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"Les pauvres ne savent pas gérer un budget", "les sans-abri sont des alcooliques", "les gens qui vivent à la rue l'ont choisi". Les militants de l'association ATD Quart Monde ont réuni dans un manuel 88 préjugés sur les pauvres et la pauvreté. Certains sont vrais, d'autres complètement absurdes. Mais tout le monde les connaît. "Les préjugés contre les personnes pauvres sont parfois repris dans le discours politique. Ces préjugés sont ancrés en chacun de nous de façon profonde, et je dirais même ancestrale. Ils se rattachent à la peur de se retrouver à la rue, seul ou malade. On projette tout cela sur les pauvres. De droite ou de gauche, on n'est pas mieux outillés pour comprendre vraiment ce qu'ils vivent", explique Jean-Christophe Sarrot, rédacteur en chef du mensuel Feuille de route de l'ONG. Les préjugés, depuis toujours, abreuvent les discours politiques et flattent souvent nos plus bas instincts.
La crise aura cependant eu quelques bienfaits : elle aura fait reculer certains d'entre eux. "Si on veut du travail, on en trouve !" entendait-on parfois. "Dans toutes les familles maintenant, il y a quelqu'un qui est au chômage. Désormais, la plupart des gens attribuent la perte d'emploi à la crise", explique Jean-Christophe Sarrot. Restent les préjugés sur l'assistanat qui, eux, abondent : "Les bénéficiaires de la CMU en profitent pour faire des soins de confort", "Les pauvres ne paient pas d'impôts", "On peut gagner plus au RSA qu'avec le smic". ATD Quart Monde s'est appliquée ici à lutter contre toute vision manichéenne des choses. Sadique, le manuel nous renvoie parfois à nos propres contradictions. Certains préjugés nous arrachent un sourire, d'autres nous font rougir de honte. Extraits.
"En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté", ATD Quart monde, Les Éditions de l'Atelier, 5 euros, 200 pages, 2013
Tous le monde veux de l'argent à ne rien faire, comme les castors (faire des enfants) comme en Afrique ça remplace la SS et fait le travail pour la famille, la France terre d'asile(cela attire forcément les bras cassés, mais pour profiter), il n'y a déjà pas de travail pour nous français et on fait encore venir venir des travailleurs sous payer mais la vie est moins cher chez eux alors 100 euros c'est énorme pour vivre chez eux, de plus on Importe TOUT, on va devenir dépendant du reste du monde, comment voulez vous que ça marche, nos politique en sont conscient vu que ça vient d'eux ça remplit les poche de l'Europe 1/5 du PIB Européen ça représente ! Pour nous la misère ?, au lieu faire travailler les produits français on les importe il est là le fautif celui qui a permis cela en ouvrant les frontières à la concurrence mondiale on est foutu,
On ne rivalisera jamais, sans compter l'arrivée de l’automatisation, les chaines de montages, la robotisation, l'informatique, on a plus besoin de l'Homme, nous sommes devenu inutile pour Le Patron,
Comme disait coluche sur tous les français il ne reste que 2 personnes qui travaillent vous M le président et moi, et moi j'en ai marre.
Vous avez raison, si tout le monde recevait un minimum quoiqu'il fasse, cela éviterait toutes les vérifications et les fraudes. Cela permettrait enfin de se dire que soit on bosse et on a un meilleur niveau de vie, soit pour une raison X ou Y, on ne bosse pas et on a un moins bon niveau de vie, on a juste le minimum parce que dans un pays riche, il est normal que tout le monde mange à sa faim. Ce serait tellement plus motivant pour les gens qui travaillent et ont un petit salaire de savoir que cela améliore leur quotidien que de se dire qu'ils sont bien bêtes car ils resteraient chez eux ce serait quasiment pareil.
A quand le Revenu Universel de Base?
Toutes les allocs - mais qu'on doit MENDIER, JUSTIFIER sont déjà une concrétisation morcellée de ce Revenu : tout à fait incompréhensible que ce sujet ne soit traité que confidentiellement... QUI a intérêt à son rejet (on a des expérience en Allemagne, Islande, Canada) les syndicats?
Les Allemands admettent "nous avons l'argent mais PAS la liberté" ?