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  FONDATION ANTI SOCIETE DES AUTEURS COMPOSITEURS ET EDITEURS DE MUSIQUE
   Il n'est pas absurde d'être contre le fonctionnement d'une société qui agit dans le mensonge pour favoriser une minorité parasite.

 

PAGE OFFICIELLE ANTI-SACEM
La Fondation Anti-sacem a 20 ans

 

2003-2023

A quoi sert la fondation ANTI-SACEM, quel est son rôle ?

1. Rassembler toutes les informations qui montrent les abus de la SACEM et consoeurs.

2. Être l'Observatoire Public Indépendant des auteurs et compositeurs envers sociétés de prélèvements telles la SACEM et consoeurs pour empêcher tout abus : détournements de fonds des droits d'auteur, fraudes, escroqueries, acquisitions malhonnêtes, dissimulations, extorsions, etc.

3. Disposer de l'autorité sociale nécessaire à l'action correctionnelle contrariant les détournements de droit d'auteur et de copyright : appropriations privées d'oeuvres et de biens communs, et  : obligation de rendre l'argent volé, obligation du remboursement des extorsions, obligation de donner à vérifier, sans dissimulation par la Cours des Comptes avec d'autres Observateurs Publics Indépendants d'experts comptables les comptes annuels de la SACEM de la répartition des droits d'auteurs.

4. Reconnaître l'importance ou l'autorité nécessaire de cet Observatoire pour le contrôle public indépendant des répartitions des droits d'auteur. Avant la reconsidération profonde de cette pratique qui n'est rien d'autre qu'une autre forme d'imposition. Qui ne concerne en rien la création musicale, au contraire, qui la contrarie.

Quand les musiciens comprendront la nécessité d'une telle organisation. Pour l'instant, depuis 20 ans (voire depuis sa fondation en 1848 => 171 ans en 2023), les auteurs et compositeurs en majorité semblent satisfaits de la situation actuelle de l'émiettage hiérarchique de la répartition autrement qualifiée d'escroquerie et d'extorsion banalisée, pourtant illégale, dont ils ne sont que les bénéficiaires mineurs dans une pratique généralisée et anonymisée, dont les petits commerçants et associations culturelles demeurent les sources principales de ce chantage international.

5. « La SACEM est une organisation VIVANT DE LA FRAUDE, elle s'illustre par ses détournements de fonds, ses extorsions, ses menaces, ses escroqueries, soutenue par le gouvernement, l'Etat, la justice et la majorité des 170 000 auteurs et compositeurs inscrits » (sic) :
LA FONDATION ANTI-SACEM existe pour changer cet état de violence en état de paix.

 

Depuis 2003

 

Dévoilement des principes d'exploitation
du "droit d'auteur" et du "copyright"
dont auteurs et compositeurs ne sont

pas protégés, mais complices
d'une répression à péage.

 

 

à cause des abus des droits d'auteur,
la Fondation anti-SACEM propose
une réforme en profondeur de la SACEM
par la suppression totale de son exploitation actuelle,
son mode de fonctionnement fondé sur la violence.
Afin que soit rééquilibré respect des auteurs avec paiement.

 

2023 : LA SACEM TENTE DE CORROMPRE LE COMPOSITEUR

 

« Depuis 1980
Je suis compositeur sociétaire de la SACEM
et je mets en doute les fonctions de la SACEM
pour le service de la musique et de ses créateurs. »

 

Le slogan SACEM : « Les droits d'auteur font vivre ceux qui nous font rêver » est faux. La SACEM fait vivre à peine 1% des auteurs compositeurs inscrits, celles et ceux qui reçoivent à hauteur d'un SMIC, sur + de 170 000 auteurs compositeurs inscrits. Les milliards d'euros gérés par la SACEM vont pour une partie se fourvoyer dans des paradis du capital, comme tout gouvernant profitant de sa gouvernance. La SACEM favorise l'appropriation de l'argent perçu par une minorité autoélue que la majorité des auteurs-compositeurs paye et se rendent complices des extorsions illégales autolégalisées par la SACEM pour ne recevoir que les millièmes d'un capital dont personne n'a idée des montants irréels détournés. La SACEM représente tout ce que la musique évite : l'escroquerie créatrice d'antipathie.

 

Les fortunes mondiales vivent et existent
     des droits d'auteur volés aux artistes.

 

. Introduction
. L'Agonie de la musique par la propriété

. Taxe sur l'écoute pour soi
. Histoires & Situations des droits d'auteur
. Courriers

. Signes : anti-SACEM, anti-invasion
. Inscription possible à titre représentatif
. Liens
. contexte et motivation de la naissance de la Fondation anti-SACEM
. DROIT D'AUTEUR PROSTITUTION ?

 

 

 

 

Introduction

 

À quoi sert le « droit d'auteur » ? Le droit d'auteur sert à l'instauration d'un péage pour la jouissance d'une œuvre, estimée avoir une propriété intellectuelle, c'est-à-dire appartenir exclusivement à son créateur ou à ses tiers : famille et/ou acquéreurs (les droits d'auteurs se marchandent et se pillent aussi). Pour qu'une propriété intellectuelle soit acceptée par les sociétés d'auteurs, l'œuvre doit prouver son originalité et son unicité : elle ne peut pas être une copie ou un duplicata ou une similitude. Voici le paradoxe des droits d'auteur : l'œuvre originale doit être unique (bien qu'elle soit conçue avec un matériau commun) et reconnaissable dans son originalité (si une œuvre est originale, elle ne peut être reconnue) pour être copiée et dupliquable à l'infini, ceci afin d'être vendue en un plus grand nombre d'exemplaires possible. Le droit d'auteur incite la vente infinie de copies. Le droit d'auteur ou le copyright ou le brevet est une justification au péage de la propriété privée d'une œuvre publique. Le droit d'auteur génère des propriétés privées interdites à l'accès libre du public, mais qui lui est destiné. Sans public, pas de droit d'auteur. Le comble du droit d'auteur est d'utiliser la violence policière (militaire ?) contre ceux qui ne payent pas, la jouissance supposée de l'œuvre privée pour le public. Le paroxysme du droit d'auteur est que moins de 1% des auteurs inscrits dans des sociétés d'auteurs dans le monde « gagnent leur vie » avec les droits d'auteurs. Le droit d'auteur est un générateur d'inégalité et de misère pour ceux qui ne peuvent pas payer, comme les pays du « Tiers Monde ». Le droit d'auteur devrait être abolit pour un accès libre au « champ public » (pas du domaine qui est une propriété) comme avec les semences, les médicaments, les modifications du vivant, les espaces publics, les œuvres, les technologies de contrôle, tout objet produit, et tant d'autres choses. Le droit d'auteur génère l'inégalité, non en fonction du talent, mais en fonction de l'investissement financier soutenant la médiocrité, que la bêtise cultivée achète plus aisément pour entretenir la misère. Enfin le droit d'auteur dans son excès et son abondance, censure la créativité et prive les nouveaux créateurs de tous moyens de diffusion : par manque de place (les morts restent des propriétaires dépouillés). Le droit d'auteur dans son invasion est devenu une censure à la création originale vivante et dangereuse pour la santé publique de la communauté humaine voire pour sa survie et un frein à l'évolution du savoir et de l'intelligence.

Précision :

Le droit d'auteur génère l'inégalité, non en fonction du talent du compositeur, mais en fonction de l'investissement financier de la distribution, autrement dit, de la vente mondiale de l'oeuvre et de son financement publicitaire. Le choix de l'oeuvre plébiscité n'est jamais du choix des consommateurs, ni du compositeur, mais du distributeur. Le « matraquage » d'une chanson n'est jamais du choix des auditeurs, ni de la radio, mais des investisseurs-distributeurs qui payent. Le pouvoir est entre les mains de ceux qui payent donné par ceux qui veulent être payés. Les chiffres des publications des meilleures ventes sont toujours manipulés en fonction du bénéfice désiré. Pour qu'une oeuvre soit élue par un affairiste, il faut qu'elle puisse être rentable, et sa rentabilité se trouve quand l'affairiste c'est approprié les droits d'auteur et le copyright de l'oeuvre. Universal (E.U.), Warner (E.U.), EMI (U.K.), Sony-BMG (Japon-Allemagne) forment l'oligopole de la distribution de la musique enregistrée (avec Apple aujourd'hui) et aussi du cinéma dans le monde avec la MGM (E.U.). Et toutes les oeuvres de leurs catalogues cinéma et musique, les créateurs sont démunis de leur droit d'auteur en échange de réaliser leur film ou leur musique quand il contracte avec un gros distributeur. Les autres n'ont rien. Le fantasme de pouvoir faire voir le même film ou faire entendre la même musique n'importe où sur la planète à quelques mois d'intervalle et diriger l'artiste est le moteur de l'industrie de la musique et du cinéma. Mais Internet devrait changer la donne, car c'est la gratuité qui est devenue « payante ». C'est de cette guerre dont il s'agit en ce moment : les oligoploles avec l'aide des pouvoirs publics contre les artistes. Enfin le droit d'auteur, dans son excès et son abondance de bénéfices, destiné aux oligopoles et non aux artistes, censure la créativité et prive les nouveaux créateurs de tous moyens de diffusion autonome : le réseau de distribution des magasins de disques et des salles de concert interdit l'accès aux artistes qui ne remplissent pas la salle et ne vendent pas de disques, autrement dit des artistes sans « poids public » qui ne sont pas exploités par la grande distribution, car sans propagande publicitaire dans la presse vendue à la meilleure offre. Le droit d'auteur est devenu l'expression de la censure économique. Une « âme » vendue et manipulée de l'artiste. Le droit d'auteur est devenu de ce fait un outil de censure à la création originale des artistes vivants, car le mépris des affairistes pour les consommateurs qui payent cher pour consommer la médiocrité est sans limites. L'avidité pour la quantité, la profusion de l'abondance contre l'attention pour la qualité de la rareté. Car il faut du temps pour murir une oeuvre.

 

___________________________

 

 

 

 

L'Agonie de la musique dans la propriété

[propre Prison propre]

 

          La Société des Auteurs et des Compositeurs de Musique a été créée pour subvenir aux besoins des auteurs et compositeurs : au départ. Peut-être. Elle est devenue une organisation à rémunérer ni auteur, ni compositeur, mais ses parasites qui jouissent des prélèvements anonymes, des détournements de fonds, des placements fonciers et de toutes sortes de rackets au nom des auteurs et compositeurs trompés. Il est souhaitable de savoir (pour ne plus être escroqué) que les sociétés de Droit d'Auteur ont été créées pour favoriser l'enrichissement de quelques personnes avides qui agissent à travers des entreprises privées dans l'exploitation de masses par le mensonge au désavantage de ses auteurs : il suffit pour cela de constater les pourcentages misérables qu'ils reçoivent, ces auteurs (s'ils les reçoivent), mais où tous les intermédiaires, c'est-à-dire tous les « services » des conglomérats oligarchiques y assurent leur fortune, ajustée suivant leurs positions dans la pyramide du profit. Ces oligopoles propriétaires regroupent des collections entières d'œuvres d'auteurs vivants et morts dont ils perçoivent leurs droits d'auteur (en plus des ventes constamment renouvelées de leurs supports) : un processus qui ne s'arrête jamais sauf pour l'auteur mort et impayé. L'auteur qui débute, rentrant dans le jeu du droit d'auteur, ne peut qu'attendre à ne rien gagner pour vivre de sa musique. Pour prétendre à vivre de son métier d'auteur, il doit accumuler ses œuvres et les voir vendues dans une diffusion en masse et dont cette diffusion (vente) qui ne dépend pas de son talent, mais du bon vouloir de ces mêmes oligopoles, maîtres des médias. Nous savons grâce aux chiffres publiés que plus de 99% des auteurs professionnels dans le monde ne gagnent pas leur vie avec leurs droits d'auteur. Ce que nous disons : c'est que le Droit d'Auteur profite aux exploitants, pas aux auteurs qui se font exploiter dans le jeu financier du Droit d'Auteur.

 

          Le Droit d'Auteur génère des sommes colossales en milliards d'euros qui ne profitent qu'à une minorité parasitaire d'escrocs dont les auteurs sont exclus. Le droit d'auteur n'est en aucun cas le garant d'un critère de qualité de l'œuvre exploitée ou le produit importe moins que sa vente. L'accumulation de richesses est un procédé issu de la conception du capital qui aujourd'hui génère plus de dégâts physiques et moraux que d'avantages pour tous (voir les dégâts des droits d'auteur dans les semences ou autres génotypes modifiés et nanotechnologies propriétaires). C'est en cela que le droit d'auteur dans sa forme actuelle devient dangereux : il menace la liberté et la santé de chacun.

 

          Les désirs d'interdictions de téléchargements sans payer par HADOPI correspondent à un idéal d'enrichissement pour une minorité (parasites) contre une majorité (artistes et mélomanes). Nous avons décidé au centre de la bombe depuis 2005 de laisser disponible sur notre site le téléchargement gratuit de tous nos albums et productions artistiques en format compressé. Notre hôte n'est pas gratuit, mais il est urgent de faire comprendre aux auteurs : le don nécessaire pour que ses œuvres soient entendues. Les artistes du centre de la bombe résistent à ces voleurs qui nous gouvernent (les parasites gouvernants) et que nous n'avons pas élus. Le droit d'auteur tel qu'il est exploité est un barrage à la création et à la connaissance, il est devenu l'outil de la médiocratie.

 

          N'est-il pas étrange que les principaux concernés : les auteurs, ne soient pas consultés par l'édification de lois antitéléchargement libre de leurs propres œuvres ? Nous, les artistes qui ne se vendent pas (sans prix), refusons d'être le prétexte à la répression et à la persécution policière du public, répression qui profite à la minorité parasitaire des politiciens et maîtres des finances des conglomérats oligarchiques qui s'enrichissent sur notre travail de création et exploitent nos œuvres à nos dépens. STOP. Le droit d'auteur devrait donner les moyens dont les artistes ont besoin pour réaliser leurs œuvres : ce qui n'a jamais été le cas. Le droit d'auteur interdit plus qu'il ne permet : c'est en ce sens que son exploitation est une escroquerie : un vol. Le droit d'auteur n'empêche pas de copier ni de reproduire, le droit d'auteur permet de taxer les copies et les reproductions. Plus il y a de copies et de reproductions et plus le gain est grand. Nous posons maintenant la question : en quoi le droit d'auteur qui favorise la copie et la reproduction peut-il favoriser l'originalité ? En rien, le droit d'auteur favorise la reproduction de la propriété : peut importe le contenu de la propriété pourvu qu'elle vende ses copies, ses reproductions. C'est une contradiction qui ne sert que ceux qui accumulent des flux monétaires pour s'enrichir personnellement. Le droit d'auteur ne concerne en rien l'originalité musicale ni les auteurs de la musique.

 

« le droit d'auteur punit le succès et décourage l'utilisation créative du Web. »

 

          Nous, artistes, nous ne pouvons en aucun cas soutenir la politique répressive HADOPI et consœurs de l'État et de la SACEM, sous prétexte de droits d'auteur usurpés et volés par les auditeurs aux auteurs en écoutant « nos » musiques sans payer. Les véritables voleurs des droits aux auteurs sont les soi-disant dénonciateurs et les créateurs de ces lois répressives approuvées politiquement en majorité (cela veut dire que la majorité politique aux différences idéologiques y trouve son intérêt financier), mais ces lois répressives ne sont pas approuvées par les auteurs concernés majoritaires à plus de 99% qui n'ont jamais été consultés. Les auteurs, désignés comme les victimes du piratage, n'ont jamais été consultés pour l'adoption de ces lois répressives. Les auteurs sont le prétexte à la création d'un impôt sur l'écoute des musiques enregistrées. Il faut savoir que sur environ 128 000 auteurs, compositeurs et éditeurs membres de la SACEM seul 1% des auteurs « gagnent » au-delà d'un SMIC par mois. Dans ces 1% règne une majorité d'auteurs et de compositeurs morts dont leurs œuvres sont « gérées » par les maisons d'édition (absorbées par les conglomérats multinationaux très gourmands) qui encaissent ces droits au détriment des auteurs. L'exemple le plus flagrant est le Boléro de Maurice Ravel qui au-delà de 70 années après la mort du compositeur continue à enrichir sa maison d'édition et la SACEM de droits abusivement usurpés. Les droits (qui dans ce sens ne sont que des commandements ou ordonnances à payer) ont envahi le domaine public en se nommant : droits d'exécution où le musicien croit qu'en plus de son cachet il va recevoir des droits propriétaires pour son exécution : ceci par l'intermédiaire de sociétés comme l'ADAMI et la SPEDIDAM. Le même type d'escroquerie est réalisé par ce qui est nommé « Congés-Spectacle », une autre société parasite qui engrange des bénéfices sur le dos des artistes. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre impressionnant de sociétés parasites qui profitent du travail des artistes créateurs et dont ceux-ci ne retirent aucun bénéfice : seulement des miettes en surplus pour maintenir les auteurs dans la croyance que "leur" musique payée fait vivre son auteur. L'exploitation des droits d'auteurs est une entreprise tellement juteuse pour les exploitants (pas pour les exploités) qu'on a beaucoup de mal à se figurer les sommes colossales que produit la vente de musiques enregistrées et dupliquées (les sommes ne sont jamais divulguées, car elles dépassent l'entendement : aux États-Unis 1er PIB, en France la SACEM est la 1ère entreprise aux bénéfices les plus élevés : sa matière première ne coûte rien, elle est fournie par la bêtise des exploités).

 

« Les musiciens restent investis dans un système de droits (de péages)
qui n'est clairement pas à leur avantage »

 

          « A l'origine, quand les industries du disque sont apparues, leurs services étaient nécessaires pour que les gens puissent écouter de la musique enregistrée », mais les dirigeants de ces industries du disque ont profité de leur monopole pour abuser de la situation : d'abord en ne respectant pas la création musicale, ensuite pour imposer leurs souhaits personnels d'enrichissement avec l'idée du « musicien jetable ». Aujourd'hui avec Internet, nous (les musiciens) pouvons nous passer de l'industrie du disque pour donner à entendre nos créations musicales. « Les industries du disque ne sont plus nécessaires » à la diffusion de la musique enregistrée qu'elles ont abusée. La loi HADOPI découle directement de ce constat : la mort de l'industrie du disque pour déséquilibre et abus de pouvoir. « Aujourd'hui, la principale fonction de l'industrie du disque est d'interdire au public d'écouter de la musique tant qu'il n'a pas payé ces sociétés ». « Ce que fait réellement l'État (commandé par ces conglomérats), c'est d'imposer une “taxe sur l'écoute” ». « Si vous ne payez pas, vous enfreignez la loi, vous êtes un criminel ! » (sic) . « Il est intéressant de noter comment les mesures de l'État sont draconiennes dans ce domaine par rapport à beaucoup d'autres domaines ». « On pourrait penser que les musiciens seraient les leaders de la rébellion contre cette folie (abus de violence répressive envers ses auditeurs), mais la plupart des musiciens demeurent fermement attachés à imposer des frais pour le droit d'écouter leurs albums ». Jusqu'à la répression violente du public en lui infligeant des perquisitions et des amendes démesurées injustifiables dont les musiciens ne bénéficient jamais. Nous savons depuis longtemps que « la plupart des albums rapportent beaucoup d'argent pour les sociétés et peu, voire rien pour les musiciens », mais le musicien s'obstine : il croit toujours qu'il va décrocher la célébrité grâce aux maisons de disque. Mais les « majors » n'existent que pour exploiter son travail : c'est-à-dire de ne pas payer en ne payant pas sa création à sa juste valeur et surtout après tous les « services » des filiales et à hauteur des 5% officiels des bénéfices hors taxes, s'il est payé : tous les « artistes signés » par des « majors » que nous avons rencontrés se sont retrouvés en sortie de leur contrat : endettés et abandonnés, sans aucun droit propriétaire sur leurs créations (parfois même pas le droit de les écouter). Le musicien, encore aujourd'hui, entretient toujours cette pratique courante de se faire escroquer. Il est très rare qu'un artiste (musicien ou cinéaste) récupère les droits de ses œuvres (je pense à Prince qui a dépensé une fortune contre Warner). Le travail créatif du musicien à produire de la musique enregistrée entretient un nombre majoritaire de parasites très gourmands financièrement pour acquérir encore plus d'avoirs et de pouvoirs grâce à la naïveté de ceux qu'ils exploitent. Les maisons de disque se sont transformées en, ou ont été absorbées par d'énormes conglomérats de médias (qui détiennent les maisons de disque, la presse (journaux), les chaînes de radio, les chaînes de télévision, le cinéma, les éditions livre et magazines, les lignes de téléphone, les satellites, les portails web, la publicité, les espaces publicitaires et plus encore) comme : Time Warner, Disney, Rupert Murdoch's News Corporation, Bertelsmann of Germany, Viacom (autrefois CBS), General Electric étant les plus grosses corporations désignées au niveau mondial par le magazine Fortune (qui appartient à ...). Le pouvoir de conviction de ces conglomérats médiatiques est si puissant que la majorité des musiciens « restent convaincus que profiter de la libre diffusion mondiale offerte par Internet serait une sorte de suicide professionnel. » Cela sans réflexion ni bonnes raisons. Personnellement la diffusion gratuite de mes albums depuis 2005 sur Internet m'a permis des diffusions radiophoniques rémunérées ainsi que des dons volontaires de mélomanes. Enregistrer pour une maison de disque (record label) c'est céder sa création et son exploitation commerciale (la license) : l'auteur n'est plus le propriétaire principal, mais l'identifiant du produit dont ses droits sont réduits au minimum : c'est-à-dire à ce qu'ils ne porte pas préjudice en rien aux bénéfices des conglomérats : des restes, juste pour qu'ils croient et continuent à servir l'abus d'enrichissement de ces conglomérats : l'auteur, l'artiste est une dupe parfaite [1]. Aujourd'hui la SACEM possède environ 130 000 dupes qui travaillent gratuitement à son enrichissement.

 

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Notes
[1] les citations entre guillemets proviennent du texte "The Professional Suicide of a Recording Musician" du compositeur Bob Ostertag visible à :
http://www.bobostertag.com/writings-articles-professional_suicide.htm
dont sa traduction française se trouve ici :
http://morne.free.fr/celluledessites/OeilZinE/lesuicideprofessioneldunmusicien.htm

 

 

 

SUR soi Taxe sur l'écoute CONTRE soi

 

L'enjeu
des conglomérats du monopole financier
avec les gouvernements
est d'instaurer une taxe sur l'écoute privée
avec l'aide de la police


 

Nous faisons tout,
Nous, COMPOSITEURS EVEILLES
pour contrarier ce projet

 

...

 

 

 

Après le vote de la loi
HADOPI,
les auteurs et compositeurs qui n'ont pas démissionné de la
SACEM,
deviennent les complices de la répression violente nommée
HADOPI,
envers les auditeurs de leurs musiques.

 

 

 

 

63
Histoires, situations et articles de Droits d'Auteur
(2003 - 2020)

 

dernières publications :

48. 2008 les chiffres de la SACEM pointés par nos lecteurs
49. L'aberration des droits du Boléro de Ravel
50. Auteurs et compositeurs complices de la répression HADOPI
51. L'auteur et le compositeur français pensent d'abord à l'argent
52. L'existence des oligarchies financières dépend des particuliers
53. L'aberration des droits de « Happy Birthday To You »
54. 9 respects de base du droit d'auteur (base respectable non respectée)
55. La SACEM ne protège pas les droits des auteurs, mais les gardiens du capital
56. Il faut dépasser le modèle de l'industrie de la musique enregistrée
57. iTunes d'Apple (avec Amazon) sur Internet prend le relai de la distribution de masse
     de la musique enregistrée
58. Le cartel d'Hollywood
59. L'illusion d'un monde économique équitable
60. L'intelligence artificielle pour indexer les oeuvres musicales ?
61. En 2019, la Sacem débute le racket des communes
62. Personne ne se demande pourquoi la musique « vintage » (= millésimée)
     est si massivement à la mode depuis l'an 2000 ?
63. La crise du disque ?

 

 

   01

Comment est née la Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique ? En 1848 à Paris, 3 spectateurs assistent au « caf' conç’ des Ambassadeurs », à un spectacle dans lequel ils entendent une de leurs chansons et un de leurs sketches. À la fin de la représentation, ils refusent de payer leurs consommations sous prétexte que la représentation de la chanson et du sketch du spectacle ne leur a pas été payée. La SACEM est née à cause de 3 resquilleurs qui, sous n’importe quel prétexte, sont partis sans payer. Mais ils sont allés plus loin : ils ont saisi la justice, réclamant l’application de la loi de 1791 à ces « œuvres ». Mais là, il y a eu confusion entre le désir pécuniaire des 3 protagonistes et la loi fondée sur les idéaux révolutionnaires des droits de l’homme en 1789 : « que la loi […] a pour but de conserver le droit de l’homme sur sa pensée et de récompenser les travaux qui honorent l’intelligence… que ce principe mérite d’autant plus de respect qu’une propriété, […] ». Le juge, au gré de son caprice, a appliqué un texte idéologique à la dispute pécuniaire des réclamants pour une « œuvre usurpée ». En 1850, à l’issue du procès gagné, les 3 hommes, associés à un éditeur qui avait assumé les frais des procès, fondent le Syndicat des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique (SACEM). La SACEM fut le premier syndicat mondial de ce type exigeant le paiement de droits pour toute exécution d’une œuvre (après la SACD depuis 1777). À l’époque la SACEM était considérée comme un affront, un contre pouvoir contre la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques), car le nouveau syndicat donnait une valeur pécuniaire à la musique publique, celle du peuple : la chansonnette, la chanson populaire anonyme. La SACEM a rendu propriétaire la musique populaire, c'est ce paradoxe qui aujourd'hui crée des fortunes inimaginables. A la SACEM, les droits perçus (dans les statuts) sont partagés en 3 : 1/3 pour l’auteur (des paroles), 1/3 pour le compositeur (de la musique) et 1/3 pour l’éditeur (qui imprime la partition et à l'époque, les « petits formats » : paroles des chansons imprimées, vendus autour du chanteur de rue pour inciter le public à chanter les paroles de la chanson). Pour ma part, je n’ai jamais compris pourquoi l’éditeur est considéré comme un auteur ayant des droits ? Mais dans l’histoire, c’est lui qui finance le projet.

 

 

   02

150 ans après, qu’est devenu ce Syndicat d’Auteur transformé en Société Civile ? Une gigantesque puissance financière au pouvoir quasi étatique. Un contrôle pyramidal quasi absolu sur tous les diffuseurs de musique : du coiffeur qui passe des disques dans son salon aux grandes salles de concert, en passant bien sûr par les médias - TV, radio et récemment Internet -, ce réseau créé pour les échanges libres de fichiers. Comme l’État, la SACEM a ses questeurs et contrôleurs de l’impôt : redevance pour les droits d’auteur. Mais comment la SACEM a pu convaincre l’État de taxer au nom du droit d’auteur, des supports vierges tels que : cassette vierge, bande magnétique, CD-R, DVD vierge, etc. au prorata de 5 % du prix de vente ? À qui est destiné cet argent supplémentaire ? « En tant que membre depuis 1980, je n'ai rien perçu de ce surplus ».

 

Une « société civile » est un statut commercial flou
où la société à but lucratif n'a pas le commerce pour objet.

 

 

   03

Mais qu’est-ce qui cloche aujourd'hui ? La belle idée, que les auteurs et compositeurs pouvaient gagner leur vie sans quémander auprès des riches bourgeois ou aristocrates la commande d’une œuvre, et de donner à la musique populaire un pouvoir indépendant est bien oubliée. La SACEM récupère en aval ce que les 4 majors mondiales (Universal, Sony-BMG, Warner et Wea (qui ont racheté toutes les maisons de disques rentables de la planète) produisent en amont. La SACEM et ses consœurs, dans chaque pays du monde, sont les garantes nationales des productions massives et mondiales de musiques des 4 majors, et les sociétés d'auteurs sont le baromètre idéal des biens consommés. Les auteurs et compositeurs sont devenus le prétexte à ces multinationales pour créer des richesses par des mouvements d’argent incommensurables dont les grandes parts ne sont pas destinées aux artistes.
Mais le plus grave est que ces puissances financières pénètrent la composition musicale. Pour que la marchandise-musique soit mondialement vendable (selon leurs critères), les règles du marketing contrôlent l'esthétique de la musique : cela en la réduisant à « une écoute globalement possible par tous », un style global pour une vente maximale. Les lois du marché donnent le style musical rentable du moment : la misère de l’uniformisation bêtifiante par la musique.

 

 

   04

Tous les compositeurs indépendants, ne voulant pas rentrer dans la dictature des majors, deviennent comme dans le passé des « mendiants » demandant des « aides » à l’État ou aux fondations privées. Financements qui ne sont jamais gratuits, car pour l’un il doit servir l’idéologie au pouvoir, et pour l’autre honorer le nom en tant que « protecteur des arts » (et défiscaliser), en fait à travers sa musique financée, le compositeur ne peut faire que de la publicité.

 

 

   04 bis

Un artiste n'a physiquement pas le temps de se consacrer à la commercialisation de son art, ceux qui prétendent le contraire ne sont pas des artistes originaux. La création est un métier à temps complet et même au-delà. Les affairistes le savent très bien. C'est pour cela que les artistes sont des victimes naïves ou des complices volontaires qui privilégient l'escroquerie financière violente, au lieu de la musique.

 

 

   05

La SACEM agit comme le LOTO, une pompe d’argent gigantesque à la limite de la légalité dont quelques privilégiés profitent au détriment des autres majoritaires qui payent. Tous pauvres pour Un riche : la loi de l'argent.

 

 

   06

Les auteurs et compositeurs devraient exiger :
1. la rétribution de leurs musiques reproduites à but lucratif à hauteur de 50% et non pas les 5% en cours (dans les cas où elles créent des bénéfices aux affairistes).
2. la suppression du monopole de la SACEM, en officialisant le droit aux auteurs et compositeurs de prélever leurs droits par eux-mêmes (ou la nécessité d'une décentralisation monopolaire),
3. le partage entre les auteurs et compositeurs selon leurs besoins des « extras » (légitimes) perçus par la SACEM, dont aucun sociétaire (sauf peut-être quelques privilégiés) ne connaît la destination,
4. de stopper les perceptions illégales aux personnes privées,
5. de donner aux compositeurs les moyens de créer leurs musiques s'ils ne l'ont pas, et
6. pour les compositeurs les plus démunis : une solidarité de survie.

...
Dans ce cas et seulement, la Société des Auteurs pourrait revendiquer une nécessité qu'aujourd'hui elle n'a pas...

 

 

   07

Les métiers de compositeur ou d'auteur tout comme celui de prostitué ne sont pas reconnus par notre société salariale : ce sont des professions sans statut car les gains risquent d'être trop lucratifs ou pas du tout. Profession libérale sans droit, imposé par l'État. C'est un champ excitant pour un financier qui va travailler son investissement et « oublier » son sujet investi. Terrain de « jeu » idéal pour les proxénètes affairistes. Prostitués et artistes sont égaux dans leur exploitation, mais l'une est dans l'obligation et l'autre dans la vocation. Écoutons ce paradoxe : « Existe-t-il une prostituée, un auteur ou un compositeur à qui a été attribué le chômage ? » Il y a trop de travaux, par la loi non rétribuables, sans sécurité sociale, et d'un grand intérêt pour la finance privée, mais publique aussi : la criminalisation est un procédé rentable pour accumuler gratuitement les œuvres et les fortunes nationalisées, à la mort de l'artiste ou de la prostituée. Puis ce n’est pas le même sens du travail : le compositeur tout comme la prostituée ne travaille pas à l'horaire, mais au besoin. Que l'artiste soit reconnu ou pas, la Nation est gagnante, car elle acquiert du patrimoine. Mais, certains compositeurs désirent être « intégrés » salariés et sécurisés, et sacrifient leur liberté de création contre l'obéissance au divertissement de l'employeur. Ils deviennent les courtisans et les esclaves hypocrites des majors compagnies ou de l’État dont les monuments en France sont : le ministère de la Culture avec ses filiales et Radio France avec sa télévision, là où réside les fortunes publiques colossales pour la musique qui devraient servir à la création de la musique, et non de publicité. La musique est prise en otage comme le corps de la prostituée.

 

 

   08

Comment un compositeur indépendant peut-il recevoir les fruits de demain, des graines qu'il plante de son travail d'aujourd'hui ? Comment un compositeur indépendant peut-il recevoir la rétribution minimale de son travail de compositeur non soumis aux majors compagnies ni aux gouvernements ? Comment un compositeur indépendant peut-il aujourd’hui « gagner sa vie » pour subvenir aux besoins vitaux de sa famille alors qu’il crée les richesses des nations de demain ? - « Ce n'est pas l'affaire de la communauté, qui te tolère, mais si tu deviens riche, tu seras imposé, voire même dépouillé. » (sic).

« Démerde-toi tout seul,
et paye-nous tout » (sic)

 

 

   09

La musique a besoin de la destruction douce des empires financiers et étatiques de la duplication, de la censure et de la propagande, pour retrouver sa richesse de sa liberté artistique.

 

 

   10

Sur la base d’une perception monopolisée des droits d’auteurs, la SACEM et consœurs étrangères, soutiennent une consommation de loisir marchand et, nous savons tous qu’une règle marchande joue contre la liberté de création. Elle considère une œuvre musicale comme une propriété dont chaque sociétaire lui accorde le droit de gérer en son nom pour collecter des sommes considérables virtuelles. Cette propriété, plus elle rapporte d’argent au prorata de son nombre de diffusions, et plus elle rentre dans ce jeu de l’appauvrissement de la musique. Car pour attirer un grand nombre, il faut manipuler des éléments communs à tous, au détriment des particularités. Mais s’agit-il encore de musique ? Les industries de la musique n'ont aucun respect pour la création.

 

 

   11

La notion de propriété au sens quantitatif pour la musique est bien enchevêtrée : c’est un bout dans ta propriété, un autre bout dans la mienne... Avec la pensée du quantitatif, la propriété musicale est un leurre, une illusion qui découle directement de l’idée de droit d’auteur et de l’accumulation de richesses en objets « détenables » (des détenus possibles : gardés en captivité donné possible). La musique n'est pas un objet : elle ne s'enferme pas dans un coffre. Nous, compositeurs, nous utilisons tous le même matériau pour produire différentes musiques, donc il paraît absurde qu’avec un matériau commun, chaque compositeur revendique sa propriété musicale propre qui n’empiète pas sur une autre. Pour être plus juste, il faudrait substituer le mot « propriété » au mot « travail », mais pas en quantité : plutôt en qualité. Le problème c’est que, la qualité ne se mesurant pas, il apparaîtrait le problème insolvable de la répartition des droits d’auteurs collectés. En fait pas vraiment : car la SACEM perçoit de plus en plus des forfaits, au lieu des droits nominatifs (au nom des compositeurs). Ces sommes anonymes pourraient être partagées équitablement entre tous les compositeurs et auteurs au prorata de leurs besoins afin de sortir les artistes indépendants de la pauvreté : un droit, mais pas une charité. Car se sont ces artistes qui créent les richesses des pays, et non pas les affairistes et ses serviteurs qui ne font que spéculer dessus.

 

 

   12

Le rôle de la SACEM, en tant que collecteurs d’impôts privés, lui donne une position privilégiée en bout de chaîne de consommation de l’industrie de la musique. À la quantité collectée d’argent, elle se retrouve être le baromètre idéal de la consommation des musiques commercialisées. C’est en cela que la SACEM joue le rôle de garant des politiques expansionnistes commerciales des « majors compagnies » régnantes. Le percepteur contrôle activement que les musiques dupliquées en masse sont diffusées, consommées et payées. C’est un peu comme soutenir les grands distributeurs de l’alimentaire qui ont acquis le monopole des valeurs marchandes contre les petits épiciers qui ne peuvent pas suivre. Dans le gigantisme des temples de la consommation, les consommateurs payent le privilège de consommer, peu importe quoi. Mais dites-moi, quel compositeur (sincère avec sa création) se préoccupe du nombre de disques vendus ? Beaucoup sont contrariés à faire l'animateur dans les marchés pour la compagnie. La quantité ne fait pas la qualité, il le constate en concert à la réaction du public, pas au nombre de disques vendus. Comme pour le cinéma, un grand nombre de billets peuvent être vendus pour un film médiocre juste par la curiosité du spectateur, cela ne signifiant pas que le film est apprécié. Mais qu'importe pour les financeurs, pourvu qu'ils reçoivent les bénéfices de leurs investissements.
Une musique marchandise est toujours basée sur le vedettariat. Il faut faire croire aux pauvres qu’ils peuvent devenir soudainement riches. Le vedettariat n’a jamais correspondu au talent de l’artiste vedette comme semblent nous le faire croire les médias piégés par le monde financier. C’est une façon de vous dire : oui chacun à sa chance pour devenir une vedette, mais c’est un piège commercial comme le loto. On joue pour perdre, pour celui qui veut gagner pour perdre. La vedette est la « mascotte » publicitaire du produit à vendre, ici la chanson sur n'importe quel support vendable, en plus des « produits dérivés ». L'industrie dispose de « sa » mascotte pour créer le désir chez les consommateurs d'acquérir le plus de produits possible, cela pour « une communion avec sa déesse inaccessible » (qui soulage d'être près d'elle, ou de « son dieu » peu importe) : mais tout cela est orchestré dans de la décoration hypocrite : du faux. Qui sert uniquement à glorifier le pouvoir de ses manipulateurs qui s'enrichissent de la bêtise des autres : imaginez leur jouissance.

