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Narrateur de luxe, Gérard Depardieu n'était pas dans une grande forme…

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Genève, le 13  Mars 2012. Grand Théâtre Genève. Coraline Apostol-Moravieff et Jean-René Saillard.
Genève, le 13  Mars 2012. Grand Théâtre Genève. Soirée Stravinski: L'oiseau de feu & Oedipus Rex avec l'orchestre du Théâtre Mariinski, direction Valery Gergiev. Ici Gérard Depardieu, narrateur.
Genève, le 13  Mars 2012. Grand Théâtre Genève. Soirée Stravinski: L'oiseau de feu & Oedipus Rex avec l'orchestre du Théâtre Mariinski, direction Valery Gergiev. Ici Gérard Depardieu, narrateur.

Lorsqu'il est descendu de son taxi, avec une heure de retard sur l'horaire prévu, Gérard Depardieu avait la mine patibulaire. Le pas lourd. Il s'est engouffré en coulisses sans prêter un regard aux gens qui l'attendaient devant l'entrée des artistes. Visiblement souffrant, le comédien français a semé un vent de panique dans son sillage. «Je ne fais rien, j'ai juste envie de me coucher dans un lit», a-t-il lancé à la cantonade. Il n'aurait pas supporté un médicament qu'on lui avait administré avant son départ de Prague… Mais «Gégé» n'est pas un mauvais bougre. Il a fini par accepter de recevoir Darius Rochebin dans sa loge pour l'émission Pardonnez-moi. Avant d'apparaître sur la scène du Grand Théâtre pour quelques minutes de répétition. Juste assez pour apostropher Tobias Richter, maître des lieux: «Ça ne va pas, je ne sais pas quand je dois commencer, il faut ajouter trompettes là, à côté», dit-il. Gestuelle à l'appui. Sous le regard amusé de Valery Gergiev, chef de l'Orchestre du Théâtre Mariinsky, il livrera ensuite sa première tirade, brut de décoffrage, histoire de se chauffer la voix.

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