Record mondial pour une version du "Cri" de Munch: la revanche du dessin

Temps de lecture : 1 min

Le dessin ne pourra plus être considéré comme le "parent pauvre" de l'art, après le prix record de 119,9 millions de dollars atteint mercredi par le pastel "Le Cri" d'Edvard Munch, lors d'une vente aux enchères chez Sotheby's à New York, a commenté jeudi la société Artprice.

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Avec ce record mondial, le "Cri" "bouleverse le marché de l'art et la hiérarchie des genres", estime cette société spécialisée dans les données sur le marché de l'art, qui classe les pastels dans les dessins.

"Le plus étonnant est qu'un dessin puisse être l'oeuvre la plus chère du monde!", souligne Artprice.

Il y a dix ans, "on était encore dans un clivage des genres", la peinture et la sculpture étant privilégiées par les grands collectionneurs, les institutions et les investisseurs, souligne cette société fondée et dirigée par Thierry Ehrmann.

"Le dessin n'est plus et ne sera plus jamais considéré comme un parent pauvre" de l'art, considère Artprice. Fin 2009, le record atteint pour le dessin "Head of a Muse" de Raphaël (42,7 millions de dollars lors d'une vente chez Christie's à Londres) "laissait déjà présager la fin de la hiérarchie des genres", selon la société.

Sur ces dix dernières années (janvier 2002 - janvier 2012), l'indice des prix du dessin a progressé de plus de 197% contre 161% pour la peinture.