 

 

   13

Le droit d’auteur a été créé pour les affairistes
pas pour les artistes.
Bientôt, Il deviendra obsolète.

Le droit d’auteur deviendra obsolète
quand la conscience collective vivra
pour prendre soin les unes les uns des autres.

 

 

   14

Code de la Propriété intellectuelle (CPI).
« Article L. 122-3 du CPI : “La reproduction consiste dans la fixation matérielle de l’œuvre par tous procédés qui permettent de la communiquer au public de manière indirecte”. » C’est le contrôle des clones par son créateur, les copies doivent être conformes. Donc, mémorisez nos musiques sur vos mémoires effaçables, le copyleft vous permet de disposer de nos œuvres dans le partage et nous protège du copyright commercial de l’exclusion par péage et de l'égoïsme.

« Lorsque vous reproduisez des œuvres sur un support (CD, cassette, vidéo,...), vous mettez en jeu le droit de reproduction dont dispose tout auteur sur son œuvre ». « En application de l'article L. 122-4 du Code de la Propriété intellectuelle, un auteur dispose en effet du droit exclusif d'autoriser ou d'interdire la reproduction de ses œuvres : “Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite...". » C'est bien l'auteur d'abord puis le détenteur des droits ensuite qui sont les prétextes à la violence policière à cause de leur propriété clonée. C'est comme tenter volontairement quelqu'un avec une bonne chose à manger, mais s'il y touche, il est puni. Qui est vraiment le coupable dans ce cas ? le vicieux qui tente, ou celui qui tombe dans le piège ? Cela ressemble aussi à l'hypocrisie de la production automobile : des voitures rapides, des routes larges et lisses, des limitations de vitesse aux points stratégiques d'accélération, des radars derrière pour piéger les conducteurs inattentifs et à l'arrivée des amendes lourdes. Qui est le coupable ? ceux qui créent ce contexte ou les naïfs qui se font prendre ? Situation typique qui ressemble à accuser les animaux piégés que le braconnier innocent a tués.

« Le non-respect des droits de l'auteur est sanctionné par les dispositions des articles L. 335-2 et L. 335-3 du CPI qui, notamment, prévoient des peines allant jusqu'à deux ans d'emprisonnement et un million de francs d'amende pour les personnes physiques et peut atteindre 5 millions de francs pour les personnes morales. » L'article ne mentionne pas les pourcentages, mais la SACEM doit se sentir en danger permanent.

 

   14 bis

Les artistes n'ont pas fait les lois
pour interdire de jouir de leurs œuvres
et ne ne le feront jamais.

 

   15

« La SACEM fait vivre ceux qui nous font rêver » est le type de message ambigu de propagande, ni VRAI ni FAUX marqué d'un sens positif et qui ne dit rien. Posons-nous la question face à ce type d'affirmation : qu'est-ce qui me fait rêver ? et qui sans la SACEM seraient morts qui ne me feraient plus rêver ? La réponse vient toute seule. Les compromis qui passent à la télévision me font-ils rêver ? Les artistes authentiques ne ce sont jamais attachés à l'hégémonie financière que nous subissons. La SACEM s'est donné le rôle de la destruction de la créativité libre au profit d’une création de masse banalisée (la banalité est plus facile à promouvoir), mais suffisamment rentable pour ceux compromis dans l'irrigation des énormes masses d'argent pour eux, pour certains gouvernants de l'État et pour les maîtres souriants arrogants des oligopoles. Elles profitent des sommes considérables engendrées par les droits d'auteur grâce aux auteurs et compositeurs qui ne reçoivent que de l'argent de poche, sans aucune distribution équitable même un minimum décent.
La Société des Auteurs n’est ni l’assistante sociale des auteurs ni leur avocat, elle n’existe que pour percevoir de l’argent dont sa redistribution est douteuse même si une partie de ses comptes est publiée. Pour qu’un auteur ou un compositeur perçoive le droit à la sécurité sociale, il doit dépasser un certain quota de nombre de diffusions. En dessous de ce quota, il n’a pas de sécurité sociale ! Mais en quoi est-il responsable, pour être pénalisé ? L'ensemble des auteurs compositeurs pénalisé est la chape nécessaire à cette escroquerie.

 

   15 bis

Le droit d'auteur est calqué sur le modèle de la rente.
C'est en cela qu'il est très couru.
Chacune, chacun veut être rentier (payé à ne pas travailler).

 

   16

La Société des Auteurs extorque de l’argent partout où elle peut en trouver sous le terme « redevance des droits d’auteur » qui est une taxe ou un impôt d’intention privé.
Forfait aux
Droit de copie privée = taxe sur cassette, CD, DVD vierges vendus sur le territoire français
Pourquoi pas un droit sur l’écoute privée = taxe sur lecteur CD, chaîne hi-fi, TV, radio, etc. ?
La Société des Auteurs est une forme de racket institutionnalisé au détriment d’une majorité de ses sociétaires : il faut payer pour être sociétaire et réclamer pour recevoir son dû qui parfois est perdu. Ce sont ces « droits perdus » qui sont préoccupants, car à qui profitent-ils ?

 

   17

Quand les propriétés dissimulées de la Société des Auteurs Compositeur et Éditeurs de Musique seront étalées au grand jour, nous reconsidèrerons l’utilité réelle de la SACEM pour TOUS les auteurs. Et non pas pour quelques privilégiés opportunistes promus par relations pour leur intérêt personnel de profiter des perceptions en dépit de tous les autres sociétaires.

 

   18

Les comptes obscurs de la Société des Auteurs Compositeur et Éditeurs de Musique depuis 1848 n'ont jamais été révélés à ses propres membres.

 

  19

Mais le plus grave, ce n'est pas la gestion douteuse de la fortune de la SACEM masquée par ses comptes longs et compliqués, mais la raison d’être même de cette société ainsi que de ces petites sœurs dans le monde. La SACEM et consœurs soutiennent une « consommation populaire de loisir marchand mondial » pour un public solvable ; exclusivement. Elle est le premier souteneur des majors compagnies qui veulent contrôler la production musicale mondiale par l’imposition de « chansons » universellement achetées. Les miettes financières que la SACEM verse de « droits d'auteur non distribués » à sa fondation « pour aider les musiques difficiles », est une insulte, comparée aux sommes colossales que certaines compagnies engrangent de droits.

 

   20

Si un compositeur produit de la musique non marchande, il est inutile de devenir sociétaire et membre de la SACEM. Le compositeur ne génèrera pas sa rente escomptée (durant son vivant du moins). Le tube planétaire à décrocher, est la carotte-piège à compositeur pour qu'il s'inscrive dans une société de droit d'auteur. Mais plus une société de droit d'auteur inscrit de sociétaires même passifs plus elle renforce sa richesse par sa légitimité de faire payer celles et ceux qui ne le devraient pas.

 

   20 bis

La musique a toujours été un art collectif où le nom du compositeur attaché à la musique ne sert qu'à distinguer l'origine de sa création.

 

  21

Répartition des droits selon la SACEM :
« La répartition des sommes perçues est effectuée après déduction des frais de gestion et des fonds consacrés à l'action sociale et culturelle. »
« Elle se fait en deux temps :
1. Affectation des droits aux œuvres effectivement diffusées ou reproduites puis,
2. Partage des sommes entre les différents ayants droit de chaque œuvre. »
Pour les œuvres non répertoriées,
« Si ces démarches [de recherche] ne donnent aucun résultat dans un délai de 3 ans, les sommes correspondant à ces œuvres non identifiées bénéficient à l'ensemble des créateurs. »
FAUX nous dit le compositeur Mathius Shadow-Sky : « je serai alors le seul sociétaire depuis plus de vingt ans à n’avoir jamais bénéficié de cette distribution ? »

 

   22

En quoi consiste l’« action sociale et culturelle » de la SACEM ? Et qu'est-ce que c'est ?
SACEM 2001 :
droits perçus déclarés officiellement 637 837 000 €
nombre de sociétaires 95 000 auteurs, compositeurs et éditeurs dont les œuvres ont été utilisées
prélèvement pour la gestion 15,2 % = 96 951 224 €
voyons un peu,
dans un partage équitable, chacun recevrait 5693 € pour l’année 2001. La SACEM n’a pas assez de revenu pour une action sociale équitable. Pour qu'il y ait « action sociale et culturelle », il doit y avoir un surplus d'argent, et s'il n'y a pas de surplus, où est pris l'argent ? De la non distribution aux auteurs et compositeurs.

 

   22 bis

La valeur d'une œuvre musicale ne devrait pas se juger suivant son taux de vente support, sachant que les clients sont influencés dans leur choix d'achat par la propagande publicitaire de la tendance contrôlé par les majors. La valeur d'une œuvre musicale devrait se juger suivant le travail courageux de son compositeur et des collaborateurs et la témérité de sa démarche originale de ceux qui ne copient pas.

 

   23

Et tout cela a commencé en 1848 à Paris quand 3 auteurs ont refusé de payer leur verre dans un caf’ conç’ parce qu’ils avaient « reconnu » une de leurs œuvres, représentée dans ce même caf’ conç’ ! Quel mauvais départ (la resquille) pour fonder une société civile des auteurs afin que l'utilisation de leurs propriétés soient payées ! Ce fut la création de la première rente des auteurs ! Car chacun envie l'aristocratie.

 

   24

1re conclusion :
La SACEM est le garde-misère des compositeurs originaux et indépendants (ceux qui ne copient pas mais inventent).

2de conclusion :
La SACEM défend un système non-équitable de la distribution de l’argent à ses sociétaires. Alors qu’elle pourrait gérer un partage équitable avec les sommes astronomiques qu'elle perçoit.

3e conclusion :
La SACEM est la garante des 4 majors mondiales au détriment de ses auteurs sociétaires. Elle soutient la musique qui fait gagner de l’argent contre celle qui n’en gagne pas : c'est-à-dire celle en dehors du marché des majors.

4e conclusion :
Comment faire tomber les majors en douceur ? Public, n’achetez plus aucun disque, ni CD, ni DVD, ni téléchargement payant, au sommet des hit parades, « top », ou « blockbuster ». Allez aux concerts voir vos artistes en vrai ! Pas ceux de la « télé ». Et allez chercher gratuitement leurs enregistrements sur Internet, avec des programmes d’échanges de fichiers gratuits. Arrêtez de consommer. Cultivez-vous.

 

   25

Des compositeurs indépendants volés <=
+ Des marchandages méprisants et hypocrites des majors,
+ La complicité des gouvernements à travers « les politiques culturelles »
= La déchéance de la diffusion des musiques originales
= La médiocratisation de la création musicale médiatisée

Vous n'auriez pas dû réduire la musique à un objet d'enrichissement.

 

   26

Au lieu d’être un échange de richesses à partager,
Au lieu de partager les richesses,
Ça délègue dans « l’action sociale » hypocrite,
Cette pratique dégradante pour la dignité humaine appauvrie,
Inventé par le riche ou plutôt inventé par le voleur pour le volé,
Cette charité, pour la bonne conscience des riches voleurs,
Héritée de la grande puissance financière monarchique de l’Église chrétienne,
qui l'a enrichie.

Depuis que la musique est assimilée à une marchandise, elle a perdu sa liberté de création. Le monde croit écouter de la musique alors qu’il n’entend que de la publicité. Les compositeurs « intégrés » sont obligés de n’utiliser qu’un certain « langage » sous peine d’être exclus du marché.

 

   27

Cette situation est devenue accablante depuis le début des années 80 pour devenir grotesque aujourd’hui. Même la chanson souffre de cette assimilation à une marchandise, car ses artistes sont devenus les figurants de leur disque au seul profit des majors compagnies.
Où l’artiste est dépouillé de sa personnalité.

 

   28

(mais aujourd’hui cette séparation entre musique populaire pour le peuple et musique savante pour les bourgeois n’a plus de sens que pour les vieilles familles bourgeoises attachées à la tradition du pouvoir et produisant des gouvernants)

 

   29

Les artistes ont besoin du public SANS INTERMEDIAIRES, et le public des artistes libres pour arrêter cette paupérisation à la fois culturelle et financière dont principalement les enfants sont les victimes. Les enfants adhèrent à tout ce qu’ils voient et écoutent sans méfiance principalement à la télévision. Sachant que la télévision (votre principal médium) n’offre AUCUN CHOIX de ce qui se crée de par le monde, elle ne fait autrement dit qu'office de désinformation au lieu d’enrichissements culturels et de savoirs (mêmes divertissants). La télévision est l'objet hypnotique publicitaire majeur par excellence. La télévision manipule les choix par envie et jalousie. Nous savons que la télévision est la fenêtre d’un conglomérat de puissances financières plus qu’un média d’expression libre pour chacun : il y a toujours un intérêt pécuniaire derrière chaque image pixélisée, et les gouvernements (quel que soit leur tendance politique) ont toujours pourchassé les télévisions libres, nommées « pirates » et « hors la loi » pour justifier la répression violente légalisée dans l'inconscient collectif.

 

   30

Cette situation grotesque, la SACEM comme toute autre « société » mercantile (basée sur le gain) qui utilisent la musique comme marchandise rentable à bénéfice immédiat et considérable ne peut que nuire à une création libre.

 

   31

L’argent que la SACEM encaisse à travers ses « redevances forfaitaires » est pour qui ? Pour les compositeurs audacieux qui veulent sortir de cette dictature commerciale de la création ? Non.

 

   32

Que font les marchands et les politiques avec l’argent de la musique ? Il font comme ceux qui regardent la télévision. Pourquoi ce sont les marchands et les politiques qui détiennent l’argent de la musique au lieu des musiciens ? Pourquoi la SACEM n’est-elle pas le syndicat des compositeurs libres, au lieu de n’être que le questeur pour les majors et pour l'État ?

 

   33

La situation d’un compositeur-original aujourd’hui (contrairement à celle d’un compositeur-copieur) sincère avec son travail, se retrouve devant le dilemme suivant : pour avoir la chance de survivre de sa musique en concert : soit il range de côté son intention de création libre et produit une musique dans le goût du paysage réduit de la musique marchandise actuelle : la copie, soit il va mendier dans les ministères (les cours -les fonctionnaires de la souveraineté- de l’argent publics) ou les entreprises, en manque d’image de charité (de marque), une subvention pour réaliser son concert que de toute façon il n'aura pas : par cette démarche, il n'aura que renforcé la puissance du pouvoir des lâches de l'administration de la culture et des incultes du néolibéralisme. Le contraire : vivre aux entrées (de la quête), n’est plus suffisant et même indécent.

 

   34

Les compositeurs-originaux et libres, comme tout un chacun, doivent faire face à leurs dépenses quotidiennes. L’injustice, c’est qu’une fois le compositeur mort, son œuvre est exploitée commercialement sans qu’il ait pu en profiter durant sa vie : c’est moins cher puisqu’il n’est plus là, puis 70 après, son œuvre tombe dans le domaine public. Une exploitation néolibérale du patrimoine public. Ne devrait-il pas exister une rétroaction pré-mortem ?

 

   35

« Pensez-vous vraiment que vous avez le choix de consommer ? De préférer ceci à cela ? Vraiment pas. Tous vos désirs sont canalisés par la publicité. La télévision n'est qu'un support publicitaire, une technologie de diversion. Vous n’avez aucun choix, car votre choix est déjà fait. Votre vision des choses est unifiée. Comment voyez-vous par exemple le paradis de vos vacances ? Comment imaginez-vous le bonheur de votre famille ? Ce ne sont pas les mêmes visions que votre voisin ou vos amis ? Voilà le résultat de la propagande multimédia : la similarité, vous êtes manipulés pour avoir des réactions similaires afin de vous vendre ce qui existe déjà. » Ou l'installation des désirs communs dans l'imaginaire collectif prêt à être consommés.

« Je me rappelle avoir voulu réarranger une pièce de Francis Poulenc (mort en 1963) pour mon trio à cordes le Trio Fonic en 1989. Sa maison d’édition eut de telles exigences invraisemblables, du type brûler l’arrangement après le concert (oui vraiment !), pas d’enregistrement du concert et le paiement d’un droit exorbitant plus d’autres inepties dont je ne me rappelle plus ! Tant pis mon vieux Poulenc, ta musique ne sera pas jouée par les jeunes générations… » ou un autre exemple d'abus de droit d'auteur.

 

   36

La vedette n’existe que par le battage publicitaire, c’est un leurre et une conséquence de ce que le commerce a fait de la musique : une marchandise dont la vedette sert les ventes. Un idéal iconique d'un modèle enviable, mais faux et suggéré. Vous ne désirez pas vos propres désirs, mais vous désirez uniquement ceux qui vous ont été suggérés.

 

   37

« Je me rappelle avoir rencontré le chef d’orchestre Michaël Tilson Thomas à Miami en 1997 qui faisait du rabattage mercantile devant un étalage pour vendre le CD dont il avait donné le concert de promotion le soir même pour sa maison de disque BMG. Il était manifestement de mauvaise humeur de ces obligations contractées avec sa maison de disque. »

 

   38

Ce qui est navrant, c’est qu’avec ce système, le public qui ne fait pas l’effort d’aller au-devant de l’information est complètement désinformé par une surabondance d’informations redondantes et insignifiantes : c'est une désinformation plus insidieuse que le mensonge frontal. Cela dans un but précis : que les salariés consomment (qu’ils soient des consommateurs sans volonté de changer) par habitude. Une destruction systématique de la curiosité par la propagande de la terreur.

 

   39

Ici, cette provocation libre est un premier pas destiné à rendre la musique à chacun, et redonner à la musique sa liberté, sa gratuité et re-irriguer ses richesses équitablement entre ses créateurs et ses producteurs. Il manque cruellement des historiens de la musique du XXe siècle pour guider les curieux et mélomanes à défricher la production musicale foisonnante à partir de 1980 jusqu'à aujourd'hui.

 

   40

La musique ne peut pas : rester qu'une marchandise réduite à l’enregistrement dont une majorité de mélomanes collectionnent plus les disques qu’ils n’écoutent la musique pour elle-même. Mais pourquoi pas, il ne s'agit plus de musique mais d'autre chose : de la collection. Qui enchante les marchands.

 

   41

Les salles de concert sont fermées à la musique originale et indépendante pour n’accepter que le divertissement de la copie, cette notion réductrice que les détenteurs de petits pouvoirs ont de l’art pour mieux soumettre aux « masses » désinformées et manipulées le plaisir de les tromper.

 

   42

Derrière la SACEM,
il y a tout le monopole de l’industrie de la musique,
pas les auteurs et les compositeurs... qui se détruisent en douceur.

 

   43

Pour qu’un artiste, en contrat avec une maison de disque, perçoive une part suffisante pour vivre, il doit vendre des milliers d’exemplaires de son album (pas musique), car son pourcentage est ridiculement bas : environ 5 centimes par CD vendu HT. Pour percevoir le SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance), un artiste doit vendre à travers sa maison de disque au moins 25 000 CD par an (~ 70 par jour). Un artiste qui détient sa propre maison de disque n’a pas besoin de vente planétaire pour vivre, juste une distribution suffisante pour rentrer dans ses frais comme toutes les entreprises modestes. Pour percevoir le SMIC, un artiste indépendant doit vendre environ 3000 CD par an (~ 10 par jour). Mais le disque deviendra obsolète dans son exploitation publicitaire.

 

   44

L’avenir de la musique se développera dans ses particularités au détriment de son universalisme actuel, si elle se développe.

 

   45

Certains travaillent pour le pouvoir d'asservir, les autres pour le contre-pouvoir d'être libre. C’est un choix entre ceux qui ont du courage et ceux qui n’en ont pas : vivre libre ou nanti d'obligations absurdes.

 

 

   46

L’injustice : il n’y a plus de musique « accessibles » pour personne, seulement un imaginaire collectif canalisé par du buzz publicitaire et dogmatique. D’autre part un public élitiste international et clanique dont les artistes contemporains, isolés du public, sont les serviteurs. Et les autres où sont-ils ? Ils sont là bâillonnés, mais personne ne les voit ni ne les entend.

 

   47

Nous ne sommes pas là pour détruire ou punir nos vies. Il serait sain pour notre société de commencer à établir un équilibre entre les uns et les autres, les uns AVEC les autres en se donnant les moyens d'une organisation impartiale où chacun pourrait bénéficier de ces avantages. La diversité en serait accentuée, les désirs de dictature obsolètes, le racisme des classes sociales inutile, et le bien-être productif.

 

   48

2008 : la SACEM d'après la publication de ses chiffres
[source : la lettre des sociétaires de la Sacem n°73].

Tant qu'une majorité d'auteurs et compositeurs est payée par la SACEM, dit-on, personne n'ose se plaindre de la gestion malhonnête de la SACEM : ils en seraient les complices. Sauf que sur les 128 000 membres inscrits (auteurs, compositeurs et éditeurs) seuls 45 368 ont été rémunérés : c'est-à-dire que 82 632 auteurs et compositeurs n'ont rien reçu et représentent les 2/3 des inscrits pour l'année 2008 : la majorité. En 2008 la SACEM a réparti 616 Millions d'€ (mais combien a-t-elle perçu ? n'est pas dit) sur 45 368 personnes dont 32 841 jusqu'à 1000 €, 10 119 de 1 000 à 15 000 € et 2 408 plus de 15 000 €. Ce qui signifie que le premier groupe a coûté environ 16 420 500 €, le second en moyenne 80 928 000 € et que le troisième c'est partagé la somme de 518 651 500 d'€ entre 2 408 personnes (dont tous les éditeurs inscrits). Ce qui correspond environ à 5 fois la somme des deux premiers groupes pour 53 fois moins de personnes. La majorité dans cette tranche a un gain environ de 30 000 € par an pour un compositeur de variété honnête (2 500 € net/mois). Combien gagnent au-dessus de 60 000 € par an ? Si les 128 000 inscrits s'étaient partagés la somme répartie (pas celle perçue, moins les 15 % pour le fonctionnement de la SACEM) chaque auteur, compositeur, éditeur aurait reçu la somme de 4812,50 € pour l'année. L'inégalité est le moyen de faire vivre une minorité grâce à une majorité qui paye (par l'inscription nominative nécessaire au prélèvement SACEM). Nous sommes convaincus que les compositeurs devraient recevoir leurs droits d'auteurs au prorata des moyens dont ils ont besoin pour réaliser leurs œuvres. Ce principe enrichirait de façon considérable la créativité musicale originale. Plus que d'acheter son espace publicitaire à des festivals avec l'argent des forfaits anonymes non distribué aux auteurs et compositeurs.

 

   49

Le Bolero de Ravel : 1,4 million d'euros par an non reversés par la SACEM ?

« Au début des années 1990, le Boléro était à la première place du classement mondial des droits SACEM. Il rapporte chaque année environ 1,5 million d’euros de droits. Comme pour le reste de l'œuvre de Maurice Ravel, les droits du Boléro ne tomberont dans le domaine public qu'en 2017. Or le musicien est décédé sans enfants et la lignée d'héritage des ayants droit est extrêmement complexe. Depuis au moins 1970, ces droits seraient versés sur le compte de sociétés-écrans basées dans des paradis fiscaux. Ils y seraient gérés par Jean-Jacques Lemoine, un ancien directeur juridique de la SACEM. (source : le Nouvel Observateur n° 1993, 16/01/2003 et Marianne, 31/07/2000) ». Les droits du Boléro de Ravel (publié à Wikipedia)

Les droits d'auteur du Bolero de Maurice Ravel (1875-1937) auraient dû tomber dans le domaine public en 2007 (70 ans après la mort du compositeur*) ce qui ne semble pas être le cas, en 2008*, la SACEM perçoit toujours les droits du Boléro. Maurice Ravel n'ayant aucune descendance à part quelques legs à son chauffeur. Il existe aujourd'hui une dizaine de personnes qui toucheraient les droits de Maurice Ravel à hauteur d'environ 10 000 € par an. Mais alors, qui profitent des 1,4 millions d'euros restants ? Certainement pas les compositeurs dans le besoin.

mise à jour 2019 :
*
ni en 2015. Fin de la perception des droits du Boléro : 2016. « Avant la loi Lang n° 85-660 du 3 juillet 1985, la protection des œuvres musicales était de 50 ans. Celle-ci a été allongée, par le ministre de la Culture de l’époque, à 70 ans. Notamment grâce à un fort lobbying, comme le relève une enquête d’Irène Inchauspé et Rémi Godeau : Main basse sur la musique : enquête sur la SACEM. » Louise-Adèle Dumons [http://master-ip-it-leblog.fr/le-bolero-de-ravel-et-la-duree-des-droits-dauteur]

 

   50

A uteurs et compositeurs complices de la répression HADOPI

Après le vote de la loi HADOPI, les auteurs et compositeurs qui n'ont pas démissionné de la SACEM deviennent les complices de cette répression violente nommée HADOPI envers les auditeurs de leurs musiques.

 

   51

L'auteur et le compositeur français pensent d'abord à l'argent

A 132 000 membres en 2010 (+ de 4000 en 2 ans, en moyenne 5 inscriptions journalières à la SACEM) : cela indique que les nouveaux auteurs et les compositeurs sont majoritairement pour la répression violente des auditeurs qui ne payent pas. Cela signifie aussi que les nouveaux inscrits croient toujours gagner de l’argent « pour vivre » avec les droits d’auteurs, alors que leur inscription justifie la répression pour détourner les fonds perçus au profit de ceux qui s’y investissent et dont les auteurs et compositeurs membres reçoivent les quelques restes. Au fond, auteurs et compositeurs de la SACEM sont les dupes d’un flux monétaire répressif qui leur échappent. C’est vrai qu’en supprimant « l’évaluation de la compétence » (qui était elle-même incompétente) à l’inscription des nouveaux membres compositeurs, la SACEM a provoqué un nombre énorme d’inscriptions. Ce qui a permis à la SACEM et dans son intérêt financier de justifier des perceptions abusives des droits d’auteurs et de créer ainsi des perceptions non nominatives : des forfaits non redistribués ni aux compositeurs et ni aux auteurs, mais à ceux qui s’occupent d’accumuler cet argent (ex. article "Comment la Sacem se goinfre..." par Emmanuel Berreta).

 

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L'existence des oligarchies financières dépend des particuliers

Le maintien des oligarchies financières dépend des achats personnels (des acquisitions à titre privées) : de la consommation des particuliers. Sans achat des particuliers, les empires financiers s'écroulent, car la consommation forme la fondation du capitalisme sauvage. L'organisation et la conception de la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique favorise ces empires financiers qui exigent le monopole (totalitaire) jusqu'à étouffer les artistes indépendants qui tentent de se faire entendre : d'avance le combat est inégal. Dans les deux cas l'artiste est trompé : soit ses droits d'auteur sont détenus par l'oligarchie, soit ses droits ne lui rapportent presque rien à cause de son indépendance.

 

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L'aberration des droits de "Happy Birthday To You"
...

une chanson populaire du domaine publique,
identifiée et usurpée au XIXe siècle,
appropriée et monopolisée par Warner...

qui vend son droit d'exploitation à 10 000 dollars par passage.

 

   54

De plus en plus, des lois sont votées (comme en ce moment même à Ottawa avec le C-3 ou Hadopi en France ou le DMCA américain) uniquement dans l'intérêt des oligopoles multinationales détentrices des droits d'auteurs usurpés (par divers moyens usurpés) qui obligent les gouvernements corrompus à interdire les échanges culturels des citoyens et imposer des péages à chacun de leurs mouvements. Le résultat progressif est une médiocratisation globale de la culture humaine par une interdiction de la circulation des connaissances pour aboutir à une société privée de liberté, de savoir, de création ou d'être soi-même individu responsable et non des idiots obéissants.


Base : 9 respects de base du droit d'auteur

1.
Le droit d'auteur est un don dû aux auteurs en échange de la jouissance gratuite de leurs œuvres.

2.
Le droit d'auteur n'est pas marchandable (une marchandise commercialisable), il demeure jusqu'à sa mort attaché à son auteur.

3.
Le droit d'auteur disparaît à la mort de l'auteur.

4.
En aucun cas le droit d'auteur se transforme en rente pour autre(s) que l'auteur.

5.
Une personne privée ou un cercle familial ou un cercle d'amis jouissent gratuitement de toutes les œuvres d'auteur sans rien devoir payer.

6.
Le droit d'auteur se paye directement à l'auteur, à hauteur de 50%, des bénéfices, uniquement quand il y a utilisation commerciale de son œuvre.

7.
En aucun cas, il ne peut y avoir de « prélèvements anonymes » par « forfait » au nom des droits d'auteur et des auteurs. C'est une contradiction et donc un délit, envers les auteurs.

8.
Il est impossible de constituer des lois obligeant le péage qui concernent la jouissance des oeuvres des auteurs, instaurées par des non-auteurs et sans toutes les voix en accord des auteurs groupés (un seul désaccord annule le projet de péage). L'indépendance de l'auteur le rend libre de choisir son option de droit pour son oeuvre.

9.
Le support de l'oeuvre est secondaire à l'oeuvre elle-même et ne peut exiger aucun droit de paiement en tant que droit d'auteur qui dans le cas contraire est un délit.

.

 

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La SACEM ne protège pas les droits des auteurs et compositeurs,
mais protège les revenus des gardiens du capital
qui ne font pas de musique

L'exploitation commerciale d'œuvres d'artistes vivants, n'a aujourd'hui plus besoin d'intermédiaires. Les bénéfices de l'exploitation commerciale de l'œuvre se partagent en deux, entre l'exploitant et l'artiste : 50% / 50%. Le paiement de cette exploitation se réalise à travers le site/page web personnel de l'artiste par des réseaux de paiement automatiques en ligne qui verseront les sommes dues exactes, directement sur le compte « bancaire » personnel de l'artiste. Droit d'auteur et copyright sortent de l'économie pour laisser la place à « l'exploitation commerciale individuelle de l'œuvre » publique directement engagée avec l'artiste. A la mort de l'artiste, aucune exploitation commerciale de son œuvre et perception de ses droits ne seront possible. Les organisations qui centralisent la perception des droits d'auteurs et copyright vont disparaitre d'elles-mêmes par le désengagement de la majorité de ses membres qui ne reçoivent que des sommes insuffisantes pour survivre, c'est-à-dire plus de 99% des inscrits. Avec moins de mille membres, ces organisations de perceptions centralisées des droits d'auteurs et copyright ne pourront plus prétendre au monopole qu'elles justifient comme une « utilité publique » (sic). Le Revenu de Base facilitera tous ces nouveaux échanges.

Il n'y a aucune raison justifiable qu'un éditeur puisse avoir le monopole d'exploitation d'une œuvre ou que l'auteur interdise la publication de son œuvre (sauf pour irrespect de l'œuvre). Car une œuvre devient publique une fois achevée, même elle échappe à son auteur. Il n'y a aucune raison justifiable que l'éditeur possède les droits d'auteur de l'auteur. Le droit d'auteur existe pour motiver l'auteur à la diffusion publique de son œuvre et lui reste personnel. Les droits d'auteurs n'existent pas, comme aujourd'hui pour être volé aux auteurs et profiter de ses bénéfices usurpés par abus de perceptions en son nom. Droit d'auteur et copyright sortent de l'économie pour laisser la place à « l'exploitation commerciale de l'œuvre individuelle » publique ou son interdiction (copyleft, GNU, etc.) directement engagée avec l'auteur. Le Revenu de Base facilitera tous ces nouveaux échanges.

1er exemple de page web de paiement des droits d'auteur directement à l'auteur : http://shadow-sky.com (canceled feb2012 to) shadow-sky.html

mise à jour :
En 2018, le nombre de téléchargements des albums de Myster Shadow-Sky dépasse le 1/2 million sur le site du centrebombe.org, mais depuis 2005, date de décision de publier ses albums gratuitement au format mp3, aucun auditeur de son plein gré, de sa propre initiative, n'a jamais rien donné en échange de l'album téléchargé.
Par contre le pillage de ses musiques par les oligopoles, telle CBS, s'est renforcé de manière encore + agressive.

 

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Il faut dépasser le modèle de l'industrie de la musique enregistrée

Il faut se débarrasser définitivement du modèle de l'industrie de la musique grâce à quoi la SACEM existe. Le modèle qui produit des milliers de disques (et n'importe quel autres support) pour gagner beaucoup d'argent et, entretient la notoriété usurpée de l'artiste par le principe de la promotion (commerciale) dont l'artiste est le jouet (maintenu par son ego). L'industrie qui se sert de l'artiste comme mascotte pour vendre ses produits et tromper et l'artiste et ses auditeurs en les utilisant comme prétexte à s'enrichir de façon pécuniaire; est un modèle en régression voire obsolète; malgré qu'un nombre encore très important de musiciens s'accrochent toujours désespérément à ce modèle. Pour preuve, l'industrie de la musique fait appel aujourd'hui à la police pour préserver ses gains, soutenue par des lois répressives et, en moyenne 5 musiciens par jour s'inscrivent toujours à la SACEM dans l'espoir de recevoir des droits d'auteur (une rente); même au nom de la violence. Mais sont-ce vraiment des musiciens ? Le monde musical est infecté d'arrivistes qui ont le désir de s'enrichir pour eux-mêmes et non d'enrichir la musique. C'est en cela que l'écroulement de l'industrie du disque est bénéfique pour la musique : sa qualité « risque » non, aura la chance de se redévelopper, s'il n'y a rien d'autre que la musique dans le monde de la musique. Le musicien qui croit à l'industrie de la musique n'est pas un musicien : c'est à ça qu'on le reconnait.

 

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iTunes d'Apple (avec Amazon) sur Internet
prend le relai de la distribution de masse de la musique enregistrée

Il semble qu’iTunes d'Apple (avec Amazon) sur Internet prend le relai de la distribution de masse de la musique enregistrée : les clients payent des téléchargements de fichiers mp3. 99 cents la chanson. Dont l'artiste ne perçoit que 7 cents (quand il les perçoit : s'il possède toujours ses droits d'auteur; dans le cas contraire, il ne perçoit rien). 92 cent pour Apple et 7 cent pour l'artiste qui n'a pas cédé ses droits d'auteur : tout réside dans ce partage qui montre que l'artiste n'est pas maître de son art. L'artiste doit vendre 1428 fois sa chanson par mois, 48 chansons par jour en permanence pour un SMIC. D'autre part, le même problème se pose à ces nouveaux distributeurs électroniques : l'invendabilité des musiques hors-normes : pas dans le style (dont ils se moquent), mais dans la durée (la quantité) : comment à 99 cents le morceau mp3 standardisé, peut-on vendre une chanson de 3 minutes et une oeuvre musicale de 60 minutes ? Amazon et Apple évacuent le problème et restent muets. Contre cette autre monopolisation, nous artistes, donnons en téléchargement libre nos oeuvres au format mp3. A vous de choisir.

