Les réparateurs de pianos réunis en congrès national

  • Des questions techniques ont été abordées dans la salle Louis-Costes. Des questions techniques ont été abordées dans la salle Louis-Costes.
    Des questions techniques ont été abordées dans la salle Louis-Costes. Photos Guillaume
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B. C.

Pour la première fois, la ville accueille un congrès de l'association Euro Piano France (ex Afarp : association française des accordeurs et réparateurs de pianos). Il a débuté samedi et se termine aujourd'hui lundi.

Dès samedi, les congressistes, dont un Belge, un Suisse et un Anglais, ont été accueillis par Jean-Jacques Trinques, le responsable du musée du Piano : rappelons qu'il s'agit du seul musée public existant en France, les autres étant des collections privées.

Quoiqu'il en existe un autre, celui de la Villette, à Paris, public lui aussi, mais consacré plus globalement à la musique et non pas seulement au piano.

Ce week-end, parmi les invités, il y avait d'ailleurs Jean-Claude Battault, le directeur du laboratoire de recherches du musée de La Villette.

Il était déjà venu dans la cité blanquetière en 2008 afin d'étudier de plus près un Pleyel qu'il avait repéré six ans plus tôt, lors de l'inauguration du musée, en 2002... Car le musée de Limoux fête cette année ses dix ans, déjà...

Cette fois-ci Jean-Claure Battault venait animer une conférence sur la gestion du patrimoine pianistique : "Faut-il obligatoirement restaurer un piano ? Quand doit-on, ou faut-il, le conserver en l'état ?" font parties des questions qu'il a soulevées.

"Le congrès a évidemment pour but de faire connaître davantage le musée de Limoux... Que nous envient beaucoup de pays dans le monde !", lance Jean-Jacques Trinque, plus que jamais enthousiaste, "mais la formation des jeunes réparateurs est aussi à l'ordre du jour tant elle est cruciale".

"Euro Piano France" compte environ 200 membres. Mais ce week-end, ils n'étaient pas tous présents (à peine une trentaine). La situation géographique de Limoux, excentrée par rapport à Paris, explique peut-être ces absences. C'est du moins ce que suppose Jean-Jacques Trinque. Les congressistes sont davantage habitués à la capitale.

Et tant pis pour les absents. Ils n'ont pas pu découvrir la dernière acquisition du musée de Limoux : un Pleyel datant de 1872, venu de Sisteron, doté d'un joli quart de queue et peint avec des motifs floraux. Une vraie merveille !