Le célèbre écrivain mexicain est mort au Mexique à l'âge de 83 ans dans un hôpital du sud de Mexico selon la presse locale, qui évoque des problèmes cardiaques. Egalement diplomate, Carlos Fuentes a passé plusieurs années de sa vie entre Paris, Londres et Mexico. Il était considéré comme l'un des plus grands écrivains latino-américains contemporains.
> Le 27 mai prochain, dans Villes-Mondes, vous pourrez entendre un grand entretien inédit avec Carlos Fuentes, l'une de ses dernières interviews.
On a appris la mort de l'auteur via le compte Twitter du président mexicain Felipe Calderon :
"Je regrette profondément le décès de notre estimé et admiré Carlos Fuentes, écrivain "mexicain universel. Repose en paix. (sic)"
Les précisions sur places du correspondant de Radio France Patrice Gouy :
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En octobre 2011 Carlos Fuentes était l'invité du Grand Entretien de La Grande Table de France Culture :
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Carlos Fuentes est né au Panama le 11 novembre 1928. Fils de diplomate, il a beaucoup voyagé dans les premières années de sa vie entre les Amériques et l'Europe. Lui même suit des études de droit à Mexico en 1950, et passe une formation en relations internationales à Genève. Il mène d'abord une carrière diplomatique avant de s'orienter vers la littérature et le journalisme.
Il fonde en 1955 la Revue mexicaine de littérature avec Octavio Paz et enseigne dans les universités américaines de Princeton et Harvard et britannique de Cambridge.
La notoriété internationale arrive en 1958. A l'âge de 30 ans il publie son premier roman "La plus limpide région" que Carlos Fuentes qualifie comme "la mosaïque des courants souterrains de l'histoire mexicaine qui est celle d'une frustration".
Il se penchera sur l'identité mexicaine dans "La mort d'Artemio Cruz" (1962), "Une certaine parenté" (198O), et*** "Les années avec Laura Diaz"* ** (1999).
Sa carrière de diplomate l'amène aussi à écrire sur les relations entre l'Europe et l'Amérique dans "L'Oranger ou les cercles du temps" (1995). L'écrivain est nommé ambassadeur à Paris en 1974, jusqu'à sa démission en 1977 pour protester contre la nomination comme ambassadeur à Madrid de l'ex-président mexicain Diaz Ordaz, qu'il jugeait responsable du massacre des étudiants à Mexico en octobre 1968.
Plus tard dans les années 2000 il publie "Ce que je crois" (2002), et s'essaie à la politique-fiction avec "Le siège de l'aigle" (2003), portait futuriste du Mexique. En 2004 il publie un livre au titre équivoque "Contre Bush" après la réélection du président américain.
Longtemps pressenti pour le prix Nobel de la Paix il reçoit en 1977 le prix Romulo Gallegos pour son livre "Terra Nostra" , puis en 1987 le prix Cervantes pour l'ensemble de son oeuvre .
Son dernier ouvrage, **"Vlad" ** (publié en 2010), n'a pas été traduit en français, mais toutes les autres le sont. Céline Zins est la traductrice de l'intégrale de l'œuvre de Fuentès . Elle témoignait mercredi matin dans les Matins de France Culture avec Marc Voinchet :
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Ce mercredi 16 mai Thomas Cluzel revenait sur l'hommage de la presse internationale à Carlos Fuentes dans Le coup d'oeil.
Références