 

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Le cartel d'Hollywood

Le cartel d'Hollywood (Warner Bros, Disney, MGM, Paramount,Tristar, la XXth Century Fox, Universal…) pense avoir le droit sur le monde, c'est-à-dire sur les milliards d'humains de la planète. Depuis 1999, le cartel d'Hollywood s'acharne avec une batterie d'avocats à traquer avec la complicité des polices et des justices nationales, le réseau Internet et informatique à travers les usagés et les communautés d'usagers qui sauvegardent films et musiques sur leur disque dur et serveur. Comment peuvent-ils prouver que ces films et musiques ne sont pas le fruit d'échanges, mais de vol ? Ce qui est difficilement compréhensible est : comment le cartel d'Hollywood parvient-il à retourner la loi de chaque nation à son avantage ? Comment arrive-t-il à faire voter des lois par ces nations à son avantage ? Comment est-ce possible que les millions d'artistes ne réagissent pas face à cette hégémonie culturelle ? dont ces « majors » s'emparent de leurs droits d'auteur sans scrupule ? Réponse : les artistes de l'industrie culturelle sont tous corrompus. Les attaques au nom de la propriété intellectuelle depuis 1999 (naissance de Napster) dépassent l'entendement où l'échange est considéré comme du vol. L'industrie culturelle est basée uniquement sur la vente massive de supports : elle ne vend que du support, d'où l'idée de renouveler le support et ses lecteurs pour que le client achète encore une fois la même chose. Le support Internet ne lui appartient pas et n'a pas de propriété et est donc invendable. Le réseau Internet n'est pas un support propriétaire. Mais le contenu (l'objet du droit) appartient à l'artiste s'il n'a pas cédé ses droits comme dans la majorité des cas qui se décomposent comme suit: société perceptrice 15%, éditeur 33% de 85%, auteur 33% de 85% et compositeur 33% de 85%. La cession des droits se négocie, se contracte (sans choix pour l'auteur) en échange de la production de « son » album ou de « son » film qui ne lui appartient déjà plus à la signature. Pratiquement aucun réalisateur n'est propriétaire de ses films dans l'industrie culturelle du cinéma. Mais il se retrouve avec le pourcentage de 5 à 7% sur la vente hors taxe du support contenant son oeuvre (pour le retenir ?). iTunes d'Apple ou Amazon font pareil : 7 cent est versé à l'artiste pour un mp3 vendu à 99 cents. Dans ce partage équitable : 7/92, celles et ceux qui achètent de la musique enregistrée soutiennent cette politique économique d'exploitation répressive contre les artistes et se font les complices d'une économie de propriétés volées, créatrices d'exclusions et de pauvretés. Alors que la publicité a déjà payée largement les frais de production.

 

Depuis longtemps
le droit d'auteur
n'appartient plus aux auteurs,
mais qui désire vraiment le savoir ?

 

Le droit d'auteur
n'a jamais appartenu aux auteurs,
mais personne ne désire le savoir ?

 

Le droit d'auteur
n'a jamais appartenu aux auteurs,
et aucun auteur ne désire le savoir.

 

Pourquoi ?

pour l'avidité du pouvoir de l'argent

ici, il n'est plus question de musique

 

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Protection contre la fraude, sanction de la fraude ou :
L'illusion d'un monde économique équitable

HADOPI : budget 11,4 M€/an (réduit à 8,5 M€ pour 2013), 70 fonctionnaires salariés. Aucune « prise sérieuse » qui puisse rembourser l'investissement des contribuables. Le contrôle du flux de l'information est un désir de gouvernement irréalisable : une illusion ou une propagande coûteuse. HADOPI se justifie dans la lutte contre la fraude, la protection contre la fraude, et la sanction de la fraude. Mais la fraude est une règle majeure dans un marché mondialisé à la libre concurrence néolibérale. HADOPI se veut être le gardien du péage de la consommation culturelle du divertissement qui empêche la libre concurrence de la consommation gratuite. HADOPI est une contradiction dans le marché libéré du libéralisme. La fraude est la base de l'existence du jeu de compétition économique. Sans fraude, pas de gains certains. Sans gains assurés : pas de mise. C'est le noeud de l'investissement financier. Pas de compétition financière possible sans dopage. Pas de gain sans « dessous de table ». La fraude garantit le gain avec certitude. Placer de l'argent pour gagner de l'argent. Toute l'économie libérale capitaliste fonctionne sur la fraude et l'escroquerie, mais détournée afin qu'elle demeure invisible et indétectable des concurrents et de la main d'oeuvre exploitée. Toute l'élégance de l'escroquerie réside à ce qu'elle reste invisible pour l'honnêteté simulée de l'escroqué (le pigeon avide). Même quand elle est détectée : Barclays, Crédit Lyonnais, Goldmann Sachs, Société Générale, etc., et médiatisée ; la sanction est tellement ridicule qu'elle n'a aucune incidence sur la continuation de l'application de la fraude dans la transaction financière. La sanction identifie la fraude (dans un commun accord de la concurrence partenaire), mais ne l'annihile pas, voire la renforce : les gains sont encaissés, jamais remboursés et des « pots-de-vin » sont distribués pour atténuer la tempête médiatique de l'indignation. Les artistes n'ont aucun droit d'auteur, ils leur sont volés par le marché mondial du divertissement partagé par quelques majors liées à l'escroquerie globale normalisée. La seule protection du droit d'auteur des artistes réside dans la gratuité de la consommation de leurs oeuvres. HADOPI est un pot-de-vin public de l'Etat destiné aux majors lésées d'un manque à gagner : à cause de la gratuité.

 

 

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L'intelligence artificielle pour indexer les oeuvres musicales ?
Sans l'approbation des auteurs et des compositeurs

2015. L'intelligence artificielle pour indexer les oeuvres musicales à partir de l'harmonie tonale (projet SACEM+IRCAM : « mais ça existe déjà avec une appli iPhone ! » sic) ! Wow, je suis bien content que mes oeuvres sortent de la tonalité avec les champs scalaires nonoctaviants et son harmonie élargie pour ne pas être enfermées indéxées par la police musicale du droit d'auteur. Tout ça pour une seule chose : récolter + d'argent (mais pas pour les artistes, ni la musique, non : pour garder le pouvoir de punir). Oui, c'est pitoyable et mesquin. Mais ça signifie aussi que : la musique non-enregistrée reste libre. Le délit risible est présenté ici :
http://manifeste2015.ircam.fr/video/colloque-sacem-universite/

Maintenant, il n'y a plus le choix : pour rester libre dans la musique, il faut sortir des 12 1/2 tons qui divisent l'octave (l'horloge d'octave divisée en 12) : bienvenue dans le monde de l'artnommie nonoctaviante des champs scalaires où il n'y a ni discrimination, ni hiérarchie, ni « fausse note », ni obéissance à une seule règle, mais où les règles changent en fonction de la musique, où il existe une infinité d'échelles, de modes et de gammes liables, libres de toute attraction et domination (voire de persécution).

 

 

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2019. LA SACEM RACKETTE LES COMMUNES

La SACEM nous envoie sa « Newsletter Client Sacem » <clients@info.sacem.fr> croyant être « organisateur d'évènement en musique » (sic). Propagande au sourire « c'est chouette hein ? yeah ! » : « Le nouvel accord signé avec l’AMF permet de faire une déclaration annuelle pour les diffusions de musique dans la commune. Et c’est moins cher avant le 15 mai. A Sixt sur Aff en Bretagne, on a déjà tout prévu. Témoignage ! » « Cet email a été envoyé à friends@centrebombe.org. POURQUOI RECEVEZ-VOUS CETTE NEWSLETTER ? Vous êtes un organisateur d’événement en musique et/ou un diffuseur de musique, client de la Sacem. » Anti-SACEM « organisateur d'évènement en musique » (sic) ? Qu'est-ce que c'est : organisateur d'évènement en musique ? De la publicité ? Si c'est en musique, ce n'est pas pour la musique, mais pour autre chose : c'est pour l'argent et la gloire (d'avoir volé tout le monde).

http://sacem.mj.am/nl2/v809/mu076.html?m=AMQAADnSXfsAAcbmbhwAAGbliusAAP-xNLMAF_PdAAb2xQBcxyVb5ed-GieGTr6HrKsGDwKKvQAEr0Q&b=2065cac1&e=f7176bc0&x=-6f9otBxUnCKU83Sd9ziC5oSWzJyK0W_yQIAJGm5FbI

La SACEM ne lâche rien. Va même au-delà de ce que l'escroquerie peut imaginer : extorquer directement les mairies des villes et surtout des villages avec le péage du forfait anonyme « moins cher » (sic), mais qui ne s'adresse à aucun artiste puisqu’il n'y a pas ni le nom de l'auteur, ni celui du compositeur, ni le titre des morceaux « protégés » (sic) = exploités par la SACEM pour opérer ses extorsions. Manifestement, ça montre que la SACEM empêche la rémunération des artistes.

Comment se nomme cette escroquerie ? sinon une extorsion d'argent public à des bénéficiaires privés. Qui d'après le Code pénal est condamnable à 100 000 euros d'amende et 10 ans d'emprisonnement. Il semble que le Code pénal ne s'adresse pas à la SACEM, puisque l'organisation agit comme si le Code pénal n'existait pas.

 

 

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2019

Personne ne se demande...
pourquoi la musique « vintage » (= millésimée)
est si massivement à la mode depuis l'an 2000 ?

Au XXIe siècle
les morts sont plus que jamais présent
à prendre la place des vivants.
Ou : « depuis des siècles, chaque génération possède sa nouvelle représentation musicale », pourquoi plus rien au XXIe siècle ?
Ou : nous rentrons dans le comble de la musique enregistrée

Personne ne se pose la question pourquoi au XXIe siècle il n'existe plus de tendance musicale qui représente la nouvelle génération de la jeunesse comme c'était le cas au XXe siècle ? (à par le hip-hop qui perpétue sa colère depuis bientôt 1/2 siècle). Personne ne se pose la question pourquoi la tendance musicale globale au XXIe siècle est le « revival » (= faire revivre le vécu) ? Eh bien la réponse est simple. Les droits d'auteur de la musique enregistrée volés aux artistes et accaparés par les majors vendent les droits de passage des chansons au cinéma. Pour avoir une idée des montants négociés, une chanson pop des années 60/70 coûte environ 150 000 dollars le passage. C'est le prix que les Rolling Stones appliquent à leurs chansons qu'ils ont sus gardées pour eux. Mais la négociation existe à ce que le prix ne soit pas fixe.

L'argent du monde de la musique au lieu de servir la création des nouvelles générations sert la détention des biens acquis. C'est le résultat direct de l'état d'esprit conservateur qui s'enrichit à partir de son capital, capital de droits d'auteur loués à l'industrie du cinéma qui dépasse tous les records d'affluence, capable de rassembler 1 milliard de bénéfice en une semaine ! Cette capitalisation des droits d'auteur de la musique par les éditeurs a débuté à la fin des années 70 du XXe siècle et se réalise massivement au XXIe siècle.

L'industrie de la musique enregistrée (du disque), sa diversité commerciale, a été détruite lentement en 20 ans (de 1980 à 2000). Les 3 majors restantes américano-britanniques et japono-allemandes après avoir racheté tous les catalogues et droits d'auteur de tous les labels de disques de la production musicale occidentale, jouissent d'une offre de musique enregistrée inégalable dont les bénéfices se distribuent entre « Universal Music Group : 38,9 %, Sony Music Entertainment : 21,5 % et Warner Music Group : 11,3 % ». 71,7 % du marché mondial total de la musique enregistrée. Les 28,3 % restant ? se partagent par les écoutes payantes en ligne entre principalement Apple iTunes, Spotify, Deezer, Amazon, etc. Les + petits et les autres s'enrichissent des bénéfices de la publicité, pas du copyright de la musique enregistrée.

Mais les bénéfices de l'industrie de la musique enregistrée chutent drastiquement au XXIe siècle, dont le bénéfice global est passé sous la barre des 20 milliards de dollars. Entre 2006 et 2016, le bénéfice mondial annuel est passé de 19,4 milliards à 15,8 milliards de dollars (14,4 milliards d’euros) pour se revenir à 19,1 milliards de dollars en 2018 [1]. Et, avec 15 milliards même 19, on ne nourrit pas en 2019 tout le monde de la musique de la planète (que 300 000 personnes en supposant un revenu à 60 000 dollars/an par personne, ce qui n'est pas le cas, considérant la hiérarchie du péage entre un SMIC passé en dessous du seuil de pauvreté européen, et le salaire du directeur de la SACEM à 350 000 €/an brut + 50 000 € ≈ 30 000 €/mois). Pour les artistes, leurs revenus se sont réduits dans une proportion de 1 pour 1000. « Là où il (l'artiste [2]) gagnait 45 000 dollars par an [42 400 euros : 3533,33 €/mois] avec un disque vendu à 1 million d’exemplaires, il ne touche plus que 35 dollars [33 euros par an] pour un titre “streamé” par 1 million d’internautes [en quelques jours]. » « Les droits [d'auteur] sur un CD vendu oscillent entre 80 centimes et 1 euro [pour l'artiste contre 15 à 20 € pour le producteur distributeurs], [taux retenu par Apple avec sa plate-forme de distribution en ligne iTunes], là où un stream [d'un album] rapporte 0,001 euro [à l'artiste] » [3], voire rien, les plates-formes « d'hébergement gratuit » (sic) de la musique enregistrée des indépendants telles : Soundcloud puis Bandcamp (la seule plate-forme qui par la possibilité d'achat du disque peut payer les artistes, n'arrive qu'à générer comme la SACEM l'insuffisance d'abord à payer son loyer) qui a remplacé la plate-forme MySpace et, les autres qui s'emparent des fichiers mp3 lâchés gratuitement dans le réseau Internet, telle Last FM (du groupe CBS), qui reposent la responsabilité du péage des droits d'auteurs impayés aux artistes sur les internautes (les auditeurs du streaming) dont elles se dispensent par un tour de passe-passe juridique qui les déresponsabilisent du vol manifeste. Aujourd'hui, le jeune artiste de talent se retrouve sans ressource de vie possible dans le contexte de l'industrie de la musique enregistrée, avec en +, un public mélomane absent, la création de musiques originales est réduite à zéro dans le monde agressif de l'argent.

Le monde de la musique au XXIe siècle est à l'image du monde humain où 1 % de la population vit des ressources de 99 % de la planète (dont la SACEM est une actrice majeure).

 

Notes

[1] selon le rapport mondial de Global Music Report, publié par la Fédération Internationale de l’Industrie Phonographique (l’IFPI). Sachant que l'IFPI travaille pour les majors restantes. Son rapport 2019 porte le ton franc de la propagande autosatisfaite de la part du petit milieu de l'industrie de la chanson dominée par les Américains, ce qui est en aucun cas représentatif du monde planétaire de la musique et de son commerce. IFPI ne considère pas dans son rapport l'autoproduction des artistes devenue majoritaire dans le marché par le nombre des musiques enregistrées, mais minoritaires par les bénéfices reçus, voire inexistants, au prorata du travail donné. L'IFPI n'est pas représentante de l'industrie mondiale de la musique enregistrée comme elle le prétend. www.ifpi.org
Voilà un exemple de ce que l'IFPI rapporte dans son rapport 2019 pour comprendre la tendance de son jugement : « The most obvious impact the streaming-driven growth has had on record companies is that it has allowed us to be more aggressive with investment, specifically to invest substantially more in things that directly support artists. » Dennis Kooker president of Global Digital Business & US Sales, Sony Music Entertainment, cité par IFPI dans son rapport 2019 : « L'impact le plus évident tiré de la croissance du streaming pour les maisons de disques est qu'elle nous a permis d'être plus agressifs en matière d'investissement, en particulier d'investir davantage dans des projets qui soutiennent directement les artistes. » Cet aveu est un mensonge qui révèle sa contradiction : « être + agressif en matière d'investissement » ne s'accorde pas avec « projets qui soutiennent directement les artistes », car le prorata du bénéfice d'investissement sur un artiste (= son image et sa représentation capable à produire du bénéfice) dépend du volume de distribution de sa chanson (dont ses droits sont détenus par la production, souvent revendus au distributeur) et non du sens d'être artiste, de ce qu'il présente (pas ce qu'il représente) en tant que producteur d'originalités.

[2] une certaine catégorie de musiciens attachée à l'industrie du disque intégrée au dispositif créant du bénéfice, par le monopole de sa distribution planétaire. Tout enrichissement repose sur la distribution, sans elle la surproduction américaine n'aurait jamais envahit la planète.

[3] Le Monde https://www.lemonde.fr/economie/article/2017/02/28/le-succes-du-streaming-ne-profite-guere-aux-artistes_5086742_3234.html
https://www.lemonde.fr/economie/article/2017/04/01/l-essor-du-streaming-profite-a-l-industrie-du-disque-americaine_5104258_3234.htm

 

 

   63

2020

La crise du disque ?

Nous relevons un grand nombre de fausses affirmations rédigées sur la toile en ce qui concerne : LA CRISE DU DISQUE. En effet, les belligérants et responsables de cette crise propagent des fausses causes quant à cette crise pour s'innocenter de leurs méfaits. Nous corrigeons ci-après quelques fausses affirmations publiées massivement dans le réseau Internet.

 

Attention aux affirmations fausses (dans l'article : La crise du disque)

L'affirmation disant que : « La crise du disque est due au développement du support numérique et à la distribution de la musique sous forme de fichiers » est fausse. « La distribution de la musique sous forme de fichiers » a été la solution de secours des artistes face au verrouillage de la distribution de la musique enregistrée sur disque par les majors : Universal, Warner, Sony, EMI qui à partir de la fin des années 70 du XXe siècle ont racheté tous les labels producteurs de disques pour s'emparer de leurs droits d'auteurs. Oui, pillés aux artistes (par contrat de cession) et se débarrasser des musiques « qui ne vendaient pas » (sic) des catalogues. Le passage du vinyle au CD, dans les années 80, n'a rien changé. Le processus de monopolisation des majors était déclenché et rien, n'a pu l'arrêter. Les petits labels ne peuvent pas résister aux monstres qui monopolisent toute la distribution ainsi que les détaillants, magasins de disques qui fermaient les uns après les autres, suivis par les studios d'enregistrement qui ne pouvaient plus payer leur équipement pour exister : une vraie hécatombe dans les années 90. C'est à partir de cette décennie que les fabricants d'équipement se sont tournés vers le marché amateur du home-studio. Les artistes n'avaient plus de label de disque pour produire leurs musiques. Il leur a fallu se débrouiller seuls pour continuer à créer de la musique : le studio à la maison (connecté à Internet) était et est toujours la solution pour faire entendre (exister) leurs musiques. Bien que personne n'entende plus rien.

Le piratage n'a rien à voir avec la crise du disque

Le piratage est une fausse accusation des responsables des majors qui ont généré la crise par excès d'avidité (et terreur de la liberté) et, qui ne le reconnaîtront jamais. Mais nous artistes, nous savons. L'équilibre entre la création musicale et le commerce de cette création était en plein essor dans les années 60 et 70 du XXe siècle. Mais à la fin des années 70, cet équilibre a été brisé et rompu volontairement par les maisons de disque et d'édition qui sont devenues insensément avides pour soumettre les artistes à leurs désirs de pouvoir (pareil pour les éditeurs de partitions). Qui ont exulté à l'idée de multiplier leurs capitaux à remettre au goût du jour les musiques des compositeurs morts et qui ont paniqué à l'idée insensée de perdre de l'argent dans ce commerce prospère de la création musicale. Le commerce du vintage a commencé dans les années 80 du XXe siècle, mais n'a « pris » qu'au XXIe siècle quand tous les courants musicaux ont été annihilés. La réalité commerciale est que le piratage, en réalité, renforce la promotion et les ventes du produit (de l'artiste) : + l'artiste est « piraté » (= sa musique enregistrée et écoutée sans payer) => + il est appréciable et + il est médiatisé => + il est vendu. Les mélomanes copiant les disques, cette pratique a toujours existé, elle vivifie le marché de la musique : par accorder de l'intérêt à l'oeuvre copiée (même avec une qualité médiocre). Sans ça, aucun disque ne serait vendu, car pour copier, enregistrer, il faut acheter des disques et des places de concert (pareil pour le cinéma).

Le droit d'auteur n'a jamais existé
Pour racketter et soumettre le goût des auditeurs,
Mais pour partager les bénéfices
Des compagnies qui vendent les musiques des compositeurs.
Ça ? N'existe plus.

 

Musiques en libre écoute sur la toile

La décision des compositeurs et musiciens, maintenus inconnus du public par le chantage des majors et de la presse complice, de donner aux auditrices et auditeurs leurs musiques à l'écoute sans péage à travers Internet a été une décision difficile, mais nécessaire, car l'enjeu de l'existence même de la création musicale originale des artistes non vendus et insoumis à la domination des majors est rentré dans un processus de disparition et d'annihilation : l'effet médiocratique.

Les musiques de notre génération (née 10 ans après la génération 20 ans en 68 et les suivantes) de compositeurs créateurs d'originalités musicales ont été et sont méprisées par l'industrie de la musique enregistrée : il a suffi pour ça, en toute simplicité, couper les flux monétaires de l'économie envers ces jeunes compositeurs, par : un simple refus répété (preuve de pouvoir nuire toujours en vigueur). À mépriser leurs créations, pour en exiger une autre, banalisée pour un public-clientèle aussi méprisé et abusé que décultivé.

Quand Phillips exige au XXIe siècle de Pierre Henri son accord pour la republication de la Messe pour le Temps Présent en contrepartie pour publier ses autres musiques en cours de création, c'est ce type de chantage commercial qui empêche toute diffusion des oeuvres musicales originales.

Quand notre génération, après celle de Xenakis et Boulez, puis Grisey et Eloy (J.C. Eloy qui en fin de carrière publie à compte d'auteur !), est totalement ignorée du financement des politiques culturelles (en réalité de censure), comment des maisons de disques (= labels de disque), bien qu'inexistantes, peuvent-elles investir un capital pour retrouver au moins le double de leurs investissements dans un monde où la distribution mondiale a été entièrement monopolisée par les majors américaines (bien voulu et accepté des distributeurs nationaux) qui imposent leurs goûts ? En forme de propagande idéologique de soumission à la fausse fatalité.

Tout le milieu de la musique est responsable de cette ruine qui a provoqué l'intrusion de notre médiocratie actuelle dans l'état d'esprit de nos enfants et règne sur le comportement inconscient de chacune et chacun dans toutes les sociétés qui dans un monde globalisé effacent leurs différences (croyant ainsi se sauver de l'annihilation en réalité est un suicide de sa volonté).

Les artistes n'ont pas besoin de ça,
Les artistes continuent à créer leurs musiques,
Même si depuis 1/2 siècle elles demeurent clandestines.

Internet reste la solution majeure d'écoute des musiques enregistrées.
Des sites web des artistes eux-mêmes, mais personne ne donne rien
Sauf de très rares exceptions comme ici au centrebombe.org

 

La crise du disque n'est pas une crise de la musique,
mais une crise de société du capital de la confiance

Toute crise sociale se matérialise par des réactions extrêmes de rejet. Le rejet est motivé par la peur. Peur sociale qui n'a pas arrêté de s'amplifier ces 5 dernières décennies. Toute politique de domination économique, politique et culturelle repose sur la terreur pour que la masse au travail obéisse. Et dans l'effet, à constater autour de soi, les gens sont terrorisés (et toujours prêt à agresser). Pour quoi ? Pour rien. Des on-dit de catastrophes violentes qui ne se passent jamais. À quoi sert avoir peur ? À se sauver ? Non. À obéir. Une clientèle obéissante qui achète le produit qu'on lui dit d'acheter est l'idéal de l'état d'esprit du capitalisant (celui de la rétention illégale de biens aux dépens des autres, tels les droits d'auteur pillés aux artistes). Et les politiciens font tout (avec la complicité des fonctionnaires) pour que tout un chacun demeure ici terrorisé (tel aller provoquer à attaquer les Arabes qui répliquent par des attaques) pour instaurer l'autorité nationale par la violence de la sécurité, qui n'est rien d'autre qu'une volonté d'institution d'une dictature à désir totalitaire. La supercherie des attaques découverte, la paix revient (par enchantement !).

La crise du disque
est le reflet exact
du mépris généralisé des affaires
envers les êtres humains

Mépris qui a commencé à se pratiquer régulièrement par les nouvelles politiques intensives du commerce agressif à partir de la fin des années 70 du XXe siècle accompagnant les licenciements massifs pour injecter le sentiment de terreur et d'insécurité dans chaque individu du monde du travail salarié. L'humain travaillant pour un mauvais salaire est un esclave niant l'être, dont son commerce a toujours été opérant et banalisé, ça depuis (que) 5000 ans. Autrement nommable : l'industrie de l'esclavage. L'industrie de l'esclavage supplante toutes les autres industries, ça, par ses gains colossaux. C'est uniquement pour cette raison que l'économie de l'escroquerie existe : asservir. Le pouvoir du salaud n'a aucune limite à s'épanouir pour nuire. C'est ce fait qui fait qu'existe et domine la misère humaine.

4 précisions :

1. En remplaçant les impresarios (gérant des carrières d'artistes sur toute une vie) par des directeurs commerciaux (incultes) à mépriser les artistes en les traitant comme des ressources monétaires jetables, c'est à partir de cet acte de mépris des maisons de disques (et des éditeurs de musique) que la crise du disque de la musique enregistrée à réellement commencé.

2. Pourquoi le « vintage » (= millésime) est-il tant valorisé aujourd'hui ? La raison est très simple : il n'y a aucune production à payer. Pas de cachet pour les compositeurs, musiciens et techniciens, il n'y a qu'à sortir l'enregistrement des archives et le diffuser pour encaisser les droits de diffusion (jamais payé à l'artiste, quand sa notoriété ne dépasse pas la reconnaissance publique mondiale).

3. La « stratégie 360 degrés » est le désir d'un monopole absolu (= d'un pouvoir absolu) de soumettre la création musicale des artistes à la volonté des hommes d'affaires où le marché de la musique est un leurre de la musique. Mais les politiques du business n'ont en réalité aucun pouvoir de gouverner l'histoire de la musique, comme ils s'y attachent tant, à tellement agir à nuire à la musique. La raison ? Ils ne peuvent pas arrêter la création musicale indépendante.

4. Les profits majeurs des majors reposent essentiellement sur l'encaissement des droits d'auteur volés aux artistes qui se chiffrent en milliards de dollars/an.

 

 

2021

Quoi comprendre de la volonté d'annihilation
de l'industrie du disque
 ?

Ou, pourquoi avoir voulu effondrer « l'industrie du disque »
(= la disponibilité de la diversité des musiques enregistrées) ?
Ou, pourquoi avoir continuer à travailler durant tant d'années
à ruiner un commerce générateur de plaisirs ?
(Bien que le milieu n'a jamais été favorable aux artistes, la matière première de ce commerce, où les + favorisés se sont transformés en « homme d'affaires » sic)

La réalité de cet effondrement ou la fondation de cet effondrement réside dans les rapports humains qui progressivement à partir de la fin des années 70 du XXe siècle sont devenus en société ouvertement hostiles. Le coup de salaud, la trahison, le chantage, moralement ne se retenaient plus, ou se pratique sans remord pour devenir le comportement banalisé de « la réussite sociale » (sic). = Posséder ce que les autres ne peuvent pas. Le malaise social dans les différents milieux et globalement dans le monde du travail est devenu malsain. Ou, les rapports humains en société se supprimaient de toute sympathie des uns envers les autres ; ça pour une quête de pouvoir (de position hiérarchique — pour obtenir la + grosse rente —, pas le pouvoir faire) ; où tromper les autres par le chantage de possession était, et reste encore aujourd'hui, l'activité majeure des affaires (du business, sic) du monde du travail dans lequel les arts ont été transformés en divertissement. Pour oublier quoi ? Pour oublier la vie menaçante et terrorisante dans laquelle tout le monde s'est abdiqué à vivre.

Tous les êtres humains dans le monde du travail se sont disposés à se protéger par nuire aux autres, c'est-à-dire « si mes adversaires concurrents sont ruinés, ils ne peuvent plus me ruiner » (sic). Dans toutes les classes sociales, dans tous les régimes politiques, sur toute l'échelle hiérarchique. Si cet état d'esprit a pu éclore dans les esprits, c'est que ces esprits se sentaient dans l'imminence menacés. Mais menacés par quoi ? Menacés par le renversement politique qui profilait l'appauvrissement général des toutes les populations : en réalité, l'annihilation de la liberté ; opéré par le renforcement drastique du contrôle policier des individus, avec l'accumulation de lois « sécuritaires » (jusqu'à la « sûreté » au XXIe siècle à faire de tout individu une menace — potentielle — terroriste, sic) ; l'instauration de l'agression permanente et banalisée des individus. Ça, uniquement pour favoriser et renforcer la liberté de nuire de celles et ceux au pouvoir (économique et politique) envers les autres — ainsi que des fonctionnaires complices —. Toutes les institutions d'aujourd'hui reposent et fondent leur raison d'agir sur cette nuisance (avec le consentement général des contribuables). Le coeur du noeud de notre crise sociale réside exactement là : consentir à vivre l'hostilité banalisée : « c'est comme ça, on n'y peut rien » (sic), « je n'ai rien contre toi, je ne fais que mon boulot » (sic). La ruine du monde du travail, tel qu'il était connu aisé d'accès, par la menace du chômage, inventé et institutionnalisé à cette période, a démarré cette guerre sociale, en pleine guerre froide de menace d'annihilation de l'Europe avec les bombes atomiques russes et américaines. Guerre Sociale Sans Nom qui sévit depuis 1/2 siècle où les dommages des personnes sont invisibles, car ils se camouflent dans les maladies et les dépressions (qui font le bonheur de l'industrie pharmaceutique et de la médecine corrompue). État de l'intérêt général où tes amis deviennent tes ennemis. Le chômage inventé, il n'y avait plus de travail disponible. Ou, l'absence de travail (l'institution du chantage) matérialise les liens sociaux brisés. L'argent, dans l'esprit des utilisateurs, n'était plus utilisé pour échanger, mais pour dominer et humilier : devenu l'outil majeur du chantage et l'arme génératrice de la misère humaine.

Dans le monde de la musique (enregistrée et commercialisée), tous les liens entre production et distribution ont été rompus. Les liens brisés entre production et distribution : artistes, studios, labels de disque, presse, distributeurs, magasin de disque. Le flux, le courant de l'argent ne passait plus. Musiciens et studios payés par les labels payés par les ventes des distributeurs payés par la vente des magasins de disques. La première conséquence a été les faillites successives des labels de disques (rachetés, pour rien, par les majors — dont les catalogues des artistes décidés invendables ont été jetés aux ordures —, celles qui se sont mangées entre elles et qui aujourd'hui dominent le monde du cinéma), puis des studios d'enregistrement, puis celle des fabricants d'équipement audio professionnel ; qui pour certains ont résolu leur problème à le destiner au monde du cinéma (si le cinéma domine la musique, c'est que les investissements de la musique sont passés dans le cinéma) et aux amateurs (l'Asie commençait à ouvrir ces portes aux usines occidentales avec leur main-d'oeuvre bon marché).

La crise du disque telle qu'on se ment vouloir la croire n'a jamais été due au changement de support (sic, du vinyle au compact disc, de l'analogique au numérique), mais à l'invasion croissante de l'hostilité dans les rapports humains. Ça, dans tous les milieux où une domination et une humiliation possibles sont en jeu. Le salaud vainqueur est glorifié. Et, cette hostilité générale formée de menaces de toute part favorise la ruine générale, s'il n'y a pas de marché conclu : c'est-à-dire, si l'autre partie ne se soumet pas, annihilée et humiliée par l'autre.

Contrairement à ce qui est donné à croire,
Ce n'est pas une disposition naturelle de l'humanité
De vivre d'agressions permanentes banalisées à se nuire elle-même.

Depuis + de 40 ans, l'attitude majeure des artistes ayant vécu se désastre est la méfiance des unes des uns envers les autres. Comme si les violeurs responsables de cette annihilation étaient les artistes eux-mêmes. Cette annihilation des liens de sens pour un monopole sans raison à la musique d'exister a réalisé la ruine du monde de la musique. Dont les premières cibles ont été les compositeurs vivants produisant des oeuvres musicales originales. Le capital de musiques enregistrées est suffisant et colossal pour maintenir une rente annuelle qui se compte en milliards de bénéfice : pas besoin des artistes vivants. Autres que des faux artistes vendus à ce chantage.

2021 ?

Le marché de la musique est toujours dominé par la chanson américaine copiée par toutes les autres cultures du monde qui est vendue dans le réseau Internet et dont les nouveaux distributeurs se comportent en mêmes salauds que leurs prédécesseurs : 5% pour l'artiste et 95% pour le distributeur. iTunes d'Apple a lancé et inauguré ce monopole, suivit d'autres, tels Spotify ou Deezer (qui ne payent pas les artistes, mais font payer les publicités aux usagers qui acceptent cette extorsion ne la comprenant pas pour une extorsion). Les artistes non signés (= rejetés de ses majors numériques) s'auto collectent dans des plates-formes payantes qui profitent de leur affluence et de leur abondance (ils et elles n'ont nulle part où donner leur musique ?) Myspace (fermé par erreur stratégique), Soudcloud et aujourd'hui Bandcamp sont des parkings à misères qui n'enrichissent que son entrepreneur (qui se convainc agir une mission humanitaire, sic).

La masse phénoménale de musiques enregistrées disponibles dans ce site sans aucun guide ni index de recherche efficace favorise la perception d'une masse compacte inconnaissable de musiciennes et musiciens inécoutables. Car sans liens. Le clic ne suffit pas à créer des liens de sympathie. Sans liens de sens pour être entendue, l'écoute musicale est anéantie. Cette gigantesque masse inconnue de musique est ce qui trahit le mensonge de son propriétaire. Pour l'auditeur étranger, l'effort de familiarisation avec l'oeuvre d'un artiste (non médiatisé ou ignoré par la presse inopérante ou déculturée et les fanzines locaux) publié dans les sites rassembleurs du réseau Internet n'a aucune raison d'être entendu.

L'abondance de musiques enregistrées (produites dans les « home studio » (= studio à la maison) qui ont remplacé les studios d'enregistrement avec de l'équipement bon marché fabriqué en Chine) disponibles rassemblées dans l'anonymat de leurs créateurs en arrive à faire de l'écoute de la musique, une peine. Entre la musique enregistrée et l'auditeur, un trop grand nombre d'obstacles matériel et intellectuel et idéologique existe.

Tout ça, cette guerre généralisée à briser tous les liens de sens qui fondent la raison de l'existence des sociétés humaines, à cause de la terreur des nantis à ce que la jeunesse puisse vivre libre. Jeunesse qui aujourd'hui est vieille, grand-père et grand-mère à la retraite et en train de mourir. Avec le goût amer d'avoir manqué quelque chose et gâché sa vie et celle de sa descendance.

 

 

Lien :
Les albums du compositeur en téléchargement gratuit depuis 2004.

 

 

 

 

 

- courrier -

 

. L'Histoire Invraisemblable de James Climent [août 2009]
. Manifestation de membres SACEM [mars 2010] par le Collectif
  Contre la Baisse des Droits d'Auteurs (C.C.B.D.A)

. REVELATIONS SUPPLEMENTAIRES QUANT AU FONCTIONNEMENT DE LA SACEM
. Témoignage : un contentieux SACEM (décembre 2013)
. Déception infinie (juin 2014),
  pétition : non, mais organisation lucrative : oui.

. 2015 + 2016 - 2020 : LAST.FM CBS = VOLEUR = THIEVE
. DEMISSION de la SACEM


   01.

--- Catherine Codridex <cathcodrix(à)wanadoo(point)fr>

> Bonjour,
>
> Nous sommes une association loi 1901 qui organise depuis plusieurs
> années un festival de musique qui est gratuit pour les spectateurs.
> Jusqu’à présent nous sommes passés à travers les mailles du filet
> malgré leurs courriers répétés mais la pression se fait plus forte et
> nous aimerions avoir votre avis sur la question. A savoir que les
> groupes que nous invitons signent tous une attestation déclarant
> renoncer à leurs droits de SACEM. Est-ce suffisant et malgré cela la
> SACEM peut elle nous attaquer juridiquement ?
>
> Merci de nous répondre dans les plus brefs délais notre festival est
> dans peu de temps. Sa survie est menacée.


Que les groupes que vous invitez signent tous une attestation déclarant renoncer à leurs droits SACEM (s'ils sont inscrits et jouent leur propre musique), suffira de vous exonérer des prélèvements SACEM. Mais cela n'empêchera sans doute pas la SACEM de vous attaquer juridiquement, si elle le désire. La SACEM est un pouvoir financier gigantesque qui peut même plier ou affirmer des lois inexistantes en sa faveur par la pression financière. Mais vous aussi vous pouvez contre-attaquer la SACEM juridiquement, et porter plainte au Procureur de la République pour extorsion sans justification accompagnée du programme des groupes du festival et de leurs lettres respectives de renonciation de leurs droits d'auteur et qu'ils jouent leurs propres compositions. Aussi, vous pouvez vous protéger médiatiquement en créant des actes de résistance collective pendant votre festival avec les artistes consentants en animant des débats autour de la question avec la présence indispensable des médias. Regardez aussi les conditions d'inscription à la SACEM que les artistes auraient dû signer (comme un contrat d'engagement, s'il existe ?), l'absence de ce contrat est un point supplémentaire pour votre défense.

