS les partis afin que le Parlement puisse faire son travail et produire des politiques éclairées – y compris avec le Parti conservateur s’il est l’Opposition.
• Nous ne formerons pas une coalition avec d’autres partis fédéralistes. Dans notre système, les coalitions constituent une option constitutionnelle légitime. Toutefois, je considère qu’une collaboration au coup par coup avec d’autres partis est la meilleure façon de fonctionner pour les gouvernements minoritaires.
• Nous excluons catégoriquement toute forme de coalition ou d’entente formelle avec le Bloc Québécois.
• Si mon gouvernement est minoritaire au Parlement, je m’efforcerai – comme l’ont fait en leur temps les premiers ministres libéraux Lester Pearson, Pierre Trudeau et Paul Martin – de donner à notre pays un gouvernement progressiste, de rallier les soutiens au gouvernement dossier par dossier, et de faire appel à la bonne volonté, à la générosité et au bon sens des Canadiens, quelles que soient leurs convictions politiques. Les gouvernements que j’évoque sont ceux qui ont doté le Canada de son drapeau, de son régime d’assurance maladie, de son régime de pensions, de l’Accord de Kelowna et du programme national de garderies. Avec le leadership voulu, un autre gouvernement minoritaire pourrait envisager d’atteindre des objectifs aussi ambitieu.
Telle est ma position. Maintenant, j’ai quelques questions à poser à M. Harper :
• Est-il d’accord avec ma description du fonctionnement de notre système démocratique ?
• Pourquoi persiste t il à mentir en agitant le spectre d’une coalition prête à se former, alors qu’il sait pertinemment que c’est faux ?
• Va t il dire la vérité aux Canadiens et admettre qu’en 2004, il a rencontré en secret le Bloc Québécois, dans une chambre d’hôtel, et qu’à la suite de cette rencontre, une lettre signée envoyée au gouverneur général, proposant une coalition entre le Parti conservateur, le NPD et le Bloc, a été signée ?
• Va t il enfin reconnaître l’outrage au Parlement que son gouvernement a essuyé hier à la Chambre des communes, une première dans l’histoire de notre pays ?
-30-
Renseignements :
Parti libéral du Canada
613-783-8888
media@liberal.ca