 

   02.

yannig.charles <yannig.charles(à)tiscali(point)fr>
Subject: CONSEILS JURIDIQUES SACEM
Date: Tue, 14 Mar 2006

Bonjour,

Je suis commerçant et tiens un snack-bar à ce jour.
J'ai aujourd'hui un problème avec la SACEM à laquelle je ne suis et n'ai
jamais été adhérent malgrè le harcèlement qu'ils me font régulièrement subir au travers de différents courriers et menaces téléphoniques. Et ce pour des questions de principes dans lesquelles je me retrouve dans les différents textes et témoignages que l'on peut lire sur votre site. Manque de transparence dans leurs comptes, manque de barêmes dans leurs ''appels de côtisations'', et donc dans leurs contrats avec lequel de ce faît je ne peux être d'accord(surtout qu'ils voudraient que je signe le contrat sans me dire combien ça va me coûter),...etc...
Ce n'est pas tant que je ne veuille pas rétribuer les artistes pour leurs travail (bien au contraire), que d'engraisser une société aux comptes obscurs dont on ne sait pas ce qu'elle fait de notre argent et dont les méthodes font penser à celles des ''représentants'' qui vendent des encyclopédies aux personnes agées en utilisant la technique du porte à porte dans les banlieux des grandes villes française. A force, les gens finissent par signer leur contrat puis payer comme les personnes agées achètent les encyclopédies espérant enfin avoir la paix. Je n'ai donc jamais signé les différents contrats qu'ils ont pu m'envoyer.
Devant mon obstination, la SACEM multiplie les menaces diverses et a même sollicité les gendarmes pour venir perquisitionner dans mon établissement à l'improviste. Lors de cette perquisition, ils ont récquisitionné le CD qui était dans le lecteur en cours de diffusion puis m'ont emmené pour une garde à vue qui a durée environ 4 à 5 heures et au cours de laquelle ils m'ont questionné sur la SACEM. Je n'ai rien voulu déclarer à ce sujet et ai refusé de répondre à leurs questions. Ils ont pris ma déposition en ce qui concerne les faits (date, heure et durée de la perquisition) puis m'ont laissé repartir en me laissant entendre que je serai tenu au courant de la suite des évennements par le procureur de la république.
Je vous écrit aujourd'hui pour vous demandez des conseils quand à ce qu'il faudrait que je fasse et pour éventuellement avoir les coordonnées des associations diverses s'occupant de ce genre de problèmes avec la SACEM. Je recherche également un conseil juridique.
En vous remerciant par avance de bien vouloir me faire parvenir une réponse rapide de manière à ce que je puisse organiser ma défense.
Yannig CHARLES.

La chose est simple, il suffit que vous prouviez que les musiques que vous diffusez ne sont pas déclarées à la SACEM et consoeurs étrangères (chaque pays a sa propre SACEM) par une lettre des artistes diffusés. Comme la SACEM est une société civile reconnue d'utilité publique, elle est donc cautionnée par le gouvernement, ce qui lui donne un pouvoir comparable à celui de l'Etat. Et vous n'aurez aucun moyen de ne pas payer la SACEM si elle prouve que vous diffusez des musiques déclarées à la SACEM et consoeurs étrangères. Mais vous pouvez quand même demander publiquement la publication des comptes de la répartition des forfaits non nominatifs (sans liste d'artistes diffusés) de la SACEM contre le paiement de votre cotisation. Mon conseil, est que vous listiez les artistes diffusés non inscrits à la SACEM avec leurs lettres vous donnant le droit de diffuser leurs musiques contre rémunération. Insistez sur le fait que vous ne refusez pas de payer les droits d'auteur des artistes, mais que vous refusez de payer un forfait impersonnel ne sachant pas où est réparti cet argent. Pour ma part, en tant que compositeur inscrit encore à la SACEM, je n'ai jamais perçu de droit de ces forfaits depuis 1980. Saisissez l'opportunité de diffuser des musiques non signées chez les majors compagnies.
Bonne chance

 

   03.

Thierry Michel <thierrym3(à)wanadoo(point)fr>
Subject: comment échapper, à la sacem

Voilà, j'ai un petit bar tabac, d'une vingtaine de place assises. Pour le confort de mes clients j'ai installé une mini chaine hifi radio-CD.K7
La sacem me réclame 800.00 ? par an, ce qui pour moi est énorme et scandaleux, mais je paie. J'ai installé un ordinateur sur lequel, je suis connecté à un site de musique en ligne américain "pandora.com" qui passe par un ampli et diffuse sur mes HP. Si je supprime ma chaine hifi, serai-je toujours redevable à la sacem de ces droits exorbitants ?
Ou comment faire pour diminuer cette somme ?
Merci de votre réponse
Michel Thierry


Si le site diffuse des musiques libres de droits, vous n'avez rien à payer à la SACEM. La SACEM comme ses petites soeurs dans le monde ont été créées pour rémunérer les compositeurs de leurs compositions. Mais les abus s'amplifient pour n'enrichir qu'une partie des compositeurs. Le forfait anonyme fait partie de ces abus. La redistribution de ces forfaits est totalement obscure dans la politique de la SACEM. Si vous supprimez toutes diffusions de musique dans votre petit bar-tabac vous ne devrez rien payer à la SACEM. Par contre, vous pouvez diffuser des musiques qui ne sont pas déposées à la SACEM, avec l'accord écrit des compositeurs vivants concernés. Dans ce cas la SACEM ne peut rien vous demander surtout avec votre liste des musiques que vous diffusez avec l'accord écrit des compositeurs. Ce n'est pas parce que vous avez un ampli et des HP dans votre établissement que vous êtes obligé de payer le forfait de la SACEM. Vous pouvez aussi diffuser les musiques du domaine public, c'est-à-dire de compositeurs morts depuis 70 ans (en 1936). Mais attention à la SPEDIDAM pour les droits des interprètes ! Il vaut mieux ne pas payer le forfait anonyme de la SACEM et traiter directement avec les artistes concernés. Intéressez-vous aux artistes de la musique au lieu d'ouvrir la vanne d'un continuum sonore anonyme ! Internet est une mine pleine... de bonnes volontés. Si vous aimez la musique, soyez plutôt acteur que consommateur passif. Organisez des petits concerts...

 

   04.

Delphinou88(à)aol(point)com

Bonsoir,
Je viens de tomber sur ton site.
Je voulais juste te poser une question.
Quand on fait venir des groupes étrangers qui chantent leur propres chansons sur scène en france, la Sacem a t-elle le droit de nous payer?
Merci

Non la SACEM ne paye pas les organisateurs de concert qui invitent des groupes étrangers. Si leurs chansons sont déposées dans une société de droits d'auteurs de leur pays, vous devez payer la SACEM qui redistribuera ces droits aux auteurs concernés. Toutes les musiques déposées pour générer des droits d'auteurs, en France et à l'étranger sont payables à travers la SACEM (pour les diffusions françaises) qui redistribue les droits aux auteurs concernés.

 


   05.

From: "fred bacala" <fred_bac(à)yahoo(point)fr>
To: friends@centrebombe.org
Subject: anti sacem
Date: Fri, 28 Dec 2007

Cela fait plaisir de voir qu il y a aussi des personnes, du milieu de la musique, qui condamnent la SACEM.
J’en fais parti en tant qu'adhérent depuis quelques années et ai constaté les absurdités qu'elle engendre ;
Les musiciens veulent vivre de leur travail
Les fans de musique veulent pouvoir écouter du bon son et partager ce moment aussi dans des lieux publics
Que fait la SACEM ?
- Elle favorise les propositions non rémunérées puisque beaucoup de producteurs audiovisuels vous disent « tu n'es pas payé pour la musique par contrat, tu le seras en droit d'auteur, » ce qui sous-entend que si le programme n'est pas diffusé, les semaines de travail sont effectuées pour rien, et n’ont aucune existence pour l’ANPE entre autres.
- La taxation des lieux de spectacles vivants est également un obstacle à la vie sociale puisque nous constatons une diminution des lieux qui peuvent se permettre de proposer de la musique live ou du DJ en pratiquant des prix raisonnables. pour y parvenir beaucoup ont eu jadis recours a des prestataires non déclarés.
Ainsi une fois de plus, la SACEM favorise le travail au noir et la précarité.
Enfin, au sujet du piratage de mp3, on confond un peu tout sur ce sujet. La bourse d'un consommateur n'est pas extensible. Les produits concurrents sont innombrables ( jeu vidéo, Internet, mobile, etc.) La baisse des coûts de production n’a pas été répercutée sur le prix de vente du CD. On fait croire que le phénomène de piratage est nouveau alors que dans les années 80, combien d'ados passaient des heures à essayer de copier sur une k7 une chanson depuis la radio. Souvent, le fait de réécouter le titre à loisir les incitait même à acheter leur préféré. C'était donc un outil de promotion. J’ajoute qu'à l’heure du FULL HD en vidéo, on persiste à ne pas voir que le mp3 est une RÉGRESSION (de moins en moins de compression des données numériques de l'image pour le full HD, une compression variable et plus ou moins importante rendant le mp3 ostensiblement inférieur au CD notamment et a fortiori aux DVD, DAT, etc.) Bref ce puissant lobby, qui pousse l’immoralité, comme les Congés Spectacles, jusqu’à légitimement rétribuer ses adhérents avec plusieurs mois voire année de décalage (ça doit bien marcher l'épargne !!) constitue plus une menace pour la création qu'un filet, comme le système ultra subventionné de la culture française finalement.
Courage a vous donc !

 

 

   06.

Subject: sacem
From: "line aouizerate" <langedelapaix(à)wanadoo(point)fr>
To: friends@centrebombe.org
Date: Sat, 2 Feb 2008

j'ai lu quelques infos sur votre site, mais je me disais comment font
ceux qui ont déjà signé à la SACEM.
Ils perdent tous leurs droits et la SACEM continue de durer avec des
sommes qu'elles récupèrent sans les reverser.
Ne serait-il pas plutôt judicieux d'intenter une action devant le
Tribunal Européeen pour amender une commission d'enquête avec des plaintes et témoignages de tous ceux qui ont été spoliés et qui le seront encore, si aucune action réelle n'est engagée.
Cordialement
L.A

 

Chère Line Aouizerate,
Vous avez certainement raison, je suis moi-même inscrit à la SACEM depuis 1980 et le président n'a pas, en 2004, honoré mon désir de démission. Depuis 1988 la SACEM touche mes droits d'auteur en mon nom qui ne me sont pas reversés. Les "hostilités" ont débuté en 1988 quand j'ai constaté que des passages nationaux (France Inter, FR3, etc.) ne m'ont jamais été reversés et ce jusqu'aujourd'hui. C'est à ce moment que je me suis douté qu'il existe un énorme manque à gagner pour les compositeurs membres. J'ai réagi en ne déposant plus aucune de mes musiques depuis 1988 (depuis plus de vingt ans déjà). Cela n'a servi à rien, car mon nom reste membre de la SACEM, et au nom de mon nom, en tant que compositeur français, la SACEM prélève. Depuis que j'ai mis cette anomalie à jour, la communication entre la SACEM et moi est opaque, personne de la SACEM ne comprend, je n'ai jamais les personnes compétentes en communication et le président se cache. Il existe réellement un blocage et la SACEM refuse de dialoguer pour résoudre le problème. La SACEM est convaincue qu'il n'y a pas de problème. La mauvaise foi réside dans le fait que les acteurs de la SACEM refusent de communiquer pour régler le problème.
Le Tribunal européen qui amende une commission d'enquête est une excellente idée, êtes-vous prêtes à vous en occuper ? Personnellement, je n'ai pas les moyens ni le temps, mais je vous soutiendrai dans votre action. Les mécontents de la SACEM sont une minorité, en tant que telle la SACEM défendra son action par la satisfaction d'une majorité : démocratie oblige. Un système n'est jamais parfait, et il faut être impartial pour résoudre les problèmes rencontrés et cette impartialité se partage. La SACEM forme une famille fermée et les aberrations qu'elle professe à propos par exemple des téléchargements gratuits sur Internet montrent toute l'absurdité de son action comme vouloir faire payer des droits d'écoute aux particuliers. C'est un moyen excellent pour empêcher les internautes d'écouter de la musique. Même Jacques Attali dans son "Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française" basé sur l'illusoire BIP dont sa croissance n'accroitra pas le bien-être des esprits, n'a pas osé proposer cela. Il faudrait pouvoir percer le ballon gonflé d'orgueil moral de cette "bonne" famille SACEM qui baigne dans une idéologie du privilège des bons sentiments. Au fond, ils sont plus à plaindre que nous, car ils ne sont pas libres de leurs pensées et ne se rendent pas compte de leur dérive. Ils devraient nous entendre et nous inviter à leur table, mais ils ne le font pas.

 

   07.

L'Histoire Invraisemblable de James Climent
(communiqué par ses soins via e-mail le 20 août 2009)
« Au matin du 25 octobre 2005, sur le coup de dix heures, deux gendarmes accompagnés d'une femme en civil firent irruption dans la chambre où mes parents m'hébergeaient une semaine. Ils me demandèrent si je téléchargeais de la musique sous le pseudo de 'Paf la puce'. J’acquiesçais et je leur indiquai où trouver ma musique : les treize mille fichiers musicaux sur mon disque dur externe. Je leur présentai quelques films téléchargés et gravés. Malgré cela, une lente inspection de l’ordinateur fut opérée. Une recherche d’images. Je ne comprenais pas pourquoi. Que comptaient trouver les gendarmes ? Quel type de photo me soupçonnaient-ils de détenir ? J’interrogeai enfin la demoiselle sur son identité. C’était une représentante de la SACEM et elle venait en observatrice. Ils me convoquèrent l’après-midi même pour prendre ma déposition et partirent enfin de la maison nous laissant sous le choc de leur perquisition très cavalière. Ma déposition se déroula dans des locaux préfabriqués de la gendarmerie de Marguerittes (Gard) en présence des gendarmes et de la représentante de la SACEM. Ils me montrèrent un catalogue imprimé de l’ensemble de mes treize mille fichiers musicaux et me citèrent quelques artistes téléchargés. Un agent assermenté m’aurait identifié le 12 juillet 2005 sous mon pseudo ‘Paflapuce ’. Je reconnaissais les faits. Le procès-verbal fut dressé. C’est l’essence même du Peer to peer : la diffusion et le partage du savoir. Je déclarai être seul responsable de cela, mes parents n’ayant aucune connaissance informatique et ne se servant pas ou très peu de l’ordinateur. Ils m’indiquèrent que le tribunal de Nîmes me convoquerait. Ils ne savaient quand exactement. Je contactai alors l’association des audionautes pour obtenir des conseils. Ils me donnèrent le contact de maître XXX, spécialisé dans ce genre d’affaires. Nous partions pour obtenir un non-lieu. Quelques vices de procédures se profilaient à l'horizon... Mais, quelques jours avant le premier procès, maître XXX me conseilla de concilier, de plaider coupable et de compter sur la clémence du tribunal. J’obtempérai. Je finis par être convoqué pour la mi-juin 2007. Mais quelques mois avant, une surprise de taille nous arriva par la poste courant février 2007 : mon père était sur le banc des accusés, et cela, malgré ma déclaration faite aux gendarmes d’être seul responsable. Je prévins rapidement maître XXX qui fit le nécessaire et nous recevions l’annulation de cette convocation. Le tribunal avait fait erreur. La SACEM et la SDRM me sachant au RMI et interdit bancaire, donc insolvable, comptaient-elles récupérer l’argent en attaquant mon père qui n’y était pour absolument rien dans cette histoire ? Première convocation à la mi-juin 2007. Je rencontrai pour la première fois l’assistante de mon avocat. Dans un petit bureau du palais de justice de Nîmes je retrouvais le juge, le procureur et des observateurs de la SACEM qui s’étaient invités. Ils disaient ne jamais voir le fruit de leurs poursuites de derrière leur écran et ils venaient voir comment cela se passait, en vrai. J'hésitai à leur proposer du pop-corn pour le spectacle... L’audience fut courte. Je ne comprenais évidemment rien à ce qui se disait. Une histoire de jugement contradictoire, ça commençait bien… Une deuxième audience eut lieu. Nous nous sommes encore retrouvés dans un petit bureau, mais cette fois-ci, sans observateurs de la SACEM. Je les imaginais en vacances et visitant les zoos de contrées éloignées...

Le 07 aout 2007, un premier jugement tomba : 1000 euros d’amende à la SACEM en réparation de son préjudice toutes causes confondues et 400 euros en application de l’article 475-1. Jusqu’ici tout allait bien donc. Mais la SACEM, peu satisfaite de cette décision, fit appel. Et les audiences furent inlassablement reportées jusqu’au jour du 07 mars 2008. Sur le conseil de mon avocat, je me présentai seul à la barre et j’expliquai que je ne pouvais plus m’assurer les services d’un avocat. Cette stratégie de défense avait au moins le mérite d’être exacte. Ce jour-là aussi, un membre de ma famille proche venait d’être hospitalisé d’urgence. Lorsque j'essayai d’expliquer au juge l’état d’inquiétude dans lequel je me trouvais, il eut l’élégance de trouver ça hors sujet. Hors sujet. Oui, c’était aussi exact. Je me trouvais hors sujet à la barre du tribunal jugé entre un procès d’association de malfaiteurs et celui d’un grand-père accuséd’attouchements sexuels. Il n’y avait rien à faire, ils n’arrivaient pas à me faire sentir criminel de quoi que ce soit. Je suis un simple citoyen sans histoire, curieux de musique et de connaissance. Et je ne voyais pas ce que je faisais là, face à eux. Ils me faisaient perdre mon temps. Ce temps qui me suspendait ailleurs. Le lendemain, j’oubliais complètement le procès et n’avais plus que faire du rendu du jugement complètement absorbé par une grave affaire familiale. Le 09 mai 2008, le jugement tombait. La SACEM gagnait. Trois ans après les faits : 10000 euros d’amendes. La SDRM, le 27 juin 2008, fut déboutée de sa demande, mais alléchée par ce triomphe, fit appel. Un an après, elle réalise un magistral « strike » et obtient la même condamnation que la SACEM. Un peu moins de 10000 euros venait s'ajouter. 20 000 euros d'amendes pour avoir partagé de la musique. J'ai rapidement introduit cet été 2009 un pourvoir en cassation pour ramener l'affaire devant une cour d'appel. Une réponse me sera donnée en septembre et je saurai si les moyens que j'ai introduits sont acceptés par la Cour de cassation. Pendant un moment, je me suis interrogé : est-ce que j'avais vraiment lésé les auteurs, compositeurs, interprètes, arrangeurs....? Je me suis donc documenté sur l'Internet et toutes les études indépendantes produites démontrent que télécharger et partager de la musique n'entraîne aucune perte financière aux industries du disque, aux sociétés de gestion de droit. Et même cet acte favorise la création et la variété musicales comme le démontre une étude d'Harvard. Le seul réel problème est celui de la redistribution des droits d'auteurs entre ses sociétaires. En résumé, les gros touchent gros, et les petits : rien. Les parachutes dorés musicaux existent donc aussi. Et ce système nous le connaissons bien. Les 'pirates' n'existent pas, c'est un leurre : un internaute qui télécharge est un consommateur potentiel. Tout simplement. Et sous prétexte de sauvegarder de la création, nos États créent des lois sécuritaires, des lois où est annihilé notre devoir le plus fondamental : notre devoir à partager.

Aujourd'hui l'état français, les industries du disque, les sociétés telles que la SACEM pointe du doigt les personnes qui téléchargent et partagent. Pour ce faire, en guise de porte-parole, ils se servent de quelques célèbres chanteurs labellisés gauche-bien-pensante et lors d'interviews ces gens-là nous traitent de 'Collabos', de 'Pétainistes'. Aujourd'hui, nous sommes cela pour eux. C'est un point de non-retour. Nous les avons engraissés de telle manière à ce que leurs descendants vivent dans l'opulence, dans l'inadmissible indécence de cet argent qui coule à flot dans leur vie, leur garden-party et leur cocktail privé. Et on nous criminalise, nous ravale au rang de profiteurs, de parasites ? Nous devenons les boucs émissaires idéaux, les pompes à fric serviles comme des enfants à ramener dans le droit chemin,,, le droit chemin de leur porte-feuille. C'est pourquoi je ne baisserai jamais les bras, aussi faibles soient mes moyens d'action. Et je fais appel à la Cour de cassation. Si ça ne fonctionne pas, j'irai devant la cour européenne des droits de l'homme. Si rien ne marche, il faudra que le système prenne ses responsabilités et aille jusqu'au bout de sa logique, car je refuse à payer toute amende ou à effectuer tous travaux d'intérêt collectifs. Qu'ils me mettent donc en prison. Qu'ils osent. » James Climent
(Pour suivre son affaire http://etpaflapuce.blogspot.com)

 

Cher James Climent,
Il est évident que la loi HADOPI est un outil pour soutirer de l'argent supplémentaire aux particuliers. Acte que la SACEM ne pouvait encore prétendre, puisque les droits d'auteurs ne se payaient pas dans l'échange ou la donation de disques écoutés (usagés) avec des « oeuvres protégées » dessus (numériser la musique consiste-t-elle à la rendre inusable ?). La SACEM a réussi à faire payer le particulier pour un « droit à l'écoute » par disque vendu, puis la SACEM a réussi à ce que le gouvernement vote une loi pour taxer les supports vierges d'enregistrement (K7, bande magnétique, cartouche, CD, DVD) sachant qu'avec ces supports vierges il n'est pas enregistré uniquement des musiques SACEMisées et, les sociétaires de la SACEM n'en furent jamais dispensés. Aujourd'hui la SACEM avec la loi HADOPI réussit à violer la vie privée des particuliers sans histoire avec intrusion violente d'agents de police. Actes qui ne peuvent se dérouler que dans des pays répressifs et totalitaires ou dans des films comme Brazil, et dénoncés par nos pays « démocratiques » : « ça n'arrive pas chez nous ». Pour en arriver à un tel extrême (qui peut monter en escalade tant qu'il n'y a pas de réaction des victimes) une question se pose : quel est se rapport qu'entretient la SACEM avec les gouvernements successifs pour qu'ils votent des lois en sa faveur ? sinon un intérêt financier. Combien la SACEM paye-t-elle les politiciens au pouvoir pour qu'ils votent des lois contre ses propres citoyens ? Une répression policière contre une publicité gratuite (l'internaute colporte l'information et est un élément essentiel dans une campagne publicitaire réussie) ou le consommateur travaille gratuitement à la diffusion des produits du marché de l'informatique. L'industrie offre à l'internaute des outils payants (ordinateurs et ses périphériques + connexion Internet + les abonnements divers aux accès payants) contre son travail gratuit. Qui doit payer qui ? L'internaute doit-il payer pour travailler, est-ce la nouvelle forme d'exploitation du travail ? Pourquoi la SACEM ne s'adresse-t-elle pas aux fournisseurs d'accès pour payer ses droits d'auteurs ? Parce qu'elle n'a pas la puissance suffisante de les faire payer et n'a sans doute pas l'autorisation du gouvernement et de personnalités influentes. Donc autant s'attaquer aux faibles et aux exploités qui ne comprennent rien et qui obéissent à n'importe quel désir de l'autorité servit par une grande masse d'agents anonymes irresponsables.

James Climent je vous conseille de faire appel aux artistes auxquels vous avez téléchargé leur musique, de leur demander une déposition écrite de leur main vous autorisant à écouter gratuitement leurs chansons et à se désolidariser des actions répressives dont vous êtes victimes : « Moi untel je ne peux être le complice de violences répressives contre un particulier qui apprécie ma musique ». Vous verrez bien quel artiste mérite d'être écouté et quel autre ne le mérite pas. À plus grande échelle cela permettra de déchoir les prétentieux qui méprisent leur public.

James Climent je conseille aussi à votre avocat de mettre le doigt sur les fichiers d'occasions que vous possédez sur votre disque dur. En effet les fichiers que vous avez téléchargés ne peuvent être qu'usagés et d'occasions puisqu'ils ont déjà été forcément écoutés et vus. Et dans le cas d'acquisitions d'occasion, il n'y a pas de taxe à payer, ni de droits d'auteur à payer. Si la SACEM et la SDRM vous réclament une taxe, si cette taxe est légitime, dans ce cas il faudrait que le ministère des Finances vous réclame aussi une taxe : la taxe d'acquisition, c'est-à-dire la TVA. Ce n'est pas le cas donc vous n'avez rien à payer à la SACEM/SDRM. Il n'y a pas de taxe à payer sur des échanges gratuits d'objets d'occasion (même virtuels). Et vous pouvez contrattaquer la SACEM/SDRM pour tentative d'extorsion et préjudices moraux injustifiés à personnes non concernées. Ceux qui rendent à l'État la TVA payée par le consommateur, sont ceux qui fournissent du neuf c'est-à-dire les accès à Internet (nouvelle connexion avec nouveau modem) et les fabricants, les distributeurs et les revendeurs d'équipements et services informatiques neufs sur le territoire français dans un but lucratif : ce qui n'est pas votre cas.

 

 

   08.

sujet: Différend SACEM
vendredi 11 Decembre 2009 18:06
From: "- - M I K A - -" <spam(at)maxa(point)es>
To: friends@centrebombe.org

Chère communauté anti-sacem,
Je vous contacte suite à des jours et des nuits passés sur le net à consulter les témoignages de « victimes » de la Sacem. Je suis candidat à une fréquence FM depuis 3 ans et demi et, en raison des interminables procédures administratives, j'ai décidé de lancer des webradios. La particularité de mon projet et de conquérir de nombreux auditeurs en disposant d'un « player » sur plusieurs centaines de sites web. Afin d'intéresser les propriétaires de ces sites web, j'ai décidé de ne pas leur imposer de payer la SACEM et de prendre tous les frais à ma charge, car l'objectif de l'échange et qu'il ne doit rien coûter au propriétaire du site (au contraire, je propose de le récompenser en fonction du nombre d'auditeurs qu'il me ramènera). Seulement, voilà, la SACEM entend faire payer 100 fois une webradio diffusée sur 100 URL différentes. Or, je suis chômeur non indemnisé depuis 4 ans (depuis que je participe à ces concours en quête d'une fréquence FM) et travaille évidemment bénévolement dans mon propre projet, celui-ci ne générant aucun bénéfice et émettant à perte, avec un budget de 60 euros par mois pour la location du serveur, tout le reste étant exclusivement réalisé par mes soins. Mon problème est le suivant : dans une entreprise, les cotisations s'élèvent à un pourcentage des revenus déclarés. Or 60 euros x 100 URL représentent 1 000 % de mon budget ! Si je décider de m'inscrire à la SACEM en tant que particulier, je pourrais très bien contacter une association de consommateur pour dénoncer le tarif abusif, dans la mesure ou la rémunération de l'auteur tuerait un service destiné à promouvoir son travail, d'autant plus qu'une taxe s'effectue généralement sur une activité générant des bénéfices, or la on me demande 600 euros par mois pour un service qui ne génère pas un centime ! Par ailleurs, je suis en contact avec la responsable des webradios de la SACEM depuis plusieurs semaines et je dois lui écrire 6 fois à chaque fois pour espérer une réponse. Non seulement leurs tarifs sont complètement déloyaux, mais en plus je dois les supplier de faire leur travail et de couler mon projet ! J'ai publié mon histoire sur le blog de mon association, sur lequel je partage avec beaucoup de passion les coulisses du métier à tous les auditeurs : www.blog.fr.maxa.es le premier courrier était destiné à une association de consommateurs dans le but de me renseigner sur les solutions possibles à ce problème : http://maxa-exclusive-services.skyrock.com/2713824144-04-12-2009-Message-a-la-redaction-du-magazine-60-Millions-de.html n'ayant pas obtenu de réponse de leur part, je me tourner vers vous aujourd'hui, me souvenant qu'au travers de vos écrits vous sembliez plus ouvert d'esprit que les services avec lesquels j'ai eu affaire jusqu'à présent. Aujourd'hui après un mois sans réponse de la SACEM après une première relance, j'ai envoyé une 2e relance, cette fois non plus pour demander des renseignements, mais pour exiger d'adapter leurs tarifs de sorte à ne pas abuser de ma situation actuelle. Vous trouverez l'article ici avec un petit clin d'oeil à votre mouvement (note : l'image illustrant l'article du blog n'a évidement pas été jointe au courrier original) : http://maxa-exclusive-services.skyrock.com/2720257492-11-12-2009-Message-a-destination-du-service-de-droits-d-auteurs-la.html je vous ait donné tous les éléments de manière à ce que vous puissiez juger en toute transparence du problème, alors que la SACEM ne souhaite pas expliquer les détails du contrat et « font les morts » dès que je leur demande une explication un peu détaillée.
À ce jour j'ai déjà pris 2 libertés :
1/ j'ai décidé que la prochaine absence de réponse de leur part aboutirait sur un boycott pur et simple, et que les absences de réponses seraient considérées comme un argument contre eux en cas de problèmes juridiques, ce que j'ai précisé dans le message que je leur ai envoyé lorsque j'ai précisé la mention suivante « je tiens à signaler que dorénavant, toute nouvelle absence de réponse par vos services sera considérée comme un dossier qui ne souhaite pas être traité par vos services, ce mail représentant une preuve qui sera utilisée en cas de problèmes ultérieurs. »
2/ ne pas arrêter d'émettre au motif d'être dans l'illégalité, vu qu'en 2 mois le processus d'inscription n'avance pas, et que chaque jour sans émettre me coute 2 euros de location de serveur, et surtout que mon projet est sur le feu depuis déjà plusieurs années et que si j'écoute tout le monde dans 10 ans j'en serai au même point.
Au pire le procès me fera une publicité gratuite et je pense pouvoir convaincre beaucoup d'artistes de me soutenir puisque s'attaquer à un service qui ne rémunère pas l'auditeur alors que ce service lui est entièrement consacré, je trouve que ce n'est pas logique. Et dans la mesure ou je juge que mon service ne nuit pas aux artistes (et je pense que beaucoup d'artistes seront de cet avis et me défendront), je ne vois pas pourquoi je devrais priver cet artiste sous prétexte qu'une « pompe à fric » s'en prend à un éditeur de service qui est littéralement « à la rue ».
Un grand merci si vous avez tout lu, et un énorme merci si vous me répondez !
bonnes continuations dans vos projets
Cordialement,
Michael Papazian

 

Cher Michael Papazian,
Vous avez l’intention de créer une web radio sur plusieurs URL et la SACEM dans sa pesanteur administrative applique un règlement à ce que vous payez une cotisation mensuelle destinée à aucun compositeur en particulier, mais pour chaque URL en particulier. Son abus de pouvoir et son monopole lui permettent de faire ce qu’elle veut, et surtout de ne pas entendre la réalité économique des cas particuliers. Nous sommes très peu nombreux à remettre en question le rôle actuel de la SACEM. L’obsession de la SACEM est d’accumuler le plus d’argent possible : c’est son objectif et sa fierté, même jusqu’à l’absurde.
Dans votre cas, la désobéissance civile est un excellent moyen d’être contre un tel monopole de l’absurde. Si la SACEM ne vous répond pas, c’est que vous l’avez contrariée. La SACEM ne peut pas vous accorder le « privilège » que vous lui demandez sous peine de perte de gains pour elle. Donc, votre dossier est prêt à rester éternellement « oublié », car insolvable. Votre énoncé : « je tiens à signaler que dorénavant, toute nouvelle absence de réponse par vos services sera considérée comme un dossier qui ne souhaite pas être traité par vos services, ce mail représentant une preuve qui sera utilisée en cas de problèmes ultérieurs » met la SACEM au pied du mur et face à sa contradiction.
Comme pour tous nos lecteurs, nous leur suggérons de diffuser la musique indépendante et non industrialisée par les majors dont généralement ses compositeurs ne demandent pas de droits d’auteurs pour une diffusion non commerciale. Tenir une liste de compositeurs indépendants et anti-sacem permet de défendre votre projet en cas de procès : vous ne diffusez en aucun cas des compositeurs inscrits dans les répertoires des SACEMs à travers le monde.
Bonne continuation
P.-S.
Qu'entendez-vous par : « (au contraire, je propose de le récompenser en fonction du nombre d'auditeurs qu'il me ramènera) » ? Avez-vous fait une prévision budgétaire claire concernant votre web radio à plusieurs URL qui démontre l'impossibilité de payer une telle cotisation à la SACEM ? Avez-vous inscrit dans votre projet budgétaire, l'émission de musiques non déposées dans les SACEMs (dont les compositeurs gèrent leurs droits eux-mêmes) qui vous libèrait définitivement du lien désagréable avec la SACEM, mais qui vous lierait avec des compositeurs originaux ?

 

   09.

Première manifestation anti SACEM [mars 2010] ?

Collectif contre la baisse des droits d'auteurs (C.C.B.D.A) Mmes, Melles, Msieurs les auteurs, compositeurs, éditeurs, arrangeurs, adaptateurs... Membres de la S.A.C.E.M ! La dernière répartition S.A.C.E.M de janvier 2010 nous a montré la couleur. Une baisse de 30% à 75% a été constaté. Pour certains d'entre nous, c'est catastrophique ! Il nous appartient donc de nous positio...nner devant cette situation. Une seule réponse est possible : "La parole est à la discussion !"
http://fr-fr.facebook.com/pages/Collectif-contre-la-baisse-des-droits-dauteurs-CCBDA/297112084568

Manifestation le 23 mars 2010 à Neuilly !?
From:"Thierry Roques" <thierry.roques(à)free(point)fr>
To: friends@centrebombe.org
le samedi 27 février 2010

Chères toutes et chers tous,
Suite à notre lettre de février dernier, le “collectif” s’est mis en place. Les réactions venues des 4 coins de l’hexagone nous montrent qu’il faut maintenant se mobiliser afin de mieux réagir. La situation a évolué rapidement en mettant au grand jour l’ensemble des problèmes que chacun d’entre nous rencontrons aujourd’hui. Nos diverses répartitions, celles de janvier dernier nous montrent qu’il réside un bon nombre de points qu’il faut aborder rapidement. Les réponses des divers services sont “on ne peut plus” évasives. On aura pu constater que les garants de nos droits sont un peu dépassés par les évènements. Tout simplement parce que le système mis en place l’an dernier ne correspond pas à la réalité des choses.
En ce début du mois de mars, il convient de se fixer quelques objectifs précis.

1) Tout d’abord un rassemblement ! je vous propose la date du mardi 23 mars prochain. Nous pouvons nous retrouver vers 10 heures devant le siège de la Sacem à Neuilly-sur-Seine. C’est aussi une réponse aux invitations pour les réunions prévues en province qui n’ont pour but que de “diviser pour mieux régner”.

2) Il convient de fixer la nature de nos réclamations. Il faudra se mettre d’accord avant cette date. (Cibler éventuellement sur le 40-60%, les scéances manquantes, les contrôles non-effectués...) à voir !

3) Il est bon que chacun de nous puisse arriver ce jour là avec son programme type, enregistré par la Sacem.

4) Il faudra aussi pouvoir fournir les attestations des scéances depuis le début 2009. (Bals occasionnels)pour les orchestres sociétaires.

5) Il est à envisager de produire une procuration pour ceux qui ne pourront pas se déplacer. Voir dans son entourage pour en récupérer le plus possible s’il y a lieu.!

6) Dès la semaine prochaine, il faut avoir le nombre de participant. Si nous ne sommes pas entre 100 ou 200 personnes, il me semble qu’il ne faut pas se déplacer.

7) Il faudra envoyer une lettre ou un email à la Sacem pour les prévenir individellement de notre venue.

8) Je suis en train de constituer un listing ciblant la presse que nous pouvons prévenir. (très important!) Si vous avez des idées, n’hésitez pas !

Voila, aujourd’hui, il faut cravacher large afin de faire passer encore plus le message.
Tenez moi au courant au plus vite.
Agissons dès maintenant en collectif, nous ne pouvons qu’avoir gain de cause.
Musicalement vôtre !
Merci

Thierry Roques (pour le “Collectif contre la baisse des droits d’auteurs”)
Retrouvez-nous sur : http://fr-fr.facebook.com/people/Collectif-Cbda/100000149385623

Thierry Roques
+33(6) 68750809
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FACEBOOK : Roques Thierry

Sacem-Manifestation-RECTIFICATION !!
From: "Thierry Roques" <thierry.roques@free.fr>
To: friends@centrebombe.org
le lundi 1er mars 2010

Manifestation aura bien lieu mais le mercredi 24 mars 2010 !

Chères toutes et chers tous,
Je vais être beaucoup plus bref que d’habitude et résumer très vite la situation : “ Mais où passe notre argent ? “C’est direct ! La Sacem a décidé d’organiser une réunion à Clermont-Ferrand le 24 mars prochain. Nous pensons qu’il vaut mieux en profiter pour se réunir ce même jour à Neuilly au siège de notre société. Vous trouverez donc ci-joint une lettre type que vous devez envoyer le plus rapidement possible. Ceci afin de toujours bousculer un peu plus ! Si vous n’êtes pas en mesure de vous rendre à ce rendez-vous, vous devrez remplir une procuration ou pouvoir à une personne de votre choix. Faire passer le message autant que possible.! Merci de faire vite !
Agissons dès maintenant en collectif, nous sommes déja à plus de 100, d’autres vont nous rejoindre, ainsi nous pourrons avoir gain de cause.
Musicalement vôtre !
Merci

Thierry Roques (pour le “Collectif contre la baisse des droits d’auteurs”)
Retrouvez-nous sur : http://fr-fr.facebook.com/people/Collectif-Cbda/100000149385623

 

Réponse de la Fondation informelle Anti-SACEM :
« Sur environ 128 000 membres inscrits à la SACEM seuls environ 2 408 éditeur-es, auteur-es et compositeur-es peuvent prétendre vivre de leurs revenus (plus de 1000 euros par mois), c'est-à-dire moins de 2% des membres de la SACEM vivent de leur travail. Et les autres 98% comment font-ils ? (Chiffres 2008).

Aujourd'hui Thierry Roques affirme une baisse de 30% à 75% des droits d'auteur-es pour la dernière répartition SACEM de janvier 2010. Est-ce le début de la fin pour la SACEM actuelle ? Comment vont réagir les 98% d'auteurs compositeurs qui ne vivent pas de leur métier ? Est-ce l'erreur qui va déclencher une réorganisation de l'argent de la musique en France ? Si cette moyenne de 50% de baisse est confirmée, cela veut dire que les 2% des membres de la SACEM qui vivent de leur travail vont passer à 1%. Et dans ce 1% quel est le pourcentage d'éditeurs et d'auteurs : 60% contre 30% ? (estimation). Il devrait y avoir donc 384 auteur-es satisfaits contre 128 000 moins 1280 = 126 720 compositeurs et auteurs insatisfaits. Si une manifestation contre la SACEM se prépare, il devrait donc avoir au maximum 126 720 auteur-es membres insatisfaits qui protestent contre la SACEM contre 384 auteur-es satisfait-es qui ne protesteront pas.

Nous avons fondé la Fondation Anti-SACEM en 2003 (http://centrebombe.org/anti-sacem.html) et nous défendons l'idée d'une réforme en profondeur de la répartition de l'argent de la musique et combattons les manières répressives d'obtenir cet argent qui ne profite qu'à un nombre tellement restreint qu'il en est insultant pour la profession. C'est même une preuve que le système actuel a plus tendance à tarir la créativité musicale que de la provoquer. Il suffit pour cela d'écouter la « musique médiatisée ». Qui aujourd'hui se distingue de la musique. C'est pour cela que nous proposons « cette résistance informelle anti-SACEM qui demande une répartition des droits d'auteurs suivant les besoins de chacun. Afin de produire des moyens à la réalisation de nos oeuvres. N'est-ce pas là l'essentiel ? 

La SACEM doit être mise « au poteau » pour l'obliger à négocier avec ses membres majoritairement impayés : 99% = 126 720 personnes. Une seule solution : la menace de démission effective en masse de ses membres. Car c'est aux noms de ses membres inscrits que la SACEM justifie et prélève de façon abusive ses « droits d'auteurs » qui ne sont pas les nôtres et qu'elle ne reverse pas à sa majorité.

Nous espèrons que cette erreur de la SACEM va provoquer une réaction générale de ses membres mal et impayés. »

... Il semble que dans son silence Thierry Roques et son “Collectif contre la baisse des droits d’auteurs” ce soit fait acheter...

 

 

   10.

sujet: SACEM
Mardi, 20 Juillet 2010
From: maquisard-bv26(à)hotmail(point)fr
To: friends@centrebombe.org

Bonjour,

Je viens de prendre connaissance de votre site internet anti SACEM, très instructif, notamment quand on ne connait pas bien le milieu.
Je vous contacte rapidement car je suis président d'une petite association militante qui organise 1 fois par ans un petit festival de musique avec des groupes amis qui ne sont pas affiliés à la SACEM.
Jusqu'à présent nous n'avions jamais fait attention à la SACEM puisque nous n'étions pas concernés.
Seulement cette année j'ai eu la surprise de recevoir un courrier type me demandant de remplir une fiche de frais ainsi que le programme artistique de la soirée. Alors même que les groupes que nous avons fait jouer ne sont pas affiliés SACEM et qu'ils ne jouent que des compositions perso.
Dans ces conditions j'aurai voulu savoir tout d'abord si la SACEM était en droit de nous réclamer de l'argent? Et plus globalement quelle attitude adopter?

D'avance merci pour votre réponse!

 

Merci,
Pour répondre à votre question : avec cette lettre type, la SACEM veut s'informer et vérifier si aucun auteur compositeur programmé dans votre festival n'est membre de la SACEM ou d'une autre administration de droits d'auteur (aussi pour les artistes étrangers dont elle récupère les royalties sur le territoire français). Si aucun auteur et compositeur de votre programmation n'est membre d'une administration de droits d'auteur ou ne réclame pas ses droits, vous n'avez rien à payer. Informez la SACEM de ce fait.

 

 

   11.

Anti-SACEM : grosses erreurs de calcul
Monday, August 16, 2010 10:22 AM
From: "Guillaume Boujasson" <gubx42(à)gmail(point)com>
To: friends@centrebombe.org

Bonjour,

Il y a dans la page http://centrebombe.org/anti-sacem.html des erreurs de calcul assez énormes :

point 22 :
637 837 000 € pour 95 000 auteurs, moins 96 951 224 € pour les frais
de gestion font environ 5693 € par auteur avec une répartition
équitable. Ce qui correspond à peu près au RSA, Autrement dit, pas de
quoi vivre décemment sans aides ou activité annexe.
On est bien loin des 6 714 073,70 € de votre article.

point 48 :
616 000 000 € répartis équitablement entre 128 000 membres fait
4812,50 € par membre. La encore ce n'est pas suffisant pour vivre
convenablement et on est loin des 34 222 € de votre article.

Bon, je suis tout à fait d'accord avec vous sur le fond.
Mais pour le reste je pense que de telles erreurs nuit beaucoup votre
crédibilité.

 

Merci beaucoup Guillaume, nous ne savons pas comment nous avons pu arriver a ces résultats erronés. Cela nous parait invraisemblable. La page est corrigée. La tentation était sans doute trop forte pour imaginer un partage équitable qui puisse satisfaire tous les compositeurs et auteurs avec les droits d'auteurs. Mais malgré le forcing des percepteurs de la SACEM et les abus de perception, il n'y a pas assez d'argent pour faire vivre tout le monde. Dans ce cas la SACEM perd l'importance de son "prestige" et de sa nécessité qu'elle essaie de communiquer. La lutte ne vaut même pas la chandelle et le droit d'auteur n'en devient qu'encore plus obsolète. Et l'on comprend pourquoi elle renforce le privilège de quelques élus.

 

 

   12.

From: Bertrand ESCAFFRE <bertrand-escaffre(à)live(point)fr>
Subject: Si !
To: friends@centrebombe.org
Date: Thursday, February 24, 2011, 5:46 PM

14 bis
Les artistes n'ont pas fait les lois
pour interdire de jouir de leurs œuvres
et ne ne le feront jamais.

> Si !

Cdt

Date: Fri, 25 Feb 2011 12:10:35
From: friends@centrebombe.org
Subject: Re: Si !
To: bertrand-escaffre(à)live(point)fr

Je parle des vrais artistes, pas des opportunistes ! Sinon j'attends les preuves du contraire svp

RE: Si !
Saturday, February 26, 2011 9:48 AM
From: "Bertrand ESCAFFRE" <bertrand-escaffre(à)live(point)fr>
To: "Ligue Anti-Sacem" <friends@centrebombe.org>

Coucou...

Pour préciser le flou: je défends a quiconque de diffuser telle ou telle de mes (peu nombreuses) compositions dans les débits de boisson, lieux de prostitution, etc., et lors des fêtes de célébration (personnelle ou collective), mariages, etc. (sauf mariage non-alcoolisé). > sauf si c'est dans la même journée et hors de ce contexte particulier.

Je me demande donc dans quelles conditions je pourrais me diffuser. > Je n'ai pas trouvé mieux que de concevoir des sortes de ... génériques de films d'angoisse, inaudibles pour les festifs en état second.

Quand au fait de savoir sur l'opportunisme ? Mon opinion est que des styles qui me plaisent ont été trop peu abordés, trop vite délaissés, ou "mal" (?) réalisés par des gens - dont la sincérité ne peut être mise en doute : ils ont juste exagéré ou mal interprété des style, à mon avis...

Hormi cela, je me demande comment empêcher les gens de boire en écoutant une oeuvre. Plus difficile : comment composer une musique qui dégoûte de l'alcool ou des formes de violence et d'irrespect. Là, c'est plus délicat. Ceci dit je me souviens avoir commis le grave par l'absorbtion de poison alcoolique et écouté l'angoissant Nico intitulé je ne sais plus comment, et ressenti un écoerement qui a dû contribuer, plus tard, à mon difficile sevrage (2 ans de souffrances récurrentes, blocage mouvement des après-midi: un jour sur 3 gâchés, respiration coupée des heures... Pour une conso modérée mais REGULIERE et ancienne (10 ans) par périodes, et des abus occasionnels - toujours par périodes) J'ENTENDS DONC LUTTER CONTRE UN DEMON INSOUPçONNé, BANALISé ET POURTANT GRAVE. C'est ma croisade, de chanter du "aide-toi" ("toi-même ou avec aide")

Comme ce ne sommes pas nous qui faisons les lois, mais que ce sont les circuits fric occultes qui décident au <<nom de notre nom>>, impossible d'apporter quelque preuve que ce fût (de chêne, ou de chaîne) pour dire que des artistes (je ne suis qu'artisou) font des lois qui...

Eh ! bien pourtant l'intention vaut action. Donc je ponds cette loi virtuelle : ô futur auditeur, quand j'aurai franchi le pas de la diffusion, et qu'on m'apprend que tel ou tel diffuse en bar ou boîte ou que sais-je encore : soit il a de bonnes jambes, ou je m'auto-censure, ou enfin voilà quoi.

Au pire je vais mentionner sur le LP "achat vaut acceptation".

Mais pourtant : SI ! ... on pouvait (faire les lois).

ALors justement, c'est le coeur de la question SATANEM: si je m'inscris à leur truc de cession de droit, perdu le contrôle de diffusion. Or c'est grâce à vous si je suis au courant du fait que la Satanem n'est pas obligatoire : impôt privé et rapt de l'art. Donc merci d'avoir partagé votre expérience. Pour un peu j'allais, ignare, tomber dans le panneau. J'aurais alors été contraint de leur pardonner à la Basquaise.

En attendant, c'est sûr que 1 Semaine de boulot devrait donner 1 sem de salaire. + Compter quote-part des études. Ex: le gars qui étudie au lieu de sa jeunesse =/= celui qu'on sponsorise au château ; ou aussi le talent mais c'est indénombrable, inéluctable : le public vote par reconnaissance audio matique ou autre. Et c'est peut-être même limite hors de propos. (Vu ce guitareux acoustique vu sur TV il y a qq années à fond dans 2 ou 3 notes : dur à écouter jusqu'au bout, mais sincère à fond. Que faire ? Eprouver de la sympathie ? Et dire que c'est pas ça qui va nourir l'albatros !)

Et évidemment on ne peut salarier un défunt, hi hi, ni réclamer rente sur ce qui reste constitué de ... vent. (Tout respect gardé).

Pareil, se déclarer à l'étranger pour pas être taxé "Johnny" sur les supports num ? Quelle solution pour être plus loup que le loup ?

Hors ce sujet, mais central dans notre propos : vous en êtes où ?

- Composez-vous encore ?
- Quel sont vos genre (?) et style ?
- Combien de compos / opus ?
- Arrivez-vous à gagner votre vie ?
- Que ressentez-vous par rapport à ce système-baillon ?
- Qu'avez-vous l'intention de faire par rapport à cela ?
- Que pouvons-nous faire ?

> Qu'allons-nous faire, en tout cas c'est MAINTENANT. On en est tous arrivés à un ras-le-bol, et le système à un verrou de non-retour. Or ça bouge en ce moment...

Accord de principe pour aXion ?

Très Cdt

 

Cher Bertrand Escaffre

Une histoire personnelle n'est pas une histoire universelle. Nous passons tous par des « épreuves difficiles », ce qui ne signifie pas que nous avons tous les mêmes « épreuves ». Votre expérience de l'alcoolisme n'a rien à voir avec la musique. La musique n'impose pas des attitudes ni à les suivre. C'est la politique qui s'occupe d'interdire, pas la musique. Chacun est censé être responsable de ses actes et ne pas les déléguer à d'autres.

La solution alternative non répressive que j'ai trouvée pour être payé de l'exploitation commerciale de ses oeuvres est l'ouverture d'une page-web-contrat en son nom et le paiement direct de l'exploitant à travers Paypal. Allez voir ma page à http://shadow-sky.com. Là vous pouvez exiger ce que vous voulez et les restrictions que vous désirez puisque c'est vous qui en avez la responsabilité.

Vous avez encore dans l'idée que la musique que vous produisez est votre propriété personnelle. Mais ce n'est pas le cas : vous ne faites pas de la musique que pour vous-même, vous voulez aussi qu'elle soit écoutée. Cette contradiction est ce qui fait fonctionner le système d'exploitation dans lequel nous sommes englués. Si vous faites de la musique, jouez-la et le public viendra de lui-même; sinon s'il n'y a personne, c'est que vous n'êtes pas dans la bonne communauté : dans ce cas à vous de changer ou si vous restez, de vous adapter.

Personne ne doit prendre le pouvoir d'interdire. C'est le fait d'interdire qui crée le fléau destructeur de nos sociétés. Puisque pour « respecter » (dans le sens d'obéir à, se conformer à*) l'interdit il faut obligatoirement faire appel à la violence. Cette violence c'est instituée dans l'armée, la police, la justice, l'Administration, jusque dans les rapports quotidiens de personnes à personnes (les délateurs : les personnes qui dénoncent pour des motifs méprisables). L'hostilité permanente à force est pénible. Le respect (dans le sens de la considération d'estime) est là pour stopper cette pénibilité. Mais aussi l'irrespect quand respecter est confondu avec obéir de force.

*Respect (1287 du latin respectus, de respicere) prendre en considération, issue de répit (1530; respit « proverbe, sentence » XIIe du latin respectum « regard en arrière », fig. « égard » (-> respect), puis « délai » ) : arrêt d'une chose pénible. Égard : considérer une personne avec une particulière attention. Dans nos sociétés d'interdits, le sens du mot respect a été détourné : de la considération d'estime à l'obéissance forcée.

Réponse à vos questions « hors sujet » :

Hors ce sujet, mais central dans notre propos : vous en êtes où ?
- Composez-vous encore ?

Oui et toujours depuis maintenant 32 ans.
- Quels sont vos genres (?) et styles ?
J'essaye de composer de la musique transgenre (transclasse) sans ségrégation stylistique dans l'exploration de l'inconnu.
- Combien de compos / opus ?
Je n'ai pas compté, mais plus de 400.
- Arrivez-vous à gagner votre vie ?
Je ne vis pas pour gagner ma vie, mais pour vivre. Ce sont les esclaves qui gagnent le droit à la vie. Je me débrouille avec un revenu minimum d'insertion (RMI) aujourd'hui un revenu de solidarité active (RSA) avec la constante menace de sa suppression. Comme chacun, je suis accablé de lettres de menaces issues de l'Administration : des commandements à payer, des commandements à prouver mon obéissance. Mais je n'obéis pas aux menaces, je réponds en injectant du bon sens et de la sympathie. Le revenu minimum est un droit pas une récompense.
- Que ressentez-vous par rapport à ce système-baillon ?
De la tristesse de constater qu'une minorité empêche le développement de l'humanité et que la majorité obéisse sans réfléchir à cette minorité.
- Qu'avez-vous l'intention de faire par rapport à cela ?
J'agis déjà, d'abord avec l'information (comme ici et maintenant) puis en essayant de rassembler, pas pour guerroyer, mais pour construire : enseignement, créations, concerts, non censurables. Aussi reconstruire la relation brisée avec les mélomanes.
- Que pouvons-nous faire ?
Régler les problèmes au fur et à mesure qu'ils se présentent sans demander aux autres (l'aide crée la dépendance), car chaque problème a sa propre solution qu'il faut trouver soi-même. C'est le sens même de vivre.

> Qu'allons-nous faire, en tout cas c'est MAINTENANT. On en est tous arrivés à un ras-le-bol, et le système à un verrou de non-retour. Or ça bouge en ce moment...

- Surtout pas d'excitation ni de colère. La violence est l'apanage des gouvernants pas le notre. Il y a des attitudes simples à faire quotidiennement comme : ne plus croire, remettre en question ce qui est dit, mettre en évidence pour tous l'absurdité de la situation d'exploitation pour ne « gagner » qu'une pauvreté tout au long de sa vie, proposer des solutions concrètes comme la réorganisation économique de nos sociétés : des économistes Allemands Autrichiens et Suisses proposent d'instaurer le Revenu de Base qui éradiquerait d'un coup la pauvreté. Aussi refuser d'obéir sans réfléchir (il y a un paquet de personnes dans l'Admninistration qui obéissent sans réfléchir). Refuser de payer des factures abusives (je ne paye pas les abus de facturation d'EDF comme la TVA sur la Taxe Locale ou les « contributions solidaires » qui sont des tromperies depuis qu'EDF est privatisée, depuis 2003) mais payer ce que vous considérez que vous pouvez payer (ne pas payer est un délit, mais payer ce que l'on peut n'en est pas un). Manger sain, ne pas acheter n'importe quoi n'importe comment. Regarder le prix au kg pour détecter les aberrations de prix. Ne pas se faire abuser par les pubs ou les modes et les enfants qui sont les premières victimes. Ne pas abuser de la voiture qui est l'accroche la plus répressive au niveau des péages (autoroute, parking, assurance, entretien de plus en plus coûteux, essence de plus en plus coûteuse, carte grise, amendes à contestation impossible où votre compte en banque est pris d'assaut par le Trésor Public - qui porte mal son nom) cela en permanence. En fait : Arrêter de se faire escroquer, dire non et réagir avec le sourire.
Aussi refuser le « prélèvement automatique » incontrôlable plus cher que le paiement par chèque. En aucun cas prendre de crédit qui asservit à rembourser une trop grande partie de sa vie. Comprendre que la propriété est un générateur d'angoisses : de ne pas être volé, d'avidité et tout autre sentiment qui troublent la sérénité de se sentir bien et pas menacé. Il y a tellement de choses à faire : quotidiennement.

 

 

   13.

Beaucoup d'auteurs et de compositeurs me demandent oralement et s'étonnent qu'il n'y a pas d'obligations (sic). Désirent-ils un régime totalitaire avant même son avènement total ? Où la propagande du mensonge est tellement bien incrustée : que le faux est devenu vrai ?

 

NON, ce n'est pas une obligation de s'inscrire à la SACEM ou à la SACD si l'on est auteur ou compositeur. Ce n'est pas une obligation de déposer ses oeuvres à la SACEM ou à la SACD ou à toute autre organisation de collecte de droits d'auteur. Mais là, je m'étonne que tout le monde ne le sache pas déjà. C'est inquiétant. Tout cela peut être fait par soi-même sans assistance obligatoire et redevable.

 

   14.

From: Piou Albrecht <florent.albrecht.metb(at)gmail(point)com>
To: friends@centrebombe.org
Sent: Monday, September 19, 2011 4:11 PM
Subject: Lettre à Mr le ministre de la Culture

Bonjour,

Nous sommes organisateurs d'un festival (Requiem pour un Jaki) dans l’est de la France (54300 Lunéville), dans le cadre de l'expérience d'ingénierie de projet du service civique (expérimentale en Meurthe-et-Moselle), nous développons notre projet culturel.

Cependant, nous sommes déficitaires de plusieurs milliers d'euros cette année. La SACEM nous demande d'honorer les prestations des droits d'auteurs qui (à mon sens) ont déjà été rémunérés au titre de la contrepartie de la cession des droits de leurs spectacles.
Notre situation financière ne nous permettant pas de payer une telle somme.
Nous allons probablement transmettre une lettre à Mr le ministre de la Culture lors de la visite de MR Martin HIRSCH dans nos locaux (président de l'agence nationale du service civique et ancien ministre).

Je souhaiterais savoir s'il existait une quelconque pétition anti-sacem que nous pourrions joindre à cette lettre.

Dans l'attente, continuez le mouvement nous sommes nombreux à compter sur vous

Musicalement,
--
Florent Albrecht
florent.albrecht.metb(at)gmail.com
06/22/17/13/10
Responsable communication et programmation
"La Tchav' Production" / Festival "Requiem Pour un Jaki"

 

Cher Florent Albrecht,

Merci de votre soutien. Depuis 2003, naissance de l'anti-Sacem, vous êtes le second à proposer d'utiliser et de signer une pétition. Nous avons mis en ligne, sur une suggestion de Line Aouizerate le 21 avril 2008, une « Inscription possible et libre à titre représentatif ici Fondation anti-Sacem » sur la page anti-Sacem (ci-dessous), mais je suis encore aujourd'hui le seul en 2011 à avoir mon nom inscrit !

J'ai proposé aussi une démission massive des compositeurs pour ébranler les fondations de la Sacem : « une démission massive de compositeurs de la SACEM : un geste voyant qui donnerait à réfléchir à celles et ceux qui ne savent pas » en détruisant nos cartes Sacem devant les caméras de la presse, mais sans résultat de la part des compositeurs.

Après toutes ces preuves : d'abus, de corruptions et d'inefficacités que nous avons amenées sur la Sacem depuis 8 ans, il est plus qu'étonnant que personne ne bouge ! même individuellement. L'idée du péage propriétaire reste ancrée dans les esprits comme la seule solution d'enrichissement personnel : le désir de la rente. Mais cette idée soutient l'escroquerie pas les naïfs. La Sacem n'est rien qu'un regroupement de quelques meneurs qui n'ont aucune autorité ni aucun courage, mais qui profitent de leur statut usurpé qui fait illusion sur la majorité. Ne tombez pas aussi dans ce piège.

Courage

 

   15.

From: Florent Sánchez <florent.sancho(at)me(point)com>;
To: friends@centrebombe.org
Sent: Tuesday, October 23, 2012 12:29 AM
Subject: ANTISACEM INSCRIPTION

Bonjour,

Je ne suis pas auteur, ni compositeur ni éditeur. Mais bien un auditeur, et un auditeur qui en a marre. Je travaille avec mes parents dans un camping et l'été nous avons comme vous l'imaginez beaucoup d'occasions de passer de la musique. Et oui on en a marre, de devoir payer une seconde fois des "ayant-droits" à qui on a déjà acheté le fruit de leur travail par le biais d'un CD, ou même d'un téléchargement légal et payant. Prenez l'exemple de mon père, qui avant était peintre en bâtiment. Son métier était de peindre des murs et autres, et oui, il gagnait sa vie correctement comme ça. Un musicien, son métier, sa passion, est de faire de la musique. Est-ce qu'un peintre en bâtiment touche des "droits de regard" sur ces travaux ? Non.

Alors je suis heureux que des gens comme vous existent. Continuez mes amis. Continuez plus haut et plus fort. Utilisez les réseaux sociaux. Invitez les gens comme moi qui ne sont pas du monde de la musique. Expliquez-leur que la SACEM n'est qu'un groupe de voyous, et que les musiciens qui en font partis le sont aussi. Il faut être simple mais clair. Il faut changer tout ça.

Je vous fais confiance. En espérant vous voir très grand un jour.

Florent Sánchez

 

   16.

From: Vincent <vincenzocredo(à)yahoo(point)fr>
To: friends@centrebombe.org
Sent: Monday, December 10, 2012 1:33 PM
Subject: perception d'argent après diffusion

Bonjour,

J’ai récemment composé et enregistré la musique d'un documentaire qui va passer sur la chaîne nationale belge en janvier.
Je ne suis pas inscrit à la SABAM (Sacem belge), car je souhaite pouvoir jouer partout et garder mon indépendance.
Cependant, je souhaite percevoir des droits par rapport à ma création qui passera à la télé.
Comment faire ?

Merci !

Vincent

 

Cher Vincent,

Si vous avez composé et enregistré la musique d'un documentaire, comment le documentariste (le réalisateur) se fait-il payer ? Ça sera la même chose pour la musique. Si vous ne faites rien, la télévision nationale belge va automatiquement déclarer la diffusion à la SABAM (le jour de la diffusion) qui transmettra à la SACEM (si vous êtes inscrit, sinon vous ne percevrez rien, la SACEM gardera l'argent pour ses dépenses). Mais la télévision belge peut vous payer directement. Vous pouvez vendre les droits d'exploitation de votre musique à cette télévision belge au prix que vous estimez, c'est à négocier. Ou vous pouvez facturer votre travail de compositeur.

Je ne comprends pas votre argument, la perception de droits d'auteur ne vous empêche pas de "jouer partout" et de garder votre indépendance ! et il n'y a aucune obligation d'être inscrit à la SACEM ou à la SACD pour être payé pour son travail de composition. En tant que compositeur (profession libérale) vous avez un numéro SIRET qui vous permet de facturer votre travail sans TVA. Les droits d'auteur viennent en plus du travail payé.

   17.

REVELATIONS SUPPLEMENTAIRES QUANT AU FONCTIONNEMENT DE LA SACEM
Vendredi 30 août 2013 at 5:06pm :

From: Loïc loicentrale(à)voila(point)fr
To: friends@centrebombe.org

Bonjour,

J'ai pris connaissance de votre article sur votre site et je suis 100% d'accord avec vous.

Compositeur inscris à la SACEM depuis 5 ans, j'ai vu la majorité de mes droits ne jamais m'être payé (malgré des preuves établies avec des logos SACEM) et il est impossible d'avoir un professionnel du Droit d'auteur pour répondre aux interrogations des artistes (100% des personnes que j'ai pu contacter m'ont inventé des inepties sur le droit d'auteur afin de justifier leur incompétence à résoudre les problèmes... dommage pour eux j'ai réaliser 2 mémoires sur le droit d'auteur en Master 1 et Master 2... « Ah, euhh bah on va se renseigner et on vous rappelle... », évidemment aucun rappel, ce qui m'a bien fait prendre conscience de la corruption absolue qui règne dans cette société). La seule solution étant de me déplacer là-bas pour faire un scandale, mais étant une personne à mobilité réduite (handicapé), je n'ai pas envie de m'imposer une grande souffrance physique sans savoir si mon déplacement aura une utilité...

D'autre part, point que je n'ai pas lu dans votre texte, les employés de la SACEM chargés des répartissions sont employés à coup de lance pierre (la plupart du temps des jeunes, c'est plus facile à exploiter) comme des esclaves à qui on demande tout et que l'on jette comme des kleenex au bout de quelques mois pour prendre d'autres qui couteront moins cher (un intérim déguisé). Il faut savoir qu'à la DRH de la SACEM la règle qui prime est « pour avoir un CDI à la SACEM il faut déjà avoir un CDI à la SACEM... Les CDI sont prioritaires sur les CDI par rapport aux CDD »... Donc exploitons les jeunes au profit des anciens ou des enfants de cadres (il faut savoir que 50% des employés, cadres compris, de la SACEM ont été recruté sur le simple fait d'avoir un parent qui y travaille et non pas pour leur compétence en droits d'auteurs) et surtout, surtout n'employons pas de personnes compétentes pour répartir les droits de nos artistes.... de toute façon on donne tout à Goldmann, Delanoë, Barbelivien,Florence... alors pourquoi s'embêter à essayer de répartir aux autres « petits » artistes....

Bref, au-delà de la complicité du flicage dont les artistes pourraient être accusés via HADOPI par l'intermédiaire de la SACEM, il faut aussi ajouter la complicité de précarité de ses employés au profit de ses pseudo cadres sans formation, de son grand restaurant où Le Directoire et ses copains mangent tous les jours pour des prix faramineux (payés bien sûr par les artistes), de leur voiture avec chauffeur (payés aussi par les artistes), où les bénéfices réalisés n'ont jamais était aussi important (grâce aux artistes), mais où il est impossible de donner un CDI à un jeune qui enchaine les CDD depuis 3 ans parce que le CDI n'est pas la politique de la SACEM pour les CDD qui ont des diplômes, expériences et compétences, mais qui n'ont pas de famille dans la boîte.

J'ai rencontré plusieurs employés dans ce cas (il est vrai aussi que la majorité des artistes en France en relation avec la SACEM ne s'intéresse qu'à l'argent qu'il récupère et surtout pas à la manière dont cela est fait) et je me suis rendu compte qu'aujourd'hui tous les artistes de la SACEM cautionnent la précarité alors que ces mêmes artistes vont aller chanter aux restos du Coeur, où vont vouloir « chanter pour ceux qui sont loin de chez eux » alors qu'ils entretiennent non seulement la pauvreté des personnes « qui sont près de chez eux (eux = les artistes) » et qui travaille pour leurs droits et ne s'y intéressent.

Autre point, il est contractuellement INTERDIT aux employés de côtoyer ou de partager la vie d'artistes inscrits à la SACEM !!! Ils doivent signer une clause dans ce sens lorsqu'ils y travaillent, sous un prétexte de conflit d'intérêts ! Mais une fois de plus cette règle ne s'applique qu'aux petits employés !! (il ne faudrait pas que les artistes soient au courant de leur situation sociale ça ferait mauvais genre), car concernant les cadres le conflit d'intérêts n'existe pas du tout... AU CONTRAIRE IL EST ENCOURAGE PAR LA DIRECTION !!! En effet selon la parole de 4 employés de la SACEM que j'ai rencontrés (sous couvert d'anonymat en raison de la fameuse clause) M. Jean Claude Petit (arrangeur de Claude François et membre de la SACEM) fait partie du bureau directoire !!!!! PIRE, TOUS LES EMPLOYES DES SERVICES DE REPARTITION DE LA SACEM ONT RECU L'ORDRE DE LA DIRECTION D'ATTRIBUER TOUS LES ARRANGEMENTS DES MORCEAUX DE CLAUDE FRANCOIS A MONSIEUR JEAN CLAUDE PETIT, MEME S’IL S'AGIT DE MORCEAU AUXQUELS IL N'A PAS CONTRIBUE !!! Corruption quand tu nous tiens....

Enfin, il faut savoir que la SACEM a nommé à sa direction... JEAN NOEL TRON...OUI OUI, on parle bien de l'ancien PDG d’Orange responsable de la vague de suicide, de la chute de ses actions et de ses milliards de pertes... oui oui, pour protéger les artistes la SACEM a choisi le PIRE chef d'entreprise qui soit, qui plus est n'avait avant la SACEM « aucune expérience » dans le droit d'auteur. A savoir aussi que lors de son arrivée il a fait licencier la moitié des cadres dirigeants (spécialisés en droits d'auteurs) pour y placer ses anciens cadres d’Orange EN CDI... A bah tiens je croyais qu'il fallait avoir un CDI pour pouvoir avoir un CDI à la SACEM... ah non c'est vrai ça c'est uniquement valable pour les personnels précaires, faudrait surtout pas les aider à sortir de la précarité et à créer des postes pérennes... Jean Noël Tron... Bah allons y, et pis pourquoi pas demander aussi à Roselyne Bachelot ou mieux au Qatar c'est la mode en ce moment ?

Voilà des exemples CONCRETS ET VERIFIABLES PAR LES AUTORITES qui permettent de comprendre le fonctionnement corrompu et le Racket organisé par la SACEM.

Voila, J'aurais aussi beaucoup de choses à dire sur le principe même du monopole de la SACEM, mais je tenais à vous faire part aussi de l'aspect social « interne » qui est tout aussi reluisant que son aspect externe, mais dont on ne parle jamais, et qui je pense, doit peser sur ces petits employés qui subissent tous les jours l'incompétence et le Racket de sa direction et le mécontentement de plus en plus palpable des 99% d'artistes de France dont vous parliez dans votre article.

N'hésitez pas à diffuser mes propos ou « réutiliser » mes propos sur votre site, j'aimerais que tout le monde puisse savoir comment ça se passe vraiment...

Demeurant à votre disposition pour tout complément d'information,

Cordialement,

Loïc DEVILLERS
Compositeur de Jazz
Membre de la SACEM

PS : SACEM = Société des Auteurs Corrompus par les Editeurs de Musique

 

Cher Loïc,
nous vous remercions tous et toutes
pour ces information complémentaires.

 

TEMOIGNAGE

   18.

Contentieux avec la SACEM : conseils par Jacques Nelkin

Si vous êtes en contentieux avec la SACEM, et que vous recevez, un jour, un huissier qui vous remet un papier intitulé « Signification d’Ordonnance portant Injonction de Payer », ne le mettez pas dans un coin sans vous en occuper, car, à terme, vous aurez, contre vous, un jugement définitif grâce auquel un huissier de justice vous fera payer la créance, par la contrainte.

Vous pouvez former OPPOSITION à cet acte, de la manière indiquée dans ce même document, soit par lettre recommandée, soit par déclaration au tribunal contre récépissé.
Sachez que cette procédure d’injonction de payer entamée par la SACEM est irrégulière, et que le tribunal compétent est obligatoirement un des tribunaux désignés dans le Décret n° 2009-1205 du 9 octobre 2009.

Ainsi, si vous soulevez l’incompétence du tribunal, vous avez de fortes chances d’avoir gain de cause.
Alors, pourquoi la SACEM ne saisit pas le bon tribunal dès le départ ? Hé bien tout simplement parce que devant le tribunal de grande instance, on doit être représenté par un avocat, et que cela coûte fort cher. Pour une petite créance, les honoraires seront vite supérieurs.

C’est la petite histoire qui m’est arrivée devant le tribunal d’instance de Toulouse, dans une procédure où je conseillais une amie, et dans laquelle la SACEM s’est désistée avant l’instance. Et ce qui m’a incité à faire des recherches pour m’apercevoir de la « coquinerie » de la SACEM, qui ne peut pas ignorer ces questions de compétence.

Ceci dit, j’aurais aimé qu’ils ne se désistent pas, car s’ils continuent devant le tribunal de grande instance compétent, nous devrons, nous aussi, constituer un avocat pour nous défendre.
Mais feront-ils une procédure avec avocat pour 400 euros ? Je le saurai dans les prochains mois, mais ils ont déjà téléphoné à mon amie pour essayer de trouver un terrain d’entente, arguant du fait que les frais sont importants.
On verra par la suite…..

Jacques NELKIN, décembre 2013.
jacquesnelkin(à)gmail(point)com

 

   19.

Nicolas Ferrié, music.park.connexion(à)gmail(point)com

Pétition réclamante ? : 18 juin 2014

Nicolas Ferrié - Je lancerais bien une pétition réclamant la gestion individuelle pour les droits voisins possibles, mais cela ne va intéresser que peu d'artistes à mon avis et donc très peu de signatures, qu'en pensez-vous ?

Mathius Shadow-Sky - Depuis la mise en ligne de la page ANTI-SACEM en 2003, regardez le nombre de lettres et de noms inscrits sur la page, contre les abus du droit d'auteur et du copyright exclusifs : en 11 ans 18 personnes. Les auteurs et compositeurs sont aussi des êtres humains conditionnés à courir après l'in-(ré)confort de l'argent. Bien que tout soit dit : de l'escroquerie manifeste et du mépris du « directoire » de la SACEM envers les auteurs et compositeurs majoritaires, il y a toujours en permanence 3 inscriptions par jour à la SACEM : aucun compositeur ni auteur escroqué ne réagit (je suis l'un des très rares compositeurs à donner gratuitement toute ma musique), surtout en rapport avec le pic d'agressions généré par la loi HADOPI : police publique française payée par les contribuables à hauteur de 10 millions d'euros/an, travaillant pour l'industrie privée du cinéma d'Hollywood pour punir les Français qui téléchargent des films et des chansons (sic). Ma proposition spectaculaire de brûler nos cartes SACEM devant la presse télévisée n'a pas été retenue par les compositeurs contemporains mécontents en 2011 (après la nomination d'une compositrice de chanson de l'industrie du disque à la Villa Medicis destiné aux compositeurs de musique savante). La peur de tout perdre, de ne rien avoir, est tenace (et contradictoire, pour un artiste authentique) bien que cela soit un leurre : bien que cela soit vraiment un leurre.

Le règne médiocratique que nous vivons est d'une épaisseur étouffante (très triste à vivre pour un artiste), et il semble que les humains qui le génèrent préfèrent « vivre dans la merde de la bêtise » que dans la dignité de l'autonomie de l'intelligence de sa personne. Ce refus ressemble à un suicide social. Nous sommes très peu à vouloir nous rendre compte de ce qui se passe en réalité, les autres en majorité refusent de regarder cette réalité que pourtant ils connaissent bien, mais l'évitent par des actes non manqués et volontaires. Se tenir en groupe (en secte, en nation, en corporation, en employé, en entreprise, en ordre : Opus Deï ou Rose-Croix ou Franc-maçonnerie, etc., en sociétés secrètes, en armée, en uniforme, en lobby, etc.) même d'idiots, rassure jusqu'à donner des suicides collectifs (ou le groupement d'humains provoquerait immanquablement son suicide qui se vérifie par les civilisations mortes ou la ruine de sociétés multinationales). Il existe profondément, quelque chose que je ne comprends pas de l'humain : la capacité qu'il a de se nuire lui-même : lui les autres. Cette faculté en société est un paradis pour les escrocs.

En Allemagne, le bassiste de Einstürzende Neubauten a organisé une « maison indépendante de droits de compositeurs » pour « la gestion individuelle de ses droits », sans vouloir nuire à la GEMA (équivalent SACEM en Allemagne), je ne sais pas ce que ça devient. En Allemagne, il existe une volonté qui n'existe pas en France : http://www.antigema.de, bien qu'ANTI-SACEM existe depuis 2003 : http://centrebombe/anti-sacem.html, personne ne se joint au projet d'indépendance pour créer une organisation (ou plusieurs) gérée par les compositeurs mêmes ou du moins par des personnes honnêtes reconnues comme telles : je ne peux agir seul pour et contre tous !

Mon dernier concert le 13 juin dernier (2014), sachant que j'ai donné ma démission à la SACEM officiellement en 2004 par lettre recommandée, mais sans suite et non reconnue, la salle qui m'a invité a été obligée (?) de payer la SACEM à hauteur de 80 euros : sinon c'est : le harcèlement des questeurs, car il n'existe aucune organisation de défense pour préjudice d'abus et usurpations de droits d'auteur, mais des avocats spécialistes corrompus des droits d'auteur, des juges formés par la SACEM (et donc toujours en sa faveur), etc., est un racket national organisé à hauteur de milliards d'euros, défendu par le gouvernement, l'Administration et l'Etat bien que la SACEM soit une société civile privée), sans que je puisse gérer ni recevoir quoi que ce soit de cette somme qui m'est due personnellement en tant que compositeur de la musique de mon concert. La SACEM me vole mes droits d'auteur de manière affirmée depuis 1986, c'est-à-dire : 28 ans (je me suis inscrit comme un idiot en 1980 pensant « gagner ma vie » en tant que compositeur). Et par l'instauration anonyme du « forfait » que payent les petites organisations culturelles, les petits commerces, les petites associations qui financent les milliards d'euros que détient la SACEM et jamais reversés aux auteurs et compositeurs : de l'argent anonyme en forfait ?

Ce n'est pas une pétition « réclamant » (à qui ?) qu'il faut lancer, mais créer une organisation active volontaire indépendante qui démontre aux compositeurs qu'avec cette organisation, ils gagneront + d'ARGENT. Organisation qui peut se défendre juridiquement des attaques de la SACEM avec des avocats non-corruptibles. Organisation qui peut prouver et condamner en correctionnel : les abus, les extorsions, les corruptions, les menaces à la personne, les dissimulations de dossiers, la désinformation, et tellement d'autres malversations de la SACEM : un travail énorme qui demande du temps de la volonté et des fonds : qu'un compositeur isolé n'a pas. Vu que nos sociétés entières fonctionnent sur la corruption (les politiciens ne prennent pas le pouvoir par le vote) : échange d'avantages en « passe-droits » et autres privilèges par contrats oraux, le racket résiste au désavantage de milliers d'auteurs et compositeurs.

Je m'arrête là.

 

le 25 juin 2014 :

Nicolas Ferrié - Boujour Mathius, Je vais d'abord me permettre de te tutoyer et si ça te gêne fais le moi savoir, perso je préfère être tutoyé. Et donc moi c'est Nico, Nicolas, comme tu veux.

Bienvenue au club des « désespérés » ! Comme je l'ai dit, « je fais ce que j'ai à faire » (à défaut d'une autre motivation). En fait, je n'ai pas beaucoup d'espoir au niveau des musiciens et encore moins envers ceux « encartés SACEM ». Depuis un bon bout de temps, je vois le musicien (presque tous) comme un être profondément individualiste et égoïste, malheureusement en adéquation avec l'air du temps. Et quand celui-ci chante : « la liberté » et que derrière, il s'arrange d'un système qui est à l'opposé des valeurs qu'il prétend défendre dans ses chansons, je me demande où j'ai mis les pieds ? Entre : l'égo et le pognon (sans oublier cette compétition hypocrite dans la « grande famille » des musiciens) combien ont fui, combien ont tenté de résister, combien se sont soumis, espérant gagner au loto des artistes du « Hit machine » ? Et combien ont changé leur âme en blâme ?

Je comprends bien ce que tu me dis. Par mes différentes expériences artistiques, techniques, administratives, dans la musique où j'ai pu apprécier un panel assez large de milieux et de niveaux artistiques et culturels différents : du jazz où j'ai croisé quelques pointures jusqu'au milieu de la « trance psychédélique » (Goa Trance). Il n'y pas un milieu où l'égo de l'artiste ne soit pas nuisible à l'ensemble des humains. Toutefois, je note que les pratiques artistiques les plus exigeantes, inspirent plus d'humilité et que certains milieux ont tenté de supprimer l'égo de l'artiste : à une certaine époque, dans certaine rave partie, le DJ ou le Liver était caché derrière les enceintes (chez les travellers, ndlr), dans l'intention de ne pas mettre en avant la personne, mais la musique : enfin ça n'a pas duré longtemps.

Je suis bien conscient qu'éveiller des musiciens sur certaines questions et surtout sur celles qui consisteraient à se priver des « armes » pour être l'élu, est un combat quasi perdu d'avance. D'autre part, bien que ce ne soit pas juste l'auteur, l'artiste, ou le musicien, qui soit concerné, mais aussi les citoyens et les acteurs de la culture comme les organisateurs de spectacle ou autre diffuseur, ceux-ci sont encore plus timides que les artistes. Il est certain que si ce n'est pas les artistes qui donnent le « la » sur ce thème là, personne d'autre ne le fera.

Alors, la pétition, au-delà du fait que cela me permettait d'engager une conversation, je la voyais comme un outil pour porter le document que je présente (« Libérez les artistes » de 114 pages, ndlr) qui est pour l'instant mon fichier de note amélioré. J'ai eu la flemme d'aller plus loin, j'avais prévue mieux, mais je me suis découragé en me disant que ça ne servirait à rien, du coup j'ai fait un gros boulot de lecture et de rapprochement d'info et élaboré une pensée, mais je n'ai pas vraiment fait de rédaction, en me disant que je perdais mon temps, donc pourquoi en perdre plus. Ceci dit, suite à cette conversation, même si ce n'est pas le clairon de la cavalerie derrière John Wayne, enfin bon, je préfère Blueberry, je vais me retrouver un peu de motivation pour reprendre la rédaction de ce document. Au départ, j'avais l'ambition d'envoyer ça à la Commission culturelle de l'Union européenne, sans réel espoir, mais qu'il sache que ça existe ; sinon la France ? certains députés ? hum... Et puis je me suis dit : « qu'ils sachent ou pas, c'était pareil ».

« Libérez les artistes » je l'ai fait aussi pour les artistes, et là aussi je voulais faire un résumé en trois pages, parce que les artistes..., tu sais, on ne va pas revenir dessus. Mais ce document, je me suis dit que je le rédigerais plus tard. J'envisage donc d'en faire une deuxième version, pour la fin de l'été (fin septembre 2014), là pour l'instant, je dois déménager, du nord au sud, et ce n’est pas joué.

(...)

 

 

   20.

Le 2 mai 2015

Julien Merlin
jul_merlin(à)hotmail(point)com

écrit :

Bonjour,
une question :
j'ai fait un petit court d'animation et la musique a été composée bénévolement par un adhérent de la Sacem.
Est-ce qu'il doit absolument déclarer cette musique (elle est courte, le court fait 96 secondes en incluant le
générique mais peu importe je suppose) à la Sacem dans le cas d'un contrat avec un distributeur ?
"Au pire", lui de son côté serait d'accord pour me céder les droits (en renonçant à ses droits d'auteur sur cette composition ;
en ce cas il vaudrait mieux protéger le court quelque part, tel l'inpi, la bnf ou autre ?)
en cas de contrat de distribution national ou international, doit-il me faire un papier officiel dans ce sens ?
Son nom peut tout de même apparaître au générique ?
un grand merci d'avance !
Julien.

 

Réponse :

De telles questions Julien montrent à quel degré est considérée la dangerosité de la SACEM. Ou être un régime totalitaire qui produit du châtiment à celles et ceux qui contournent le droit d'auteur. Wow. Non Julien, nous sommes des êtres humains individuellement libres, et la SACEM s'emploie à une politique de répression aidée par le gouvernement (c'est une société civile) comme avec Hadopi et consoeurs qu'elle ne peut pas réaliser avec les artistes indépendants. La SACEM n'a aucun moyen d'obliger à faire payer les artistes et, ça serait pour elle une très mauvaise publicité qui pourrait même ruiner sa fausse légitimité (que 1000 artistes sur 150 000 gagnent au-dessus du SMIC en droits d'auteur : 0,7%).

Concrètement, pour ne pas payer le droit au compositeur à travers la SACEM, il ne doit pas déposer l'oeuvre ni la mentionner à la SACEM. C'est un arrangement entre vous. En cas de vente du film, vous vous partagez les bénéfices. Mais les télévisions nationales payent les droits d'auteurs directement à la SACEM et SACD. Quelques centimes perdus pour vous pour un seul passage sur Arte. Et les festivals ne payent pas de droits d'auteur ni la location du film en cas de diffusion.

S'il y a distribution du court par un distributeur ce qui est aujourd'hui très rare, à moins d'être nominé au Festival de Cannes, et encore. Donc dans le cas peu probable d'une distribution même internationale (est-ce un film d'animation pour enfant qui pourrait intéresser Walt Disney ?), le distributeur fera son travail dans les règles pour récupérer les droits et le compositeur devra déclarer sa composition cédée au distributeur à la SACEM ou à la SDRM. À moins que le court métrage soit une pub et là, ce n'est pas sympa pour le compositeur : dans le cinéma, l'artiste n'a plus de droit d'auteur ni la propriété de ses films s'il est distribué massivement.

Protéger ? protéger contre quoi ? le pillage ? que quelqu'un s'empare du court, change le générique et fasse du fric avec ? Soyez un peu sérieux, mes albums, partitions et livres sont disponibles gratuitement sur le réseau Internet depuis 18 ans cette année, au centrebombe.org.

Le compositeur n'a aucune raison de céder ses droits, à moins que ça soit un cadeau volontaire, ou pour une cause humanitaire ? leurre humanitaire.

Ne pas mettre son nom au générique (se moque-t-il de la reconnaissance à ce point, est une qualité rare pour un artiste) parce que Julien ne pas lui payer son travail de compositeur (en dehors des droits d'auteurs) ne signifie pas provoquer une méprise qui peut porter au mépris, non ? 

 

 

   21.

Le 12 juin 2015

de bineta.john@sacem.fr
à centrebombe
06/12/15 at 7:10 PM

Bonjour,

La Journée Portes Ouvertes de la Sacem se déroulera le vendredi 19 juin. Dans ce cadre, nous organisons un atelier autour des aides en Musique Contemporaine.

Si vous voulez tout savoir sur les fonds de valorisation, les bourses d’aide à la formation, les résidences, leurs modalités (critères d’attributions, etc.), autant d’exemples de dispositifs proposés par l’action culturelle pour accompagner les compositeurs de musique contemporaine dans le processus de création, rendez-vous le 19 juin.
Inscrivez-vous à la session de 10h ou de 11h (15 places chacune) : portesouvertes@sacem.fr

Bineta JOHN
Chargée de mission/ Pôle musique contemporaine
Action Culturelle
Sacem - Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique
30, rue Ballu – 75009 PARIS
Tél : +33 1 47.15.48.69

réponse :

Si vous m'envoyez cette invitation Bineta John, serait-ce pour me dire indirectement, après tant d'années de mépris (35 ans) : "Oh, Monsieur Mathius Shadow-Sky, la SACEM serait heureuse de participer financièrement à la création de votre nouvelle composition musicale" ? Est-ce bien ça ? Vous savez que depuis les maltraitances continues que j'ai subit de la SACEM depuis 1988 (puis en 2003 avec les recompositions, etc.) m'a incité à créer la fondation Anti-SACEM il y a 12 ans qui conseille des abus commis par la SACEM et bien + : à repenser le droit d'auteur de l'artiste. Serait-ce un début de conciliation ? Dites-moi, je suis curieux ?

réponse 2 (26 juin) :

Je me disais bien !

Votre envoi, à ma personne compositeur, est certainement involontaire, que prouve votre silence Bineta John. L'humanité n'est pas encore prête de sortir de la domination, de l'hypocrisie, du mépris de l'autre, de la persécution, et de toutes les horreurs banalisées dans la persécution, faisant partie du quotidien, que toutes et tous (les dominants dominent par frustration) se sentent mal (dépression, tristesse, terreur, peur, soumission, dépendance, maladie, ultraviolence banalisée, menaces administratives banalisées, il y en a tellement).

Pour découvrir cette profonde malversation des humains en société, je vous invite à lire mes recherches (après Michel Foucault) que je publie sans droit d'auteur mais accès gratuit ici :

Le Mouvement du Monde
Et son double d'exemples :
Le Journal Vigilant d'Exemples Médiocratiques, etc. :

Je suis navré, car nous aurions pu faire ensemble un petit pas pour commencer un grand à ouvrir les états d'esprit fermés, malheureux et violents. Je détecte la + petite, infime, volonté (même involontaire) invisible pour commencer la franchise, la gentillesse et la sympathie (qui sont les qualités majeures de la musique).

 

 

   22.

Le 4 août 2015

de Bertrand ESCAFFRE bertrand-escaffre à live point fr
à Anti-Sacem
Aug 4 at 8:42 PM
Subject: Demande d'indications sur le système Creative commons

Bonjour monsieur,
J'espère que vous allez bien, depuis les dernières fois où nous avions discuté en ligne.
Aujourd'hui la question qui m'amène à revenir vers vous est de savoir comment récupérer un revenu sans SACEM.
A vous lire.
Belle journée à vous, cordialement

Bertrand Escaffre

Réponse à :

« Comment récupérer un revenu sans SACEM » ?

Le revenu, la rente est ce à quoi chacune et chacun courent pour vivre décemment dans nos sociétés à péage (jusqu'à accepter l'humiliation et l'esclavage ou l'escroquerie de la domination). Les économistes allemands, suisses et autrichiens semblent avoir résolu le problème qui angoisse tant la majorité des êtres humains face à l'obligation de payer pour vivre décemment : le revenu de base. C'est le revenu attribué à chaque être humain dès sa naissance et sans condition qui permet de vivre à sa faim et sous un toit au chaud (ou au frais). Le 1er pays à l'adopter semble être la Finlande et la ville de Barcelone à travers sa mairesse. En Aquitaine, un début de transformation du RSA en revenu de base.

Le revenu de base : Le film « revenu de base, une impulsion culturelle »
http://le-revenu-de-base.blogspot.fr/2010/10/film-launch-of-le-revenu-de-base.html

 

   23.

le 6 novembre 2015

de Nicolas Ferrié nicolas à music-park point fr
à Antisacem

Salut Mathius,

Nous nous sommes déjà parlé, tu as même relayé une partie de notre conversation, mon nom c'est nicolas ferrié, sur ton blog centrebombe. Je voulais juste t'informer que le dossier "Libérez les artistes" a été intégré (après relecture pour corriger les fautes d'orthographes et de frappes) dans un diaporama accessible ici, qui a servis à une, je ne peux pour l'instant mettre la vidéo de cette conférence en ligne à cause de problème technique, (mais je vais faire en sorte qu'elle soit en ligne).

Il y avait entre 15 et 20 musiciens présents à cette conférence, certains m'ont dit merci, mais pour l'instant aucun retour si ce n'est un musicien qui aurait voulu participer au projet music park sous un pseudonyme puisqu'il est à la SACEM. Il n'a pas compris qu'à partir du moment où il est à la SACEM, il ne pouvait prétendre faire de la diffusion libre même sous un pseudonyme. Il faut parfois expliquer la base de la base, le combat est pas gagné, et puis vouloir jouer sur les deux tableaux c'est pas terrible comme attitude, mais bref......

En attendant, je ne sais combien de temps j'animerai ce projet, car cela coûte de l'argent, hébergement de site, maintenance d'un compte en banque. Toutefois, je vais encore tenir un peu.

Il y une chose que je ne comprends pas, c'est ta démission de la SACEM qui ne serait pas effective, normalement tu dois pouvoir démissionner, donc je ne comprends pas pourquoi tu ne les menaces pas d'aller en justice. D'autres on put démissionner, sans aller en justice.

Autre point, je vais rajouter un forum sur le site music-park.org (musicpark.biz, c'est le même site), pour inviter tous les musiciens qui veulent se recenser comme musicien hors sacem et qui ne veulent pas en être adhérent ou qui veulent démissionner, et qui sait on finira par peut être par créer un syndicat des musiciens libres, un truc du genre syndicat des auteurs compositeurs et artistes libres et indépendants (SACALI), ou fédération des artistes libres (FAL), etc. Bon je sais je rêve, mais les rêves c'est gratuit!!

En attendant je te souhaite bien du soleil chez toi,

Nicolas

 

Réponse :

Salut Nicolas

Imagine que tous les auteurs et compositeurs démissionnent de la SACEM. Comment faire ? Comment concrétiser cette démission ? Même si l'évènement est couvert par la télévision. Comment dans l'administration SACEM être sûr que les noms sont vraiment effacés pour ne plus les utiliser à leur insu, pour qu'il ne soient plus l'argument de la violence à récupérer de l'argent (racket) de toutes les organisations qui passent des musiques enregistrées ? Comment pénétrer l'administration pour vérifier ? Pour ma part, sachant que personne de la SACEM n'a jamais répondu à ma lettre de démission de 2004 (avec accusé de réception reçu) signifie que ma démission n'a pas été validée. Je ne vais pas pénétrer les bureaux de Neuilly pour faire un siting. Le temps de vie pour un seul homme est précieux, et chacun fait ses choix quotidiennement. L'attitude à avoir est : de ne jamais se faire prendre en charge par des inconnus dominants administrant qui obligatoirement s'organisent pour escroquer les naïfs appauvris à ce qu'ils restent appauvris : mais quelle importance, un artiste vrai n'est un escroc avide. Il faut juste savoir que s'inscrire à la SACEM c'est soutenir et approuver les violences policières envers les personnes qui écoutent de la musique enregistrée sans payer. C'est tout.

La justice ? quelle justice ? La SACEM forme les magistrats pour les procès des droits d'auteur. Le magistrat protègera toujours la SACEM (il lui doit sa place) même si ses torts sont évidents. L'autre mise en procès serait aux assises pour : extorsion avec l'aide la police et trafic en bande organisée : en ce qui concerne Hadopi qui travaille pour les majors hollywoodiennes et dépense 10 millions d'euros/an du contribuable pour les oligopoles américains. Aucun magistrat ne te fera gagner le procès, car aucun n'est prêt à sacrifier son poste pour révéler l'escroquerie gouvernementale.

Une anecdote drôle : j'ai reçu dernièrement une invitation de la part de la SACEM à participer à un colloque sur le financement de « la musique contemporaine ». La personne qui m'a envoyé cette invitation est nouvelle (jeune) et ne me connaissait pas. Signifie que je suis toujours sur leur liste. Ma réponse cordiale et joviale constatant un acte de détente pour des pourparlers : mais c'était une erreur, le colloque c'est passé sans moi ! :)

Remarque :
S'il y a fédération, il n'y a pas de liberté puisqu'elle est fédérée. L'organisation libre ne se réalise pas sur la base d'un emploi du temps d'assemblées, mais sur ce que chacun agit et sur ce quoi est agi : à refuser le péage dans les 2 sens. Les organisations militantes ne sont que des fiascos, car elles quémandent aux dominants la charité de l'aumône pour augmenter les salaires insuffisants pour vivre dignement. Mais pour le dominant, bien payer un esclave revient à ce qu'il soit repu et ne travaille plus, c'est pourquoi il tient l'esclave toujours dans un état de manque encerclé d'abondances. Demander en tant qu'artiste « le droit au péage », signifie : commander la violence policière à violer celles et ceux qui écoutent nos musiques.
Je m'arrête là.

...

un dernier mot

Bien Gros boulot Nicolas ! je suis incapable de tout lire, là maintenant (ma santé ne va pas très fort), mais en diagonal, voici ma conclusion :

En fait. Tout ça revient à comprendre que : créer une oeuvre musicale enregistrée (audio et partition) remise à n'importe quelle « société de perception » est un acte d'agression de violence envers les auditeurs qui ne payent pas avant : « la jouissance de l'oeuvre ». S'enregister (se vendre) c'est autoriser le viol en son nom. Le racketteur « la société de perception » fera sa perception que le compositeur et l'auteur lui ont commandée de racketter. Autrement dit, l'auteur ordonne à la société de perception d'employer la violence pour récupérer son dû, a remis sa volonté (se défait de sa responsabilité) à la société de perception en échange de son ignorance des violences qu'il provoque. Ce piège organisé prouve aussi que les oeuvres enregistrées sont le prétexte à la guerre et à des dépenses considérables (comme l'hexagone-Balard) alors que 25% de la population dans ce pays vit en dessous du seuil de pauvreté. Que les auteurs compositeurs sont le prétexte à la guerre et que nous vivons grâce à eux dans une société en guerre. L'argument que les compositeurs entretiennent la guerre par leurs oeuvres devrait en calmer + d'1. Sinon ce sont des musiciens faux : des soldats soldés ou désoldés (guerriers rentiers comme les policiers) déguisés en musicien.

 

Le mouvement du Monde, elivre [croyance et domination]
1ère publication : le 9 novembre 2015 [.pdf 2Mo]

 

 

   24.

le 15 decembre 2015

de nicolas willigsecker willigsecker.nicolas à hotmail point com
à Antisacem
12/15/15 at 11:04 PM

Bonjour,

Président d’un comité de fêtes d’un très petit village avec budget riquiqui, nous sommes victime à mon sens de l’insistance de la responsable sacem de notre secteur.
Après avoir été exonéré “gracieusement “ par la Sacem comme nous ne diffusions pas de musique durant notre repas de fête du village ( au bout de plusieurs échanges de mail toutefois…), c’est désormais la liste des chansons interprétées lors du concert de la soirée qui l’intéresse.
Un concert aux sonorités celtiques et traditionnelles, puisque le groupe n’interprétaient que des chansons anciennes issues du folklore irlandais et anglo-saxon dont les origines remontent pour la plupart avant le 19e siècle.
La sacem nous demande donc afin de nous exonérer de ce paiement la liste des œuvres interprétés.
De bonne foi, le groupe nous fournit cette liste indiquant que l’ensemble des œuvres ne relève pas du droit d’auteur puisqu’issu du répertoire traditionnel irlandais.

Malgré cela, notre zélé conseillère clientèle de la sacem, nous réaffirme notre obligation à payer le forfait concert puisque je site “le programme que vous nous avez remis ne nous permet pas de vous exonérer à nouveau.

En effet, une grande majorité des chansons que vous nous avez indiquées font partie du catalogue des œuvres protégées par une société d’auteur (kitty’s weeding ; the golden eagle, sailor’s hornpipe ; arkansas traveller…)”

J’ai comme l’impression qu’à la Sacem on essaye de jouer sur la patience de personnes comme moi, qui lasses de ce type d’échanges et de courriers finissent pas payer la somme demandée pour avoir la tranquillité ( après tout, pourquoi s’embêter, c’est l’argent du comité des fêtes…).

Toutefois, une question reste. Puis-je exiger la preuve de ce qu’avance cette personne avant d’engager un paiement?

Merci de me donner votre sentiment et vos conseils sur ce litige.

Bien à vous, Nicolas.

 

Réponse :

N'engagez Nicolas aucun paiement, c'est une tentative d'extorsion. Les oeuvres traditionnelles appartiennent au domaine public et il n'y a aucun droit à payer à la SACEM. L'arnaque réside dans les titres, à ce que des auteurs vrais ou faux se sont emparés des titres de musique traditionnelle pour titrer leurs morceaux déposés (qui représente un délit de vol, Art. 311 du Code pénal). L'action de cette dame relève de l'extorsion, le délit est puni au tribunal correctionnel. L'article 312-1 du Code pénal est clair sur ce point : « L'extorsion est le fait d'obtenir par violence, menace de violences ou contrainte soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d'un secret, soit la remise de fonds, de valeurs ou d'un bien quelconque. L'extorsion est punie de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende. »

Je vous conseille de déposer plainte à la police contre cette personne pour tentative d'extorsion (si vous n'avez pas payé) et extorsion, si vous avez payé. Cette mauvaise personne risque une peine de 150 000 euros d'amende et 10 ans d'emprisonnement si une des personnes du comité des fêtes est amoindrie (âge avancé, malade, handicapée) : « L'extorsion est punie de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende : 2° Lorsqu'elle est commise au préjudice d'une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur »

Selon l'Article 314-1, vous pouvez aussi déposer en + une autre plainte pour tentative d'abus de confiance : « L'abus de confiance est le fait par une personne de détourner, au préjudice d'autrui, des fonds, des valeurs ou un bien quelconque qui lui ont été remis et qu'elle a acceptés à charge de les rendre, de les représenter ou d'en faire un usage déterminé. L'abus de confiance est puni de trois ans d'emprisonnement et de 375 000 euros d'amende. »

Les plaintes déposées à la police (la démarche d'une formalité moins fastidieuse que de payer) en lui communiquant une copie vont stopper immédiatement ses tentatives d'abus de confiance et d'extorsion. La lecture du Code pénal est instructive, vous avez les liens ci-dessous. Au bout de 72 plaintes, la personne est condamnée sans procès.

Vous pouvez exiger la preuve de ce qu’avance cette personne, mais ça ne cessera pas son harcèlement. Elle trouvera toujours l'argument convaincant pour vous faire abdiquer à payer, c'est son métier jusqu'à nier les lois. À vous donc d'agir pour qu'elle ne les nie plus.

Code pénal :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719

Extorsion :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=EE8C6F4ABD836882FC1
D7DACDF3D6842.tpdila16v_2?idSectionTA=LEGISCTA000006165327&cidTexte=
LEGITEXT000006070719&dateTexte=20151216

conseil : n'engagez jamais de procès pour droits d'auteur contre la SACEM, c'est la SACEM qui forme les magistrats.

 

 

   25.

le 12 janvier 2016

de Rose Michard associationtomahawk.rose à gmail point com
à Antisacem
Jan 12 at 12:30 PM

Bonjour, je vous contacte car je fait des recherches sur les données de la SACEM, les sommes perçues, l'utilisation qui en est faite, la répartition... Afin de prouver les problèmes qu'on peut y trouver en tant que petit groupe, et les pièges qu'ils parviennent à nous cacher sous de belles intentions. Si vous êtes d'accord d'échanger à ce propos, ce serai super!
En attente de votre réponse, Rose

 

Réponse :

Tout ce que je peux vous apporter en + de ce qui est publié ici (dans cette page). Je serais ravi de vous aider.
Il s'agit bien de stopper ce racket inconsidéré envers les auditeurs organisateurs locaux et le vol inconsidéré aux auteurs, que cette organisation reconnue par le gouvernement, aux agissements mafieux, perpé-tue.

 

 

   26.

le 20 janvier 2016

de Alain Pouliquen apouliquen à cegetel point net
à Antisacem
Jan 20 at 7:42 PM

bonjour,
je m'occupe de la trésorerie d'une petite association
nous avons réalisé un "spectacle chorégraphique avec fonds musical"
la sacem de Caen nous a appliqué le tarif "spectacle de variétés"" avec
une tarification beaucoup plus élevée
mes mails sont sans réponse ....
nous avons reçu une nouvelle note de débit avec une remise (sur quelle
base ) mais le montant dû est tjrs trop élevé
nous avons également des frais pour retard de paiement
à qui dois je m'adresser pour que la sacem applique la bonne grille
tarifaire?
merci
Alain

 

Réponse :

Ce qu'applique la SACEM est sauvage et sans contrôle (elle n'a aucun concurrent, sauf la SACD + ancienne : 1777, mais qui ne persécute pas les petites organisations locales, comme le réalise quotidiennement la SACEM). Sachez le, c'est bien un racket qu'organise la SACEM, où la Justice ferme les yeux, car les magistrats des droits d'auteur sont formés par la SACEM. Le seul recours, est de déposer une plainte pour tentative (si nous n'avez pas payé) d'extorsion (Code pénal art. 312). Si nous n'avez pas payé, ne payez pas. Si vous avez payé, déposez une plainte pour extorsion (100 000 € d'amende et 7 ans d'emprisonnement). A chaque lettre de rappel, déposez une plainte (à la police qui enregistre la main courante). Jusqu'à ce que la SACEM cesse sa persécution.

PS sachez que la SACEM identifie les morceaux de musique par le titre du morceau déposé et non par la musique entendue. Imaginez ce que 150 000 compositeurs et éditeurs ont déposé comme titres pour encaisser des droits qui ne leurs reviennent pas. Le vice va jusqu'à ce que : différents titres (même des titres d'oeuvres du domaine public) soient déposés pour une même chanson. L'avidité n'a pas de limite !

 

   27.

2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 : CBS LAST.FM = VOLEUR = THIEVE & LIAR

last fm corrupted

CBS last.fm HAS STOLEN, WITHOUT THE AGREEMENT OF THE ALIVE COMPOSER MATHIUS SHADOW-SKY, HIS MUSIC, HIS MUSIC TITLES, AND HIS NAME.

Last.fm filiale de CBS localisée à Londres, s'est emparé sans l'agrément du compositeur Mathius Shadow-Sky, de sa musique, des titres de ses musiques et de son nom, dans le but dissimulé de gagner de l'argent, sans que les auteurs par leurs oeuvres capturées ne soient ni prévenus, contre leurs accords, ni ne bénéficient des bénéfices produits par les présences de leurs oeuvres consommées dans des pages web dédiées réalisées par last.fm. Un vol manifeste que considère le compositeur et nie last fm.

Preuves / Proof:
http://www.last.fm/music/Mathius%20Shadow-Sky
http://www.last.fm/music/Mathius+Shadow-Sky+%2F+Aloof+Proof
http://www.last.fm/music/mathius+shadow-sky+&+ketut+pasih
http://www.last.fm/fr/music/Agata+Siecinska+%252B+Mathius+Shadow-Sky
http://www.last.fm/music/Trio%20Fonic%20-%20Mathius%20Shadow-Sky
http://www.last.fm/music/Trio%2520Fonic%2520-%2520Bastien%2520%252B%2520Shadow-Sky

Actualité : échanges de lettres pour le retrait de toutes les pages html last.fm concernant Mathius Shadow-Sky et ses musiques a débuté en été 2015, en mars 2016, le retrait demandé n'est toujours pas réalisé. CBS network last fm dans sa dernière lettre demande de remettre l'affaire aux avocats. Sachant que last.fm appartient au milliardaire Sumner Redstone, il n'y a rien à espérer du côté de la justice qui est de toute manière : vendue (aux enrichis au désavantage des appauvris).

Sumner Redstone vole la musique de Mathius Shadow-Sky

Nous allons communiquer avec votre aide sur les réseaux sociaux que CBS network Last fm dirigé par le milliardaire Sumner Redstone est un conglomérat de voleurs. Et que l'utilisation de last fm met en danger la volonté des utilisateurs.

News: exchanges of letters for the withdrawal of all html pages on last.fm concerning Mathius Shadow-Sky and its music started in summer 2015, in March 2016, the requested withdrawal is still not achieved. CBS network last fm in his last letter request to return the case to the lawyers. Knowing that last.fm belongs to billionaire Sumner Redstone, there is no hope of the side of justice which is anyway: sold (to the rich to the disadvantage of the poorer).

Sumner Redstone steals Mathius Shadow-Sky's music

We will start with your help to communicate ON SOCIAL NETWORKS that the CBS network Last fm driven by the billionaire Sumner Redstone is a conglomerate of thieves. And using last fm put in danger the will of the users.

1rst danger: manipulated users against their will

LAST.FM MANAGES THE TASTE AND THE WILL OF LISTENERS,
AGAINST THE WILL OF THE COMPOSERS
:
ABSENCE OF AGREEMENT WITH ALL THE MUSIC COMPOSERS. LAST.FM CREATES A FALSE GLOBAL TOP WORLD LISTENED MUSIC BLOCKBUSTER FOR 2 PURPOSES: 1. IN ORDER TO LEAD LISTENERS TO LISTEN MUSIC PRODUCTION FROM MAJORS COMPANIES (CBS AND FRIENDS) AND 2. TO SELL WEB SPACES FOR ADVERTISEMENT: FOR THE UNIQUE PURPOSE TO MAKE MONEY WITH THE STOLEN WORK OF MUSICIANS AND WITHOUT SHARING THE BENEFIT WITH THE COMPOSERS AND MUSICIANS CONCERNED. THE STOLEN MUSIC SERVE TO SUPPORT BLOCKBUSTERS. LIKE POOR ARE NECESSARY FOR RICH TO EXIST. EXCEPT THAT IN THIS CASE, LAST FM HAS WHAT IT DOES NOT BELONG, TO GENERATE CRIMINAL PROFITS.

1er danger : volonté des utilisateurs manipulés

LAST.FM MANIPULE LE GOÛT ET LA VOLONTÉ DES AUDITEURS,
CONTRE LA VOLONTE DES COMPOSITEURS :
ABSENCE D'ACCORD AVEC TOUS LES COMPOSITEURS DE MUSIQUE. LAST.FM CRÉE UN FAUX CLASSEMENT MONDIAL DES MUSIQUES LES + ECOUTEES POUR 2 BUTS : 1. AMENER LES AUDITEURS A ECOUTER LES PRODUCTIONS DES MAJORS COMPAGNIES (CBS ET SES AMIS) ET 2. VENDRE DES ESPACES PUBLICITAIRES : LE BUT UNIQUE EST DE FAIRE DE L'ARGENT AVEC LE TRAVAIL VOLÉE DES COMPOSITEURS ET DES MUSICIENS SANS AUCUN PARTAGE AVEC LES COMPOSITEURS ET MUSICIENS CONCERNES. LES MUSIQUES, TITRES ET NOMS VOLÉS DECLASSEES SERVENT A SOUTENIR PAR DE FAUSSES STATISTIQUES, LES GROSSES PRODUCTIONS SURCLASSEES. COMME LES PAUVRES SONT NECESSAIRES A CE QUE LES RICHES EXISTENT. SAUF QUE DANS CE CAS, LAST FM DISPOSE DE CE QUI NE LUI APPARTIENT PAS, POUR GENERER DES BENEFICES CRAPULEUX.

2d danger: users private informations are sold against their will

ALSO IN ADDITION: LAST FM SELLS ITS REGISTERED MEMBER INFORMATIONS (50 MILLIONS) THROUGH THE CBS NETWORK, VIOLATING ITS MEMBERS PRIVACY POLICY TRUSTED BY THE USERS.

2d danger: les données privées des utilisateurs sont vendues

AUSSI EN + : LAST FM VEND LES INFORMATIONS DE SES MEMBRES INSCRITS (50 MILLIONS) A TRAVERS LE RESEAU CBS, VIOLANT AINSI LA POLITIQUE DE CONFIDENTIALITE AVANCEE.

« CBS Interactive, est un conglomérat international dont le principal actionnaire est le milliardaire Sumner Redstone (Sumner Murray Rothstein) », CBS Interactive n'est pas une association à but non lucratif, ni une collégiale de partage. Last fm fait de l'argent aux dépens des autres des artistes en exploitant leurs oeuvres sans contrat d'accord. CBS Interactive pille les oeuvres sans demander l'agrément des compositeurs et des musiciens et sans payer aucun droit de diffusion. Il n'existe aucune rétribution des ayants droit en dehors du réseau des majors conduit par Sumner Redstone.

"CBS Interactive, is an international conglomerate whose main stockholder is the billionaire Sumner Redstone (Sumner Murray Rothstein)". CBS Interactive is a not non-profit organization, nor a collegial sharing its benefit. Last fm make money at the expense of artists, exploiting their works without any agreement. Looting works without seeking composers and musicians authorization and without paying any distribution. There is no remuneration for holders' rights outside the headquarters network.

METTRE EN PROCES CBS NETWORK POUR ACCUSATION DE VOL D'OEUVRES MUSICALES, SIGNIFIE : METTRE LE MILLIARDAIRE SUMNER REDSTONE ET SON CONGLOMERAT EN PROCES = UN MILLIARDAIRE CONTRE UN MUSICIEN : QUI GAGNE LE PROCES ? VOUS CONNAISSEZ BIEN SUR LA REPONSE.

PUT IN TRAIL CBS NETWORK IN ACCUSATION OF THIEVE, OF STOLEN MUSIC WORK, MEANS: PUT THE BILLIONAIRE SUMNER REDSTONE AND HIS CONGLOMERATE IN TRIAL = A BILLIONAIRE AGAINST A MUSICIAN: WHO WINS? OF COURSE YOU KNOW THE ANSWER.

SUMNER REDSTONE EST UN MILLIARDAIRE ESCROC (qui est un pléonasme)
SUMNER REDSTONE IS A CROOK
BILLIONAIRE (which is a pleonasm)

Letters exchange via email
between Mathius Shadow-Sky and Last.fm
[november 2015 - March 2016]

Last fm CBS Corporation acts at the edge of what it thinks being legal, manipulating rights to make money through the music collected by the users: it is pervert, because Last.fm gives a tool for the users to act as criminals: put all the listened music into the Last fm CBS corporation collection: an appropriation of what does not belong to Last.fm CBS. Because the real purpose of this is: to make money from selling web space for ads arguing 50 million visitors. In addition, last.fm CBS sells the private info of the users-members. All this, sounds as a global fraud against all the musicians and against all the users of the Internet network.

Last.fm CBS corporation agit à la limite de ce qu'il croit être légal, manipulant les droits pour faire de l'argent à travers la musique recueillie par les utilisateurs : c'est pervers, parce que Last.fm donne un outil (gratuit) aux utilisateurs pour qu'ils agissent comme des criminels : mettre toutes les musiques écoutées dans la collection de Last.fm CBS corporation : une appropriation de ce qui n'appartient pas à Last.fm CBS (sans réellement s'approprier l'objet, mais sa présentation). Parce que le but réel de cette affaire est : faire de l'argent par la vente d'espaces web publicitaires argumentant 50 millions de visiteurs-utilisateurs-membres. En plus, last.fm CBS vend l'information privée de ses utilisateurs. Tout ça, sonne comme une fraude mondialisée contre tous les musiciens et contre tous les utilisateurs du réseau Internet.

last fm with CBS has fallen in robberies

HOW MANY ARTISTS ARE ABUSED IN THIS PROCESS?
COMBIEN D'ARTISTES ONT LEURS OEUVRES ET LEUR NOM VOLES
DANS CETTE ESCROQUERIE ?

 

 

le 30 mars

De: Mathius Shadow-Sky centrebombe mail
à: videolan à videolan point org
Date: 30 mars 2016 à 20:54
Objet: last.fm CBS vs mathius shadow-sky (compositeur)

Bonjour

J'ai constaté que dans votre lecteur VLC, il existe une option audio : "soumission des chansons à last.fm" :
Comment se fait-il qu'il existe cette option ? et en quoi cette option apporte de + à VLC ? par rapport à last.fm propriété de CBS.
C'est une question très importante, car en tant que compositeur, je considère mes musiques pillées sans mon agrément par last fm CBS.

Cordialement
Mathius Shadow-Sky

 

 

le 30 mars 2016

From: Felix Paul Kühne fkuehne à videolan point org
To: Mathius Shadow-Sky friends@centrebombe.org
cc: videolan à videolan point org
Date: 30 mars 2016 à 21:21
Objet: Re: [videolan] last.fm CBS vs mathius shadow-sky (compositeur)

Bonjour Mathius,

Je vais répondre en anglais pour toute l'équipe souscrit à la réponse peut le comprendre.

VLC’s support for last.fm (and libre.fm) was added by volunteers contributing to VLC on their spare time as they enjoy the last.fm service to discover new music and to keep track of the music they listen to. This support actually predates the acquisition through CBS.

Neither the VLC team nor VideoLAN gain anything from the so-called “scrobbling” support for last.fm except for happy users who enjoy this integration. We never received any kind of financial or commercial advantage from last.fm for supporting their platform.

I cannot comment your claims regarding last.fm and their use of data submitted by users. You should discuss it with them directly.

What I can say from a technical perspective, is that the last.fm database aggregates any data it receives. So basically, if I created an mp3 file and play it with last.fm support in VLC enabled, with my name as “Artist” and VLC as “Track title”, last.fm would automatically create an artist page for my name and “VLC” as one of the tracks I authored. That’s how it “learns” about artists and music. However, all of that, is meta data about music and under “fair-use” terms as in US copyright law.

Best regards,

Felix
> _______________________________________________
> videolan mailing list
> videolan à videolan point org
> https://mailman.videolan.org/listinfo/videolan

 

 

le 30 mars 2016

From: Mathius Shadow-Sky centrebombe mail
To: Felix Paul Kühne fkuehne à videolan point org
cc: videolan à videolan point org
Date: 30 mars 2016 à 22:30
Objet: Re: [videolan] last.fm CBS vs mathius shadow-sky (compositeur)

Thank you Felix for your answer,

It seems, that good intentions of connected people listening music for free in the Internet network, become with CBS a taking advantages (money) of a free exchange (= a steal). And this is what bothers me. The “fair-use” disappeared.

The idea to give for free my music to listen in compressed format started at the birth of the centrebombe website in 1997. Knowledge has to be shared and free. But greedy people as the billionaire Sumner Redstone transforms this free exchange in a hidden supermarket.

At this point, it became a fight between: the billionaire Sumner Redstone and I, the poor composer. Last fm already wants to engage lawyers for a fight, but who will win between a billionaire and an unknown composer in a trial, and where (what country laws) ? We know already that the French SACEM is sold to major companies against the interest of their own composers which it supposed to protect against stealing rather than the opposite. The copyright world is disgusting as incurable illness. Most of the artists lost their rights on their own works, 1. by law manipulation, and 2. by judges protection sold. See for example: how the French government obeys to Hollywood and creates Hadopi with the money from the French taxes to punish their own people paying them to be punished! A nonsense, but believed as a regular right.

The only way for composers to not be abused, is to inform users about what is really going on. Could videolan help us ?

All the Best

Mathius Shadow-Sky

PS as you can read the letters exchanged between Last fm and I, there is no way to get some respect of our works, none:
http://centrebombe.org/letters.exchange.between.Shadow-Sky.&.last.fm.txt

libre.fm shows better intention (in contrary of CBS last fm):
"Artists
We believe we represent a good deal for artists: we only promote artists who choose to share their music with the world.
In return, we allow artists to put up payment buttons and links to social sites and their newsletter. We automatically pull in notices from services such as Twitter and GNU social too."

 

 

le 15 avril

From: Mathius Shadow-Sky centrebombe mail
To: Felix Paul Kühne fkuehne à videolan point org
cc: videolan à videolan point org
Date: 15 avril 2016 à 21:37
Objet: Re: [videolan] last.fm CBS vs mathius shadow-sky (compositeur)

Well?...
Felix, what about your and VLC team decision about last fm? Continuing to support CBS put you VLC in an uncomfortable position: nobody can believe you do it for nothing, for free putting "Submit played tracks stats to last fm" knowing that CBS bought last fm 9 years ago in 2007.
Well?

 

 

le 17 mai

From: Mathius Shadow-Sky centrebombe mail
To: Felix Paul Kühne fkuehne à videolan point org
cc: videolan à videolan point org
Date: 17 mai 2016 à 1:39
Objet: Re: [videolan] last.fm CBS vs mathius shadow-sky (compositeur)

I know Felix,
It bothers, but I have to be sure (and all musicians involved, creating music, and being stolen by people like the billionaire SUMNER REDSTONE owner of CBS and last fm.

2d sending of the April 15 message:
"What about your and VLC team decision about last fm? Continuing to support CBS put you VLC in an uncomfortable position: nobody can believe you do it for nothing putting "Submit played tracks stats to last fm" knowing that CBS bought last fm 9 years ago in 2007."

VLC April 26 last update
In the VLC audio preferences last update 2.2.3: "mardi 26 avril 2016 16:03:33", there is still the option: "Submit played tracks stats to last fm", and still nothing for libre.fm?

Imagine what we can think ? (we, stolen musicians) .The conclusion comes by itself: "VLC is it financed by Sumner Redstone?" by keeping this option, the answer is: yes.

Please

 

 

   28.

le 15 mars 2016

from Rose MICHARD associationtomahawk.rose à gmail point com
To le centre de la bombe
March 15 at 1:53 PM

Bonjour, j'ai reçu hier un mail d'une personne qui organise des concerts dans sa roulotte dans son village et alentours, l'été. Elle voulais savoir si elle était obligée de payer le forfait kermesse que la SACEM lui "conseille". Je sais bien qu'elle n'y est pas obligée mais je ne sait pas comment prouver exactement la chose, si vous avez des infos à ce propos, ça me serai d'un grande utilité.
Bonne journée à vous, Rose

 

Réponse :

Le forfait SACEM est une fraude qui ne revient jamais aux auteurs et aux compositeurs (il est sans nom, sans titre, destiné à aucun nom d'auteur, ni titre de morceau. Ces sommes extorquées ne sont jamais partagées entre les auteurs inscrits à la SACEM : c'est un détournement de fonds).

Ce n'est pas le contexte, le contenant (concerts dans sa roulotte dans son village et alentours, l'été) qui fait le péage (contresens qu'usent les agents de la SACEM pour obliger, forcer le péage). L'intention de jouer de la musique en public ne se paye pas. Mais le contenu : les musiques composées enregistrées à la SACEM par les compositeurs et diffusées publiquement contre de l'argent (billets d'entrée).

Si les concerts sont payants, si les musiques jouées sont enregistrées à la SACEM, l'organisateur paye le droit de diffusion aux auteurs (qui à travers la SACEM revient ou pas aux compositeurs. La SACEM retient ce qu'elle peut, même au-delà des 15% argués : la SACEM détourne des fonds quotidiennement à l'avantage du directoire et ses amis).

Si les concerts sont gratuits (aux membres de l'association qui adhèrent annuellement contre la somme de...), si les musiques jouées ne sont pas enregistrées à la SACEM (ou autres organismes de collectes), l'organisateur n'a rien à payer à la SACEM. Si la SACEM insiste au péage, elle réalise une extorsion (« obtenir par la contrainte (...) la remise de fonds ») qui par l'article 312 du Code pénal est punie de 7 ans de prison et 100 000 euros d'amende. Pour ça, il suffit de déposer une plainte contre la SACEM à la police pour tentative d'extorsion ou extorsion. Les actions de la SACEM quant à la collecte de fonds par forfait est illégale, car elle contraint par le mensonge un péage qui n'est pas un droit d'auteur. Le péage du forfait, une fois cru et payé, il n'y a plus de recours pour récupérer son argent, à part la plainte pour extorsion à la police. Au bout de 72 plaintes, l'entreprise est condamnée sans procès.

Il est important de savoir aussi que la SACEM récupère les fonds non pas de la sonorité (identité sonore) de la musique, mais par le titre du morceau : ce qui crée des aberrations telles que des musiques populaires traditionnelles se retrouvent dans le catalogue SACEM, car un compositeur a déposé le titre. Depuis 1848, on imagine le nombre de titres déposés. Depuis longtemps, la mélodie n'est plus l'identité de la musique. La musique improvisée ne rentre pas dans le péage des droits d'auteurs, bien que la SACEM a tenté une procédure d'enregistrement ; avec titre. Il n'y a aucun moyen de connaître tous les titres déposés, dont même le titre « sans titre » figure dans le catalogue, et ce, dans plusieurs langues.

 

 

   29.

le 31 mars 2016

From Frédérique Martineau bartas60 à free point fr
To centrebombe à yahoo point com
March 31 at 7:12 PM

Bonsoir !

Je suis toute nouvelle dans cet univers de la musique.
En effet, afin de "s'armer" contre la précarité des musiciens, nous avons (nous les fonctionnaires qui n'avons que ça à faire !!! et qui avons beaucoup d'amis musiciens!) monté une association visant à inventer des idées de concerts, de diffusion, bref, du bricolage très actuel et en pleine harmonie avec la marche du monde . . .

Régulièrement, nous faisons des concerts et ... évidemment ... la SACEM a rapidement mis son grain de sel dans nos histoires.

Alertée par une amie de votre site et de vos activités, j'ai lu en partie (c'est copieux!) de quoi il en retournait. SI je ne suis pas surprise sur les agissements de la sacem au même titre que bien des institutions actuelles .... j'en reste bien écœurée mais ... pas avachie !

Comment faire pour payer le moins possible la Sacem ?

Notre toute petite association ne bénéficie d'aucune subvention et résiste encore pour l'instant grâce au travail de 3 bénévoles. Certes
ça rajeunit de faire des pâtisseries pour les vendre mais tout de même... la facture de la Sacem me donne bien des rides supplémentaires. Je les appelle après chaque concert, je "fais de la voix", je dis ma colère mais bien sûr ... pour rien !

Je crois toutefois comprendre un truc après 5 ou 6 factures : je pensais que moins je déclarais de morceaux, moins la facture serait élevée. Que
nenni ! Diable, sur quoi facturent-ils donc ? IL me semble que plus je déclare nos frais laissant supposer qu'on a des ressources , plus la facture est rude.

Mais je ne sais pas.
Pouvez-vous m'éclairer ?
Je vous remercie à l'avance et très vivement,
Frédérique Martineau

Réponse :

Chère Frédérique,

La SACEM est depuis 1848 une organisation perceptrice de droits d'auteur. Qu'est-ce qu'un droit d'auteur ? Un droit d'auteur est un péage dû au compositeur, à l'auteur (s'il y a des paroles) et à l'éditeur (s'il y a un contrat entre le compositeur ou/et l'auteur et l'éditeur) en échange de la diffusion de leurs oeuvres. Ce droit est censé rémunérer le compositeur et/ou l'auteur (et l'éditeur qui vend les partitions) de leur travail de composition. C'est dans cette intention que les compositeurs et les auteurs s'inscrivent à la SACEM. En réalité, ces droits ne font vivre qu'une minorité très restreinte (moins de 1 %) de compositeurs et/ou auteurs inscrits, car les revenus des droits d'auteur sont insuffisants à dépasser un SMIC. C'est dans ce sens que le « tube » et le « jingle » sont tant recherchés : la vente massive à des millions d'exemplaires et le passage massif radio d'une chanson dont les compositeurs obtiennent un très faible pourcentage, mais une somme conséquente qui les enrichit. Qui aujourd'hui est devenu un leurre, car la musique à cause de son commerce globalisé s'est uniformisée dans la médiocrité, car la médiocrité se vend mieux que l'originalité, sans pour autant créer un « tube ».

Quand vous organisez des concerts, les musiques qui sont jouées en public, composées et déposées à la SACEM (ou à la SACD) par le titre de l'oeuvre et le nom du compositeur et de l'auteur se doivent d'être rémunérées (comme les musiciens). Si elles ne sont pas déposées à la SACEM, vous n'avez rien à payer. Les musiciens doivent remplir la feuille fournie par la SACEM des titres des oeuvres déposées et des compositeurs inscrits à la SACEM du programme qu'ils jouent. Si les musiques jouées ne sont pas déposées à la SACEM, vous n'avez rien à payer. Si les compositeurs et auteurs ne sont pas inscrits à la SACEM (ou tout autre percepteur étranger), vous n'avez rien à payer. Pour ne pas avoir à payer la SACEM, vous devez ne faire jouer que des oeuvres originales non déposées, des oeuvres écrites par des compositeurs et auteurs non inscrits (que les musiciens doivent certifier par écrit), mais dans ce cas, il serait juste de les payer directement ou autre échange à voir entre vous. Le forfait (imposé par la SACEM menti moins cher) n'est pas un droit d'auteur, mais un racket officialisé qui reste illégal.

Précision
Les pourcentages sur les ventes des musiques enregistrées, publiées, pour les artistes, restent très faibles, comparés aux pourcentages des producteurs et des distributeurs et des éditeurs, même des détaillants. L'artiste, sur un album vendu ne reçoit que 5 % du prix hors taxe (même chez iTunes) du prix du disque (sur un disque vendu 10 €, il reçoit 50 cents et sur une chanson vendue chez iTunes 1 €, pareil, il reçoit 5 cents). C'est dans ce sens que les labels indépendants ont commencé à naître massivement à la fin des années 70 (coulés les uns après les autres par absence de distribution et de disquaires, et de solidarité entre eux) quand les majors ont échangé leurs imprésarios contre des directeurs commerciaux où les artistes ont été transformés en sources jetables et dépouillés par contrat de leurs droits d'auteur. Les droits d'auteur sont devenus une marchandise qui se négocie (sans parler des droits d'exploitation). Les artistes sont des mines d'or exploitées à outrance (mais sans retours). Rares s'en sortent bien (financièrement parlant), si oui, c'est parce qu'ils ont avec eux, et comptable et avocat et agent (une entreprise) pour affronter l'avidité des majors qui détiennent le monopole de la distribution mondiale massive et des diffusions radio et TV internationales et des tourneurs de concerts : forme un réseau privé mondial tenu par l'appât du gain (et non par la passion de la musique). Les artistes font vivre des millions de personnes, mais ils sont toujours aussi mal traités. Sans les artistes, tous ces métiers de « l'industrie et de l'institution culturelles » n'existeraient pas. Mais avec Internet, les choses changent, petit à petit les compositeurs se prennent en main eux-mêmes en distribuant gratuitement leurs oeuvres à l'écoute (bien que la majorité soit aussi avide que les majors, bénéficiaires de centaines de milliards d'euros) et avec des dons possibles de la part des auditeurs. Mais il ne faut pas se leurrer, les dons sont rares, car la gratuité et l'accès gratuit à la culture sont ressentis comme un droit fondamentalement humain et légitime. La musique est prise en otage, en esclavage par le commerce massif de l'industrie et de la politique : s'en libérer, c'est la résistance des artistes d'aujourd'hui, seuls pour certains : les artistes authentiques.
Le revenu universel atténuerait tout cela.

Bon courage

 

 

   30.

le 23 février 2017

De Jacky Raffault jacky.raffault à cegetel point net
A centrebombe à yahoo point com
Thursday, February 23, 2017 6:53 PM

Plainte des petites associations de tango argentin envers la SACEM

la plainte signée par Jacky Raffrault [.docx 17Ko]

 

Réponse :

Cher Jacky

Je ne comprends pas à qui vous adressez votre lettre ? Mais l'action saine concernant les droits d'auteur est de lister tous les tangos que vous dansez avec le titre et le compositeur, ce qui permettra de savoir (pour vous) si le compositeur est mort depuis + de 70 années ou pas. Renseignez-vous sur les droits d'auteur en Argentine (bien que le modèle mondialisé soit la SACEM française, par exemple au Canada l'oeuvre tombe dans le domaine public 50 après la mort du compositeur). Refuser de payer le forfait n'est pas refuser de payer les droits d'auteur. Ne cédez pas à la violence des questeurs. Sinon, sortez du statut associatif et faites vos rencontres tango de manière privée tout en faisant profiter la communauté chez soi.

Sachez que :
en achetant un disque, vous payez aussi les droits d'auteur.
Pour rappel :
il n'y a que 15 à 20% de la population globale qui vote (même si l'on se fait croire le contraire).
Il n'est pas obligatoire d'être sous forme d'association loi 1901 pour obtenir la salle commune qui est un bien commun public.

 

Sunday, February 26, 2017 9:49 AM
From: "Jacky Raffault" <jacky point raffault à cegetel point net>
To: "le centre de la bombe" <friends@centrebombe.org>

très Cher Monsieur,
Bien le bonjour,

Je comprends parfaitement le sens de votre réponse et je vous en remercie.

Ce qui me révolte, est simple et non très compliqué.

Je considère que nous sommes dans un pays des droits de l'homme (libre et
égaux)
Alors si l'homme est libre de vendre son produit et d'en tirer un profit,
O.K.
En contre partie (A t-il le droit à la manipulation des plus faibles ?)
En permanence, l'homme subit les aléas de la nature, (pollution et autres)
J'estime que l'homme n'a pas à imposer quoi que ce soit aux autres.
Si l'humain ne veut pas que ses semblables l'écoute, alors, il doit se
taire.

Pour ces raisons :
Je pense que la SACEM se comporte en Maître et seigneur :

On lui doit respect et obéissance dans tous les cas de circonstance, en
contre partie elle a aussi des devoirs et obligations.

Il me semble qu'elle a un comportement à sens unique.

SVP : vous lirez ce qui est dans la nouvelle épingle.

Bonne réception.

 

Réponse :

Je vous comprends très bien Jacky. Ma résistance en tant qu'être humain et artiste va dans ce sens. Et depuis un certain temps, je dévoile les malveillances du couple incompréhensible tellement ils s'entendent bien (au désarroi de l'humanité) : domination et croyance. Et depuis le XVIIIe siècle, les malveillances se sont institutionnalisées, avec le nouvel exécutoire : la (force de) police, inventée par les Français. Depuis ce temps les malversations politiques du pouvoir ont augmenté et sont devenues trop abondantes dans le sens où elles précipitent l'espèce humaine dans sa dégénérescence. Je parle en effet de dégénérescence, car l'obéissance excessive ou absolue retire à l'humanité ce qu'elle à acquis : d'être passé au-delà : de l'animalité qui vit sans savoir de son instinct mécanique à l'être humain : qui sait qu'il sait qu'il existe : sa conscience.

La proclamation des Droits de l'Homme, nous le savons aujourd'hui est une escroquerie misogyne qui a provoqué l'abus des droits d'auteur que nous subissons aujourd'hui, c'est-à-dire instituer un enrichissement abusif aux dépens des autres. Derrière le slogan Liberté Égalité, Fraternité se cache une grande trahison. Il suffit de constater comment la police traite ses concitoyens pour comprendre que les gouvernants élus et les hauts fonctionnaires forment la classe privilégiée qui misérabilise les classes obéissantes qui obéissent volontairement (par peur des coups). Mais le panneau est là, on est tombé dedans, il s'agit maintenant de se ramasser soi.

« Le droit à la manipulation des plus faibles » n'existe pas dans la constitution, mais est une pratique millénaire dont le vocabulaire a commencé à se développer à partir du VIIIe siècle avec l'institution de l'Eglise et au XIe siècle sous le régime féodal. La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 en 17 articles commence par une contradiction. La 1ere phrase de l'article proclame que tout être humain a les mêmes droits et la seconde que ces mêmes êtres humains forment des classes distinctes « utiles » (sic) à la communauté. L'institution des classes sociales hiérarchisent et discriminent les êtres humains non « égaux en droits ». La Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948 a changé la seconde phrase pour une attitude obligatoire de fraternité, mais les classes subsistent. La SACEM s'est constitué avec les arguments de La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 (bien que la SACD date d'avant 1777).

Votre indignation est légitime et saine d'être humain. La pollution n'est pas un aléa de la nature, mais la conséquence de la bêtise humaine qui s'enivre par la jouissance du pouvoir : + la torture de l'autre est insupportable + la jouissance du tortionnaire s'intensifie. Le pouvoir sur les autres est une nuisance, d'agir la nuisance à prendre pour les autres toujours les mauvaises décisions. Le pouvoir, à obliger les autres, c'est nuire. Imposer, c'est dominer ; et la domination est l'acte du pouvoir qui l'identifie. Le pouvoir est une possession de soi qui ne se gouverne pas. Un pouvoir ne sait créer que du malheur et le réalise par la guerre.

Le 1er texte indigné de cette situation fut celui d'un jeune homme de 17 ans (ami de Montaigne) qui au XVIe siècle se demandait : comment est-ce possible que des milliers de personnes puissent obéir à une seule ? Étienne de la Boétie écrivait Le Discours de la Servitude Volontaire.

La SACEM se comporte conformément en force de police des droits d'auteur soutenu par les compositeurs inscrits. Nous sommes une minorité qui dénonce la manipulation, la mauvaise foi, le mensonge par omission, le vol permanent, les détournements de fonds, etc. Mais il n'y a pas que la SACEM. Allez voir du côté de EDF (regardez votre facture) qui impose une TVA sur des impôts illégitimes et détournés, ordonnés par les gouvernants planqués qui planquent leurs vols dans des comtes anonymes. Moi je ne paye pas, et vous ? Je biffe ces abus et je recalcule ma facture en fonction de ma consommation, pas + pas - : ça fait 10 ans. Leur malveillance est protégée par l'immunité parlementaire autrement dit : le privilège.

Vous vous trompez quand vous dîtes : « On lui doit respect et obéissance dans tous les cas de circonstance », car le pouvoir n'a aucun respect pour les obéissants, il les méprise puisque le pouvoir n'obéit à aucun pouvoir, le pouvoir pour exister doit désobéir : il trompe les ignorants croyants qui l'acclament et qu'il exploite à sont avantage unique. Le pouvoir est « un comportement à sens unique », il l'a toujours été, dans le cas contraire nous vivrions dans un régime anarchiste (= sans pouvoir). Si l'anarchisme est tant diabolisé, c'est pour la raison unique qu'il supprime les hommes du pouvoir politique ET économique (des banques et assurances, et autres). Comme dans l'Antiquité, en tant de paix.

 

 

   31.

de pierre à funkazoid point com
à centrebombe à yahoo point com
le 18 avril 2017 à 20:06

Bonsoir,

Je suis à la SACEM depuis 1978. Je n’y ai déposé qu’une dizaine de compos que je ne joue jamais en fait. Je vis depuis plus de 30ans à l’étranger et j’ai vraiment besoin de me libérer de la SACEM et monter ma propre édition, vu que je ne joue mes trucs que dans des pays autres que la France, principalement, le Brésil, le Portugal, l’Angleterre, ...
J’ai plusieurs centaines de compositions originales dans mes tiroirs, mais comme je ne fais pas du tout confiance à la SACEM, je ne les ai pas déclarés, sachant qu’ils pouvaient me faire ch... et me demander du fric à chaque fois que je sors un CD. Je pense définitivement ne plus avoir affaire à eux, pour des motifs similaires à beaucoup d’autres créateurs.

Je cherche donc à trouver un chemin rapide et efficace pour me débarrasser d’eux. Après on verra.

Si vous pouviez me mettre en contact avec quelqu’un qui a réussi à faire ça, je vous serai super reconnaissant.

Un grand bonjour du Brésil !

Pierre Lewin

Réponse :

Il n'y a personne Pierre qui a réussi sa démission officielle de la SACEM ? Les lettres recommandées, comme tout le reste, sont ignorées par le président. La « politique de l'autruche » est la spécialité de la maison. Il y a encore une chose que je n'ai pas tentée : aller sur place demander ses partitions déposées pour les faire disparaître du catalogue ; ce qui demandera quelques jours qui, quand on n'habite pas Paris, demande un certain investissement ! Le chemin rapide et efficace est donc l'ignorance !

DEMISSION possible DE LA SACEM

de pierre à funkazoid point com
à centrebombe à yahoo point com
Date: 20 avril 2017 à 20:54

Cet après-midi j’ai fini par trouver cette page :
http://musique-libre.org/doc/demissionner-de-la-sacem-pour-diffuser-sa-creation-en-licence-libre/

J’ai aussitôt envoyé ma demission â la SACEM en suivant ce plan.
A plus,
P.

Il faut adresser sa lettre email de démission à Jérôme GAUCHER
Chef du service sociétaires du Département juridique : jerome.gaucher@sacem.fr

 

 

   32.

De: asnemed à gmail point com
À: friends@centrebombe.org

Wednesday, May 16, 2018 1:59 PM

Thank you

"The free downloads are much appreciated.
Your website is a breath of fresh air."

Demensa

 

 

33.

De Namm Jones steelytek à gmail point com
À: friends@centrebombe.org
dimanche 30 september 2018, 18:17
Subject: Contact

Bonjour.
J'ai vu votre page Fondation anti-sacem. J'aimerais savoir si votre fondation est‎ toujours d'actualité ?
Merci de votre retour
NJ

De: centrebombe
À: Namm Jones
samedi 6 octobre 2018 à 22:06
Re: Contact

Elle l'est :)
Tant que l'escroquerie des droits d'auteurs ne s'arrêtera pas.
Bien que dernièrement les courriers se font + rares.
Qu'est-ce que vous attendez par cette question Namm Jones ?

De : Namm Jones
À: centrebombe
dimanche 7 octobre 2018 à 13:24
Re: Contact

Bonjour.

Merci pour le retour.
Beaucoup trop d'artistes se plaignent de la SACEM et comme je ne suis pas affiliée je ne peux pas connaître les reels problèmes. Néanmoins je souhaitais les connaître afin de mettre en avant par un autre biais ces conflits. Tout simplement.

 

 

34.

From: emile nsita: emi01nsita à gmail point com
Date: Wed, 18 Sep 2019 10:04:54 +0200
Subject: l'industrie du droit d'auteur
To: friends@centrebombe.org

Bonjour,

Merci pour votre site.

J'ai cliqué sur ce lien pour obtenir une liste des netlabels libres mais j'aurai une autre question.

J'ai démissionné de la SABAM et cherche à me protéger via des licences libres.

Pourriez-vous me dire s'il existe d'autres licenses libres pour la musique autres que Creative Commons pour la Belgique?

En effet, j'ai vu qu'ils faisaient un partenariat avec la SACEM (!?!), ce qui ne me met pas en confiance ...

J'avais pensé à GPL mais ce n'est que pour les logiciels il me semble.

Bonne journée et continuation à vous,

Emilien NSITA

 

Réponse

Cher Emilien,

Qu'entendez-vous et qu'attendez-vous disant : « je cherche à me protéger via des licences libres » ?

Le pillage existe à partir du moment ou chacun revendique sa propriété. Mes musiques et mes écrits sont pillés depuis leurs 1ères diffusions : 1980. Aujourd'hui des compagnies du net enrichies, qui se targuent « partager la culture » (sic), tels Scribd, LastFM, Spotify, iTune et toutes les autres qui exigent une inscription et un paiement pour accéder (« gratuitement » sic : l'hypocrisie n'a jamais été aussi intense) à nos oeuvres pillées qui par ailleurs sont libres d'accès dans nos sites personnels, s'emparent sans retenu de tout « contenu » (sic) dont le chargement est réalisé par les internautes eux-mêmes !

Ce que je veux dire : ce n'est pas une labélisation par une « licence libre » qui empêchera le pillage. La Terre est peuplée d'imbéciles et de profiteurs terrorisés qu'aucun scrupule (ni aucune licence, ni droit) n'arrête à nuire aux autres, principalement aux artistes « producteurs de biens commercialisables » (surtout sans leur payer l'usage de nos oeuvres, ne serait-ce que par respect du travail de création intense donné aux sociétés humaines). Scribd.com ou LastFM CBS sont des compagnies américaines qui profitent financièrement de mes oeuvres (comme la SACEM) sans jamais partager les bénéfices colossaux perçus ; à la place, ils sont prêts à vous envoyer leurs avocats pour un procès hors territoire où les lois françaises, ou du pays résident de l'artiste, ne s'appliquent pas. Ils s'innocentent du pillage en automatisant le chargement volontaire par l'internaute (qui download chez nous puis upload chez eux) qui est juridiquement responsable et... anonyme : il n'y a aucun moyen de vérifier qui a opéré le pillage même si ces compagnies américaines en sont manifestement appropriées nos oeuvres. La justice, le juge (acheté) favorise toujours l'enrichi (qui a le pouvoir de payer contrairement aux artistes insolvables) et défavorise toujours l'artiste. Procédure qui démontre le peu de considération envers les créateurs de biens qui les font vivre + que confortablement.

Il faut donc savoir à quoi et qui on a à faire (affaire) à produire des oeuvres. Dans le contexte propriétaire, produire des oeuvres a « sa part de risque » si on veut en tirer de l'argent et une reconnaissance sociale. L'argent est l'outil parfait du chantage que tous les êtres humains de la planète s'arrachent dans une guerre épuisante et inutile pour l'épanouissement de l'humanité, au contraire, nous travaillons à notre décadance. L'état médiocratique de nos sociétés est suffisamment ancré pour le percevoir.

Il n'existe qu'un seul moyen pour contrarier le pillage : DONNER. La générosité dans nos sociétés capitalisantes est une valeur inexistante, mais qui est fondatrice pour le bien-être des sociétés humaines. C'est à nous artistes de montrer l'exemple.

 

From: emile nsita: emi01nsita à gmail point com
Date: jeudi 3 octobre 2019 à 17:22
Subject: l'industrie du droit d'auteur
To: friends@centrebombe.org

Bonjour Mathius,

Un tout grand merci pour le temps consacré à me répondre.

C'est bien ce que je pensais et avais commencé à m'envoyer des recommandés.

Concernant ces vols sans scrupule, je pense que nous passons par une période intermédiaire mais que cette période ne durera pas tout le temps.

Il est impossible que l'Univers se laisse détruire de la sorte par des personnes qui ne construisent rien et tentent de détruire les gens qui travaillent à un monde meilleur...

Et vous faites partie de ces gens, qui travaillent à un monde meilleur. Merci.

Je vous souhaite le meilleur,

Emilien Nsita

 

From: emile nsita: emi01nsita à gmail point com
Date: 25 octobre 2021 at 20:07
Subject: l'industrie du droit d'auteur
To: friends@centrebombe.org

Bonsoir,

Juste pour vous informer qu'après avoir quitté la sabam, mon évolution en tant que producteur de ce que je fais n'est certes pas aussi spectaculaire que quand j'étais musicien mercenaire, mais vachement plus stable et plus prometteuse en cette époque où tout qui évite les discussions et palabres "stériles" peut, à mon sens construire pour ce qui suivra ce chaos sans nom comme cela s'est toujours déroulé après moultes changements, renaissances, révolutions..

Je vous encourage fortement à ne surtout pas désespérer aussi près du but car votre musique c'est le futur

Emilien NSITA (toobass Gnuart)

 

   35.

From: Nicolas Virey: chanson.bourdon à gmail point com
Date: 19 octobre 2023 à 18:12
Subject: Renseignements SACEM
To: friends@centrebombe.org

Bonjour,

Bravo pour votre site et toutes les infos que l'on y trouve.
Je fais parti d'une association loi 1901.
Nous organisons des concerts depuis 2012.
Nous avons régulièrement des courriers de la sacem qui nous demande de payer alors qu'aucun groupe, personne ou oeuvre n'y est affilié.
S'en suivent des courriers avec majoration sans qu'ils puissent nous dire quelles oeuvres sont concernées et pour quelles raisons nous devrions payer. Une des réponses était: "Faites vos déclarations sacem comme tout le monde, nul n'est censé ignorer la loi"...

Voici mes questions:

-Devons nous les informer des concerts que nous prévoyons d'organiser si aucune oeuvre n'est inscrite à la sacem?
-Faut-il porter plainte pour extorsion dans ce cas-là et si oui, que risquons-nous concrètement?

Merci beaucoup par avance,

Nicolas.

 

Réponse :

Bonjour Nicolas,

Si aucun auteur ni compositeur n'est affilié à la SACEM, vous n'avez rien à payer à la SACEM. Toutes ces lettres demeurent des preuves de tentatives d'extorsion. Dans cette réponse d'un agent de la SACEM : « Faites vos déclarations SACEM comme tout le monde, nul n'est censé ignorer la loi » exprime un mépris manifeste et un argument désespéré pour vous extorquer de l'argent. Il n'y a aucune déclaration à faire à la SACEM si les musiques jouées aux concerts ne sont pas déposées à la SACEM.

La réponse à la 1ère question est : non. Mais vous pouvez demander aux musiciens que vous programmez, une attestation comme quoi aucun de leurs morceaux joués n'est déposé à la SACEM. Ou renvoyez la feuille de déclaration SACEM rayée et signée par les artistes.

Vous pouvez porter plainte auprès du Procureur de la République. Généralement les plaintes restent sans suite si un procès n'est pas intenté. Mais l'accumulation de plaintes aggrave le dossier de l'extorquant, ici la SACEM.

Conseil :
Ne payez jamais un forfait SACEM. L'argent récolté avec les forfaits est systématiquement détourné au profit de « comptes privilégiés » (sic).

Mathius Shadow-Sky

 

 

 

________
conseil, rédaction : Mathius Shadow-Sky
friends@centrebombe.org

 

 

DROIT D'AUTEUR PROSTITUTION ?
sans corps

Vendre [1]

La perversité ou les effets per-vers de la vente. Vendre est un échange. Le commerce est un échange. Vendre ? Venum dare. Signifie : don vénal [2], un don qui attend un intérêt, un autre don en re-tour. Le premier sens figuré du mot est : trahir. Puis le sens propre de : céder = être obligé de lâcher à ce qu'on tient, se retirer (du jeu) = perdre. Une vente forcée fait perdre la jouissance de son bien. Les sens de vendre sont violents. Un échange d'objets : la marchandise, dans un rapport de force : la partie qui lâche a perdu (humiliation). La généralisation du commerce européen commence au XIe siècle dans les bourgs qui aujourd'hui sont devenus des mégapoles. La domination marchande remplace petit à petit la domination religieuse. « L’appât du gain » investit tout le monde à jouer (le lot qui lui ne rit pas). Et l'objet marchandise prend des aspects inattendus pour le commerce : les objets interdits à la vente : le sexe humain, mais pas ses muscles pour le travail. Vendre prend le sens juridique au XIIIe siècle de dépendre = être à entière disposition, être entièrement à quelqu'un. Le sens du mot vendre pour mettre en esclavage a été sorti de l'usage au XIXe siècle, en pleine ascension de l'épanouissement de l'industrialisation du commerce. Le sens de corruption du mot : se vendre apparaît au XVIe siècle, le sens d'aliéner volontairement sa liberté contre une captivité + confortable = posséder + d'argent. Le sens de la trahison de soi et des autres reste fort dans la vente qui se retrouve jusque dans la manipulation du client : à le faire acheter ce qui appartient à un autre (ou en obligeant l'autre à vendre) || non dit : pour obtenir sa commission, son bénéfice, le supplément à celui qui réalise la vente || Le vendeur prend vite le sens d'escroc puisque son salaire dépend de sa force de persuasion de vente (s'emparer de l'argent privé en échange d'un objet quelconque dévalué = invendable au prix vendu), de forcer une vente qui ne devrait pas se réaliser. Les stratégies publicitaires à inciter un désir factice chez le consommateur pour devenir client fidèle passent par le conditionnement psychologique de l'image animée jusqu'à le droguer (addictifs dans l'alimentation rapide par exemple) et l'hypnotiser (à renvoyer une image valorisée) sans parler de « cadeaux annexes » : dans le marché de l'échange, le consommateur solvable est devenu sa proie.

Péage = droit ?

Le droit d'auteur (invention française) est un procédé de vente par péage. D'invention récente : XVIIIe pour le théâtre (1777 exactement) et XIXe siècle pour la chanson (1848 exactement). L'idée de Beaumarchais était que les artistes dramatiques ne dépendent pas de l'aumône des souverains, mais que les théâtres de province (en dehors de la Comédire Française) payent l'autorisation de jouer la pièce dans leur théâtre (en + du reste). A combien s'élevait ce péage à l'auteur pour qu'il puisse vivre décemment ? sachant le nombre très restreint de théâtre au XVIIIe et l'abondance accumulée des pièces de théâtre. Aujourd'hui ce problème a empiré : les auteurs morts prennent la place aux vivants dans une proportion (nationale) de 57 pour 1 ; en pourcentage ça équivaut à 99% contre à peine 1% pour les vivants : particulièrement dans le monde de la musique savante. Eh oui, les morts ont l'avantage de ne pas réclamer des « droits » = des obligations de péage pour jouer leurs oeuvres. Par contre, les interprètes, en + de leur salaire, réclament aussi des « droits » = des obligations de péage pour être perçu joué la pièce de théâtre ou de musique [3].

Avec la généralisation du péage, tout devient marchandise ; y compris le comportement d'achat ou l'attention du consommateur envers un produit (lui-même), c'est-à-dire : son esprit et son corps : la forme moderne de l'esclavage cru et con-vaincu libre, car les esclaves se nourrissent, se logent et s'habillent par eux-mêmes n'est bien sûr pas une preuve de liberté, mais un leurre de liberté. La fonction de la croyance est de faire agir le croyant contre sont gré tout en étant convaincu du contraire.

Avec le péage : qui commande la clef d'ouvrir les accès fermés, ce pour jouir un temps ; l'oeuvre d'art, un moment de musique, devient un produit banalisé comme tous les autres : un consommable multiplié au nombre de désirants convertis à la conviction favorable à son goût, un aliment (le bon ?) qui se digère (ou pas) et s'oublie. L'oubli est essentiel pour persévérer sa consommation. Comme aliment qui restaure, une pilule qui soulage un temps. Le propre du marché est de cultiver le manque, autrement dit l'insatisfaction constante dans la satisfaction éphémère. Rien ne doit fonctionner dans le paradis : l'usure accélérée, le dysfonctionnement imprévu, l'apparence qui cultive l'obsolète cru inutile. Le péage fixe des liens mobiles qui empêche le choix. Le péage ne donne aucun choix que de payer. Tous nos liens sociaux sont tenus par le péage, autrement dit par la soumission d'être vaincu par une domination mécanique à laquelle on ne s'oppose pas : on obéit.

Quand l'artiste s'approprie son ouvrage (créer n'est pas s'approprier : « à moi, pas à toi »), il se l'approprie par l'inscription de sa signature, cette signature autorise l'usage de la violence en cas de resquille (celles et ceux qui refusent de payer mais désirent jouir de l'ouvrage : ces gens là sont criminalisés), l'usage de la police pour forcer au péage. PAR LE DROIT D'AUTEUR, L'ARTISTE REDEMANDE VOLONTAIREMENT LA VIOLENCE DE LA POLICE.

La question de l'appropriation de l'oeuvre ne se pose jamais. Pourtant, une fois l'oeuvre achevée par l'artiste et « consommée » (digérée) par le public (disséminée dans le public), il est impossible de revendiquer une propriété de ce qui est rentré et s'est transformé dans le public : c'est une contradiction : une oeuvre privée ne peut pas être publique et le vice versa. Pourtant, la fondation du capital-isme réside dans cette contradiction : rendre public ce qui est privé et rendre privé ce qui est public (les privatisations des services publics vont dans ce sens) pour enrichir un manipulateur de fonds publics pour le bénéfice d'individus privés au détriment des autres appauvris du public. Pour agir de telle manière, il faut instituer un commandement automatisé cru indispensable à la communauté et le renforcer par le voile d'un leurre : fonction réalisée par le divertissement. Le divertissement empêche de penser. L'art transformé en divertissement n'est plus de l'art, mais un produit pour oublier qui et ce que je suis : le contraire du sens de l'art. C'est dingue d'en être arrivé là ! avec une culture massive du déni con-vaincu : « moi ? bien sûr que non. » L'exemple usuel pour la musique est l'appropriation de chansons populaires (à auteurs multiples anonymes ou presque) et l'exemple de la fraude remarquée est l'appropriation d'Happy Birthday par la Warner qui exige 10 000 $ pour utiliser la chanson dans un film (ça reste loin de ce qu'exige les Rolling Stones pour utiliser Sympathy for the Devil : 500 000 $) = c'est une proportion d'usage qui marque le prix : + c'est cher + c'est rare et inversement proportionnellement.

Il faut arrêter de se mentir, ça ne sert à rien, puisque la vérité persiste même dissimulée : la répression policière pour les droits d'auteur est créée et sollicitée par les artistes : 3 inscriptions/jour s'enorgueillit la SACEM (société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique) 3 assassins/jour que personne n'ose dire, voire penser. L'artiste dans le monde du péage s'est transformé en légitimateur (celui qui donne droit d'agir) de la violence : le moteur de la violence : les objets (vivants) appropriés et vendus. Les artistes du XXIe siècle se sont trahis, mais ne le comprennent plus : le luxe (= masquer sa laideur) est rentré dans l'usage et l'habitude de l'art. L'artiste créateur est à la base de TOUTES les activités humaines en société. C'est l'artiste qui crée le travail auquel tous les autres non-artistes s'emploient (par nécessité du péage ou par passion). L'artiste agi comme un souverain gouverné par ses « intérêts financiers » qui en soi ne veut rien dire que : « l'enrichissement conforte » une croyance qui est un leurre sinon il n'existerait pas des dispositifs massifs de sécurité de contrôles automatisés ni la croissance de polices privées nommées : vigile (pour vigilance et violence).

Le droit d'auteur est un impôt privé (comme tous les impôts aujourd'hui qui payent en 1er le train de vie des gouvernants) qui commande la violence des questeurs (ceux de la SACEM ne se privent pas de terroriser de menacer toutes celles et tous ceux surtout petits commerçants ignorants à payer un forfait qui ne revient à aucun compositeur ni auteur et ressemble étrangement au racket massif des malfaiteurs américains, dont le plus célèbre reste Al Capone). Le problème majeur est que LE DROIT D'AUTEUR EST INSUFFISANT A PAYER SA BASE A SURVIVRE : se loger, se nourrir et être en bonne santé. Moins de 1% des artistes « ayants droit » (sans compter les éditeurs qui cumulent ni les descendants qui bénéficient de la renommée post-mortem). En effet, c'est dans l'accumulation de droits d'auteur que le réel enrichissement apparaît. C'est ce qu'avait prévu l'éditeur en 1848 quand il a financé le procès contre le cafetier caf'conc (café concert) soutenu par les droits de l'homme [4]. Le compositeur et l'auteur ne restent que les esclaves de l'éditeur qui les a achetés : « signer avec le diable » est : « le contrat d'édition ». Ce qui n'empêche pas l'enrichissement outrancier et très rare d'un nombre très limité d'artistes : on pense à Michael Jackson (à ce stade sa vie est sacrifiée) qui rachète les droits de toutes les chansons des Beattles détenus par Mc Cartney (et autres) le musicien le + riche d'Angleterre (et...).

Enregistré

Copyright et droits d'auteur sont des actes de propriété d'ouvrages immatériels matérialisés par l'écriture = l'enregistrement. Enregistrement qui peut se multiplier à l'infini. Dans le monde numérique, tu perçois le filon ? L'industrie née au XIXe siècle (Marx) repose sur cette idée de rendre les copies infinies (d'où la chaîne de production automatisée) : le nombre de copies imprimées revient au nombre de copies vendues : l'écoulage du stock obligé : + le nombre est élevé + le prix est bas (jusqu'à une limite indépassable : ne pas se solder = se vendre au rabais crée le mépris du produit). 1 + produit 1 +, 1 - produit 1 - est la loi de l'économie de l'appauvrissement des autres.

Pourquoi le droit d'auteur est une prostitution ?

Imagine, cet écrit que tu lis là ici devant toi, qu'il soit sous le sceau du droit d'auteur ; que tu dois payer si tu veux le lire pour enrichir ton savoir avant de le lire et, payer si tu le mémorises : le sauvegarder dans ton compte personnel de la banque publique (cloud) que tu payes et payer encore si tu veux le dire le transmettre à une autre personne (droits de diffusion). En réalité pour jouir de savoir, tu dois payer au moins 3 fois (sans compter les très nombreuses ramifications). L'idée du capital est de multiplier comme les copies à l'infini le nombre de péages.

Pourquoi le droit d'auteur est une prostitution ? En réalité c'est pire, la prostituée vend la passe (tout en sacrifiant sa vie : l'épanouissement de sa vie : son corps nié, elle meurt à 40 ans, voire avant, après avoir été pénétré + de 70 000 fois). L'artiste (faux) ne sacrifie sa vie que pour son confort en nuisant aux autres, qui en aucun cas est un sacrifice + un parasitage : pour garder ce statut, il ne peut en aucun cas produire une oeuvre originale qui ne serait re-connue par personne = invendable. L'artiste non-original en majorité est le gardien de l'autorité de la violence policière.

Les titres

La mélodie n'est plus la marque de propriété depuis longtemps. S’il a eu une focalisation obsessionnelle sur la mélodie, c'est uniquement pour ça : l'identité qui rapporte une rente. Aujourd'hui, la propriété se définit (s'identifie) par un titre. Le titre du morceau : le bien. La propriété de plusieurs titres permet la spéculation sur le marché des paris : qui vent le + pour investir mon capital pour profiter du supplément : je mise. L'ouvrage représente le titre (un investissement de travail) que le titre représente prêt à être spéculé. Mais la spéculation n'est pas égalitaire puisque la vente dépend des moyens de distribution, c'est-à-dire les moyens d'acheter les commerçants à vendre le produit spéculé : d'où la globalisation (mondialisation) qui multiplie les points de vente, mais Internet change la donne : les intermédiaires (les re-vendeurs) disparaissent, la vente s'opère de dépôt à client. Un artiste seul sans distribution massive ne peut pas accumuler suffisamment d'argent pour vivre de sa création qui est pourtant au coeur de l'économie mondialisée. C'est le paradoxe du « créateur mis en esclavage ». [5]

Comparé à un titre bancaire, le titre oeuvre fait payer avant pendant et après : 3 fois (au moins). C'est en ce sens que le copyright et le droit d'auteur affolent font tourner la tête des financiers : les gains sont illimités avec un péage illimité. La surpopulation alimente ce péage illimité sollicité par les bénéficiaires : « croissez et multipliez » est la fondation idéologique de la civilisation occidentale talmudique=biblique=coranique : juive+chrétienne+musulmane qui s'épanouit dans le capital = la rétention.

La dépossession

L'escroquerie sociale mondialisée du droit d'auteur réside dans le fait que c'est une nourriture qui ne nourrit pas. Payer une jouissance qui n'arrive jamais entièrement, car sa digestion est impossible : la nourriture de l'oeuvre du droit d'auteur ne s'assimile pas, car elle ne se transforme pas : elle est indigeste. Si l'oeuvre-titre se transforme (assimilation), elle perd son identité et perdre son identité signifie perdre sa propriété et perdre sa propriété signifie perdre le fait de faire payer = perdre le droit de se faire rentier (qui est la fonction du droit d'auteur : être entretenu). Ce qui dans une société discriminante et hostile est inconcevable. Le pauvre (empêtré d'obligations) paye le privilégié (à n'avoir aucune obligation).

Maintenant, dis-toi sincèrement si tu es en possession ou si tu es dépossédé ? [6]

 

Partition : droit de péage ? de l'enregistrement (registered) écrit et signé ?
...

 

Notes
[1] Vendredi n'est pas le jour (diurne) de la vente, mais le jour (di) de Vénus : Veneris dies. Transformé par les Chrétiens en jour de pénitence = jour de regret et de remords = se positionner en victime irresponsable pour recevoir le pardon du père souverain dominant châtiant = éducation et culture de l'hypocrisie.
[2] qui est à vendre : intention de vente : « petite » annonce. « Venum » = vente repose sur le sanskrit « vasnam » = prix. Le prix donne une valeur à un échange (quand il n'est pas fixé, imposé et obligé). Vénal reste d'un emploi moins violent que Vendu (sans se réjouir pour autant si peu : son emploi est une insulte). À vénaler, il n'y a pas le sens de la trahison qu'il y a dans la vente (= l'escroquerie), mais + une entente sur un prix d'échange; ça vaut ça. Remarquons que l'échange vénal règne entre particuliers (de la main à la main) alors que l'achat, la vente avec intérêt règnent dans la domination économico-politique : qui aujourd'hui revient au même puisque les gouvernements nationaux se sont privatisés aux services des affaires à très forts bénéfices.
[3] en France l'Adami et la Spedidam s'occupent d'encaisser (cette surcharge). Un parasite est une personne qui vit confortablement de ces surcharges : comme les gouvernants, principalement.
[4] Là, il faut citer Edgar Morin qui avance clairement et sans aucun doute : « l'idéologie des droits de l'homme masque le pouvoir scélérat de la bourgeoisie » page 177 chapitre Premières idées sur les idées, in La Méthode tome 4 : Les idées (leur habitat, leur vie, leurs moeurs, leur organisation) 1991.
[5] Il faut signaler l'aberration du réseau Internet qui donne des situations inattendues : en 2005, j'ai décidé de rendre accessible gratuitement toute ma discographie, ce à force de censures successives. Seul, indépendant sans aucune distribution, ni aucune publicité, à ce jour en 2016 suivant les comptes de l'hébergeur du centrebombe, on atteint l'appropriation privée de 1 1/2 million d'albums. Dans le cas d'un péage (bien sûr indirect), je serais millionnaire.
[6] Les « si tu es possédé » et « si tu t'es fait possédé » sont d'autres formes de cession : de céder son gouvernement de soi à un autre, à d'autres. C'est bien une trahison de soi-même : se vendre soi soi-même.

Prix : ce qui désigne la valeur (d'une chose) « pretium » en latin = valeur morale esthétique sentimentale, se rapproche du grec « proti » pour « interpres » pour intermédiaire < interprète. En effet le taux de changes des différentes monnaies entre elles, dépend d'une interprétation d'apposer une valeur intermédiaire. Rappelons que c'est cette interprétation qui déclencha la famine et la Guerre de 100 ans. Et + proche de nous : la ruine de la Grèce et de l'Esagne et l'appauvrissement général des Grecs et des Espagnols. Le prix ré-compense (pour compenser quoi ? une frustration).

 

 

 

   SIGNES

 

logo antisacem Nous avons créé ce signe anti-sacem afin de RELIER toutes les autoproductions, les organisations indépendantes d'auteurs et compositeurs autoproduits de France contre « la machine dévastatrice » SACEM et consoeurs, qui exploitent le travail de création des auteurs et compositeurs au profit des affairistes, voleurs sans scrupule. Nous ouvrons ce dialogue afin que les droits d'auteurs reviennent aux auteurs et non aux institutions et oligopoles et comptes privés qui s'enrichissent aux noms des auteurs et compositeurs et ne protègent aucune de leurs musiques contre le pillage de leurs oeuvres et leur exploitation pécunière après leur mort par les mêmes.

En téléchargeant ce signe et en le plaçant dans vos pages web appropriées
vous ferez partie de cette résistance informelle anti-sacem qui existe et
qui demande une répartition des droits d'auteurs suivant les besoins de chacun.

Il s'agit pour les compositeurs de produire des moyens à la réalisation de leurs musiques.

.

INGERENCE : UNE NORME ABDIQUEE ?

Les artistes non vendus, dans le conflit des droits d'auteurs, ne sont pas entendus,
alors qu'il s'agit de leurs oeuvres, même usurpées par l'industrie de la musique et du cinéma.
UN police is watching FBI abuse
L'architecture Internet efface les frontières, non les langues. Cela autorise-t-il la police fédérale américaine d'intervenir dans le monde ? Internet est une invention américaine. La culture américaine se propage physiquement et culturellement dans le monde aussi grâce à Internet. Le droit d'auteur et le copyright ne sont qu'un prétexte à l'invasion : la globalisation de l'uniformisation par l'acte d'ingérence. Que fait la police féminine des Nations Unies contre cette criminalisation culturelle ?

 

 

 

Inscription possible et libre
à titre représentatif
ici Fondation anti-Sacem

 

Les auteurs et compositeurs membres (et ex-membres) de la SACEM ayant un problème avec la SACEM. Voici la proposition de liste des auteurs et compositeurs membres de la SACEM ayant un problème de répartition des droits, un désaccord de princippe comme la répréssion des auditeurs et autres invraisemblances avec cette société civile française de droits d'auteur. (start : 21 avril 2008 sur une suggestion de Line Aouizerate). Un lien à vos pages web "expression anti-sacem" peut être présent dans la liste. contactez l'anti-sacem pour vous inscrire.

 

Présentation : le cas Shadow-Sky/SACEM qui ne s'entendent pas

Mathius Shadow-Sky, compositeur membre depuis 1980. Premiers problèmes de non-versement des droits d'auteur constaté en 1988, après plusieurs passages radios et TVs nationales des musiques du compositeur, tels : France Inter, A2, FR3, France Culture. Demande de démission en 2004 non entendue, ni retenue. Aucune entente ni dialogue possible avec les gérants de la SACEM depuis 43 ans qui se réfugient dans le déni et le silence. Le manque à gagner du compositeur en 2010 s'élève de 384 000 € *. Le dommage minimum calculé en 2023 s'élève à 752 561 €. Le dommage maximum n'a pas de prix. Ce manque à gagner, depuis 43 ans, signifie que la SACEM a encaissé les droits d'auteur dus au compositeur **. Ce qui est un vol et qui relève de la cours correctionnelle de la justice pénale.

LA SACEM TENTE DE CORROMPRE LE COMPOSITEUR

AVEC MEPRIS

Le 5 octobre 2023, le bureau comptabilité des sociétaires du département financier et comptable envoie au compositeur un chèque de 24,06 €, ce sans aucune justification de la provenance de cette somme, c'est-à-dire sans aucune preuve de répartition des droits des profits engendrés par les musiques du compositeur. Une tentative de corruption ? L'expression profondément méprisante du directoire de la SACEM envers le compositeur est considérable, qui comparé à 40 années de non-reversement des droits d'auteur du compositeur au compositeur s'élève entre 752 561 € et 15 000 000 € tellement le dommage est considérable.

Preuve de tentative de corruption du compositeur par la SACEM :

1. La lettre-chèque de la SACEM envoyée au compositeur et renvoyée par le compositeur à l'expéditeur pour correction du nombre inscrit sur le chèque, jpg 1,4Mo

2. La lettre du compositeur en réponse à cette tentative grossière de corruption et preuve de mépris envers le compositeur. Somme humiliante sans décompte. Sachant que la SACEM utilise le nom du compositeur depuis 43 ans [en 2023] pour faire payer les diffuseurs par ses questeurs. Argent jamais redistribué au compositeur. La SACEM vole les droits d'auteur du compositeur depuis 43 ans. pdf 33Ko.

 

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QUI D'AUTRES ?















...

Seul ? Personne ? en 20 ans.
La fondation anti-sacem a 20 ans en 2023.

 

Les personnes éveillées sont-elles en minoritées ?
Les personnes courageuses sont-elles isolées ?

oui

 

_____________________________________________
* salaire annuel du président non musicien de la SACEM.
** Ce qui signifie que si ses encaissements sont indétectés, on déduit que les « encaissements indétectés (= indétectables, sic) » sont d'usage courant et régulier. Ce capital de « droit indétectés » finance le capital, entre autres immobilier, de la société, dont les dividendes entretiennent quelques membres privilégiés désignés. Le détournement de fonds des droits d'auteur par la SACEM est colossal.

 

2003

La Fondation anti-SACEM propose
une démission massive de compositeurs de la SACEM :
un geste voyant qui donnerait à réfléchir à
celles et ceux qui ne savent pas.

2023 : toujours rien

 

 

liens internes

 

. COLLECTION INFINIE DU PROJET DE RE:COMPOSITION DES MUSIQUES DE NOTRE HISTOIRE
. COMPRENDRE LES FORMATS AUDIO NUMERIQUES AFIN DE
COMPRENDRE L'ABSURDITE DE L'INTERDICTION DU TELECHARGEMENT GRATUIT

. TELECHARGEMENT GRATUIT DES ALBUMS DU CENTREBOMBE
. LA PERVERSITE DU DROIT D'AUTEUR ... ET LE PARADOXE DE L'OEUVRE PROPRIETAIRE
. MANIFESTE POUR LE SOULEVEMENT SONIQUE DE SA JEUNESSE AU XXIE SIECLE
. LE JOURNAL VIGILANT D'EXEMPLES MEDIOCRATIQUES
. LE DISQUE DU CENTREBOMBE
. ENTREE DU CENTREBOMBE
. CARREFOUR DU CENTREBOMBE
. CONTACT

le mouvement du monde [croyance & domination]
journal vigilant d'exemple médiocratique [le sévice médiocratique]

 

liens externes

 

. SACEM
. Bob Ostertag, The Professional Suicide of a Recording Musician (2006)
. *article "Comment la Sacem se goinfre..." par Emmanuel Berretta (10 avril 2010)
. article "L'or du Boléro ou la chasse au trésor des ayants droit" par B. D. (31 Juillet 2000)
. Code de la propriété intellectuelle (scan.2002)
. Pierre Emmanuel Moyse, la nature du droit d'auteur : droit de propriété ou monopole ? (McGill, 1998)
[point de vu historique des naissances du copyright anglais et du droit d'auteur français par un avocat canadien]

. Déclaration Universelle des Droits de l'Homme
. Pierre-Joseph Proudhon, Les majorats littéraires - examen d'un projet de loi ayant pour but de créer au profit des auteurs, inventeurs et artistes, un monopole perpétuel (1858) [témoignage]
. Mona Chollet, Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle » (2010) sur le Revenu de Base [avec l'institution du Revenu de Base, le droit d'auteur tel qu'il est exploité devient obsolète]
. Revenu de Base, le film en fr
. GNU . GNU manifeste
. GPL (General Public License)
. copyleft wikipedia fr wikipedia Eng (le site coyleft.org semble être piraté, décembre 2010)
. blog anti-HADOPI (recettes pour contourner l'oppression hadopi)
. les solutions pour contourner Hadopi sont de plus en plus qualitatives (4.1.2010 par Fabrice Epelboin)
. ce que Korben pense d’HADOPI
. CC Creative Commons (6 contrats flexibles de droit d'auteur pour diffuser ses créations)
. Tor un programme gratuit (toutes plate formes) pour protéger sa vie privée contre les surveillances du réseau et l’analyse du trafic (à vérifier...)
. Un texte du chanteur folk américain Pete Seeger traduit en français en 1972 sur la colonisation musicale américaine : Ne vous laissez pas coca-coloniser (pdf)
. Florent Latrive - Du bon usage de la piraterie, culture libre, sciences ouvertes (Exil ed. 2004)
. auteurs-compositeurs.fr un site de résistance anti-sacem qui dévoile la complicié des magistrats en droit d'auteur : "la SACEM forme les Magistrats professionnels français, des TGI, des Cours d'Appel, de Cassation, en exercice en matière de droit d'auteur sur les droits de répartitions à travers l'Ecole Nationale de la Magistrature de Bordeaux."
. conseil pour DEMISSIONNER de la SACEM :
http://musique-libre.org/doc/demissionner-de-la-sacem-pour-diffuser-sa-creation-en-licence-libre/
Il faut adresser sa lettre email de démission à Jérôme GAUCHER chef du service sociétaires du département juridique : jerome.gaucher@sacem.fr
...

 

téléchargements

. le petit livre des DROITS D'AUTEUR [.pdf 266 Ko] première couverture du petit livre des DROITS D'AUTEUR publié en 2010

Le petit livre des Droits d'Auteur, publié en 2010, rassemble les textes publiés dans la page de la Fondation Anti-SACEM entre 2003 et 2010. Sa publication au format portable a permis sa diffusion dans le réseau Internet. On retrouve Le petit livre des Droits d'Auteur avec diverses couvertures, preuve que ses arguments ont été intégrés. C'est un 1er pas pour comprendre le piège que nous nous sommes créé et dans lequel nous sommes tombés en révélant les effets pervers de la musique propriétaire. pdf 266 Ko, 89 pages 15x21 centimètres, les éditions du centrebombe, 2010.

. Le mouvement du Monde, [croyance et domination] Le Mouvement du Monde, couverture du livre publié en novembre 2015 (small)
  TOME 1 2de publication, 9 novembre 2015 au format document portable
  [elivre pdf 312 pages A4, 2Mo]


  publication HTML 2012-2017 :
  . TOME 1 html (FIN: 7.5.2016)
  . TOME 2 html (FIN: 29.10.2017)

  Le grand finale du MOUVEMENT DU MONDE :
  L'Institution
  [publication pdf format document portable 168Ko 21 pages, le 4 octobre 2017, corrections le 25]

  Le Mouvement du Monde poursuit et approfondit les réflexions des croyances et domination
  entamées dans le livre :
  La Vie Gît Lente en Médiocratie
  publication HTML 2005-2017 (FIN.20.8.2018)
  anciennement titré :
  Le Journal Vigilant d'Exemples Médiocratiques, etc.

  L'analyse des conditions contextuelles de vies, des êtres humains ensemble
  se poursuit dans le livre suivant :
  Vivre l'Espèce Humaine
  publication HTML (start.26.3.2018.finition.30.6.2022) (FIN.21.9.2022)

et
. LES LIVRES DU CENTREBOMBE les livres gratuits au centrebombe

. LES DISQUES DU CENTREBOMBE les disques gratuits au centrebombe

 

solidarités

. Ren-contre de Musiciens Qui Pensent
. les re:compositeures
. les Trans-Cultural Syn-phônê Orchestra
. collective projects

 

netlabels libres

released under creative commons license:

. centrebombe (toulouse)
. edogm (genève)
. nowaki (toulouse)
. insubordinations netlabel (genève)
. alter sonic records (champagnac-la-prune)
. mon cul c'est du tofu ? (neuilly/marne 93)
. GRRR (Lyon)
...

netlabels libres demandez votre lien ici

 

 


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contexte et motivation de la naissance de la Fondation anti-SACEM

La Fondation anti-SACEM, c'est constitué dans la période entre novembre 2003 et décembre 2004 après l'interdiction au label « le disque du centrebombe » de dupliquer l'album copyleft « Karlheinz Stockhausen re:composed by artists in the centre of the bomb », cela en ne fournissant pas l'autorisation de reproduction SDRM à l'usine d'impression alors que cet album est libre de droits (les artistes de l'album se sont libérés de leurs droits d'auteur). Cette libération était nécessaire pour nous permettre de nous libérer des droits d'auteur de Karlheinz Stockhausen pour re:composer librement sa musique (voir la page du projet : re:composition débuté en 1996). Cette production était à compte d'auteurs, mais la SACEM et la SDRM (Société des Droits de Reproduction Mécanique attachée à la SACEM) exigeaient le paiement des droits de reproduction pour les auteurs, c'est-à-dire nous-mêmes de payer pour nous-mêmes moins son prélèvement de 15% pour « son fonctionnement ». Karlheinz Stockhausen ne s'est jamais opposé au projet bien que pendant une longue période en tapant son nom dans un moteur de recherche on arrivait directement dans la page des re:compositions. Avec cette affaire nous avons pu constater que d'un côté la SACEM ne paye pas tous les droits à ses membres en aval et de l'autre en amont, demande à ses membres de payer pour une publication à compte d'auteur se désistant de leurs droits. Dans ce type d'affaires, les administrés de la SACEM n'ont aucune volonté de résoudre le problème : la pratique courante est de laisser le problème en l'état en l'ignorant. Le compositeur Mathius Shadow-Sky attend une résolution de ses impayés depuis 24 ans. À l'époque où la duplication demandait obligatoirement un support physique, nous pouvons imaginer la puissance de la censure de la SACEM. Comment une institution privée sous contrôle de l'État qui monopolise les interdictions d'écoute de musique enregistrée et qui prélève et exige un impôt sur la duplication et la diffusion de la musique enregistrée : une taxe pour ses propres membres, peut-elle révéler des talents ? C'est dans cette contradiction et l'hypocrisie de cette croyance que règne le droit d'auteur qui fournit à une minorité majoritaire de « l'argent de poche ». Après plus d'un an de négociation pour l'autorisation, qui finalement par l'usure n'a pas été accordée (quand les administrés de la SACEM sont dans l'embarras, ils font les morts qui ne savent rien) nous avons décidé de publier l'album gratuitement (sans support) sur Internet en téléchargement libre. En fait, depuis 1998 les re:compositions étaient publiées au fur et à mesure en format compressé dans la page des re:compositions, mais la cerise aurait dû être une publication sur disque sans compression de données. Ce projet de re:composition collective a été créé aussi pour focaliser les acteurs du droit d'auteur sur l'absurdité de la propriété musicale, car la musique voyage, se transforme, s'adapte, se mélange, etc. (surtout celles aisément mémorisables) : c'est le propre de la musique de n'appartenir à personne et d'être disponible pour tous*. Pour renforcer notre position sur la gratuité de l'écoute privée et de l'échange de musiques enregistrées, nous avons rendu disponible sur le site web du centrebombe, sans rien à nous payer, depuis 2005, plus d'une cinquantaine d'albums de 1979 à aujourd'hui au libre téléchargement**.

Depuis 1996, nous proclamons que le « copyright has a sense for dealers, not for artists. Soon it will become obsolete. » (= Le droit d'auteur a du sens que pour les proxénètes, mais pas pour les artistes. Bientôt, il deviendra obsolète.) Le droit d'auteur renvoie à l'idée de propriété (propriété intellectuelle) et de monopole pour le copyright. La propriété, le monopole se jouissent dans l'égoïsme : au contraire de la musique qui se partage. La générosité de l'artiste s'entrechoque en contradiction avec l'avarice du droit d'auteur et du copyright.

 

* Nous avions déjà constaté en 1983 pour la création d'Ourdission à Londres, qu'une musique écrite, une fois interprétée par un musicien, échappe à son compositeur : elle vit sa propre vie. Si cette musique restait avec le compositeur, elle ne rencontrerait aucun musicien pour l'interpréter.

** Si l'on compte en moyenne un téléchargement par jour d'un album à 10 EUR pièce HT, nous aurions récolté environ 3650 EUR par an : c'est insuffisant, à la fois pour payer 1. une production annuelle (enregistrement studio, paiement des musiciens, du compositeur, etc.), 2. l'information (affichage, articles, réclame, etc.), 3. les paiements et la gestion des paiements électroniques, les taxes et autre frais de transferts, et 4. ce temps de travail qui empêche de créer de la musique : ce dernier point est le plus important : c'est en cela que l'exploitation commerciale est inintéressante pour la création musicale. Aujourd'hui, sans aucune réclame, il y a une moyenne de téléchargement de 3 albums par jour, sans rien faire.

 

 

 


NOUvelle peau

Pour celles et ceux qui ont connu l'ancienne « peau » de la page web de la fondation anti-sacem, doivent s'étonner de cette nouvelle apparence « de bon goût » ? Nous tentons une expérience. Nous avons constaté que le réseau Internet est envahi d'un esthétisme « de bon goût » qui a la malvenance de s'officialiser à travers une normalisation de services toujours plus aisément accessibles (voire trop). Certaines couleurs semblent déplacées : imaginons par exemple Facebook(™!) en fond noir et rouge : ça serait immédiatement connoté « anarchiste » (« qui pose des bombes » dans la fausse image du sens commun obtus de l'anarchisme) et ne refléterait pas la niaiserie majoritaire du « meilleur des mondes » où chacun s'y retrouve. Nous sommes dans la phase où la présentation et l'apparence des pages web d'Internet a plus d'importance que son contenu (montre que la majorité n'a rien à dire) : la page d'accueil par exemple de Yahoo(™!) est remplie d'insignifiances, mais elle est efficacement organisée pour la navigation, à savoir : vouloir « tout voir d'un coup » tout en masquant les problèmes majeurs (en mal d'être résolus) de nos sociétés.

Si telle couleur nous semble plus acceptable qu'une d'autre, c'est que les couleurs (comme les sons) sont codifiées par le sens moral. Le sens moral se manifeste à travers les sentiments qu'on a (ou est) de quelque chose. Le sens moral se forme toujours par un jugement, une appréciation du pire au meilleur, de l'intolérable à l'acceptable (le bon goût) : sur une échelle de valeurs imposée. Les couleurs (tout comme les sons) n'existent pas, les couleurs sont une interprétation codée du cerveau des longueurs d'onde de la lumière. Les couleurs passent par deux encodages principaux : la perception et la morale.

Nous avons déplacé le fond noir vers un fond grisé, les lettres blanches vers des lettres anthracite sur fond blanc donnant l'impression de baigner dans la lumière. Nous avons remplacé le rouge par le bleu. Tout cela inspire plus le « paradis » que « l'enfer » ou la « sérénité » au lieu du « tourment » ou le « ciel » au lieu du « sang », de « l'éthéré » au lieu de la « chair » : toutes ces appréciations renvoient à la dichotomie simpliste du « bien » et du « mal » religieux que nos sociétés occidentales maintiennent toujours d'actualité - où l'on cultive l'obéissance (bien = éduqué à être irresponsable) plus que le questionnement (mal = individu responsable).

Nous présentons un contenu vital (nous essayons de mettre en évidence l'escroquerie des droits d'auteurs) dans une présentation « de bon goût ». Mais nous n'avons pas osé jusqu'à la niaiserie attachée à la couleur rose. Et nous voulons sans publicité, découvrir les réactions à cette proposition.

ancienne peau

 

 

 

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